Sur une collection de sceaux des rois et des reines de France. - article ; n°1 ; vol.4, pg 476-485
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Description

Bibliothèque de l'école des chartes - Année 1843 - Volume 4 - Numéro 1 - Pages 476-485
10 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1843
Nombre de lectures 162
Langue Français

Extrait

Natalis de Wailly
Sur une collection de sceaux des rois et des reines de France.
In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1843, tome 4. pp. 476-485.
Citer ce document / Cite this document :
de Wailly Natalis. Sur une collection de sceaux des rois et des reines de France. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1843,
tome 4. pp. 476-485.
doi : 10.3406/bec.1843.451718
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1843_num_4_1_451718DE SCE COLLECTION
DES ROIS ET DES REINES DE FRANGE.
Les Archives du royaume possèdent depuis plusieurs années
nue collection assez considérable d'empreintes moulées princ
ipalement sur les sceaux du Trésor des Chartes. Cette opération
fut exécutée en 1833 par un Anglais, M. John Doubleday, qui
réunissait des collections de cette nature pour les vendre à des
amateurs. Il fut autorisé par M. Daunou, alors garde général des
Archives, à mouler tous les sceaux qui pourraient lui convenir, en
s'engageant à laisser une épreuve en soufre de chacun des
types dont il prendrait l'empreinte. M. Doubleday ne se contenta
pas d'exécuter religieusement cette convention : il donna en ou
tre aux Archives du royaume une collection des sceaux des rois
d'Angleterre. Depuis la mort du vénérable M. Daunou, on s'est
occupé activement d'accroître ce premier fonds : M. Letronne a
décidé que l'on moulerait tous les types qui existent aux Archiv
es, et il a été admirablement secondé par le zèle de M. Auguste
Lallemand, commis d'ordre, qui a réussi à devenir un très-hab
ile mouleur. Une entreprise de cette nature exige beaucoup de
temps et de persévérance; aussi est-il encore difficile d'en pré
voir le terme; mais on a déjà obtenu des résultats importants,
puisque le nombre des empreintes s'élève à près de trois mille. En
attendant que les ressources fort limitées du budget des Archives
permetteutd'acquérirdes cadres en nombre suffisant pour conte
nir la collection dans son ensemble, on a voulu du moins, pour en
donner un échantillon, exposer une série de sceaux des rois et
des reines de France. Quoique cette se compose d'un assez
grand nombre de types, quoique MM. les conservateurs de la Bi
bliothèque royale et MM. les éditeurs du Trésor de Numismatique
aient bien voulu contribué à l'accroître, elle peut s'augmenter en- 477
core, el. j'ai pensé qu'on en comblerait sans doute quelques lacunes,
si l'on faisait un appel aux lecteurs de ia Bibliothèque del' École des
Charles. Mais je ne me dissimule pas que, pour réaliser ce projet,
je -vais beaucoup exiger de leur attention et de leur patience; car
je ne mettrai sous leurs yeux qu'une série de légendes presque
toujours uniformes. Pour excuser à mes propres yeux la monot
onie de ce procédé, je nie suis persuadé qu'il n'y en avait pas
de plus commode, de plus court et de plus sûr. J'ai pensé non-
seulement que la description des types eût été à la fois plus dif
ficile et plus longue, mais encore qu'elle n'aurait pas fait ressort
ir des différences plus nettes que celles qui existent souvent
entre des légendes exactement transcrites. En effet, lors même
que deux formules sont identiques pour le sens et composées des
mêmes mots, elles peuvent se distinguer par des abréviations ou
par la forme particulière de certaines lettres. Si de tels indices
ne font pas connaître la partie essentielle ďun type, ils peuvent
néanmoins servir à le distinguer. Je ferai remarquer, d'ailleurs,
qu'il s'agit ici de types qui sont presque tous connus, et dont la
description a été plus d'une fois publiée. Je devais donem'abste-
uir de recommencer un travail qui n'aurait eu rien de neuf, et
chercher un chemin plus court pour arriver h mon but. Lorsque
la transcription d'une légende ne suffira pas pour caractériser
un type, j'y suppléerai par quelques observations que je tâche
rai de rendre claires.
11 me reste à donner quelques explications sur la méthode
que j'ai suivie dans cette transcription. Les légendes gravées en
écriture majuscule sont imprimées en lettres capitales ; le pclil
romain représente au contraire l'écriture minuscule. La con
jonction et est souvent exprimée sur les sceaux par un signe à
peu près semblable à un z, et les syllabes con et us par un autre
signe qui offre beaucoup d'analogie avec le chiffre 9 : j'ai indi
qué la présence de ces deux signes en y substituant la lettre et le
chiffre qui en rappellent à peu près la figure. J'ai reproduit
aussi dans la transcription de chaque légende les deux ligures
и et v, qui s'employaient indistinctement pour désigner une
voyelle ou une consonne. J'ai supprimé toute ponctuation, ex
cepté pour les sigles et les mots abrégés, que j'ai fait suivre
d'un point. Quant aux portions de légendes détruites que j'ai,
cru pouvoir suppléer, elles sont placées entre parenthèses.
J'espère que j'aurai pu fournir ainsi des moyens de vérilica- 478
lion faciles aux personnes qui auraient entre les mains quelques
sceaux de rois ou de reines de France. Elles pourront recon
naître si les types qu'elles possèdent nesout pas signalés dans la
liste qui та suivre, et dans ce cas, elles ne refuseraient pas sans
doute d'enrichir par un échange leur collection et celle des Ar
chives du royaume.
Ier. CHILDIRICI REGIS (Í).
Sigebert TT. s. и. (2).
Thierri III. (thev)dericvs rex fr(aintcor.) 680.
ClovisITI. *f* CHLODOvivs re(x francorv)m 693.
Childehert ITT. childebertvs rex fracorvm. 709.
Chilpéric II. f ch(ilpericv)s rex franc. 716.
Pépin le Bref. Pas de légende. Tète barbue couronnée de pamp
re., vue de face et imprimée en creux. 752 et 767 (3).
Carloman. Pas de légende. Tète la urée, тие de profil et tournée
à gauche. 769.
Charlemagne, f xpe. protege carolvm rege. francr. 774.
Charlemagne. Pas de légende. Buste de Sérapis, tourné à gau
che. 779.
Louis le Débonnaire, f xpe. protege hltdovvicvm impejra-
tore. 816 et 839.
Pépin 1er, roi d'Aquitaine. Pas de légende. Tète laurée, vue de
profil et tournée à droite. 829.
Lothaire. *f xpe. adivva hlothariv. mp. avg. 840.
Charles le Chauve, "f* karolvs gratia di. rex 843. le Chauve. *f gloria sit xpo. regi victoria carlo
Revers : ihv. kate di. carlvm défende poteister Et dans
le champ, le monogramme du mot karolvs (4).
Charles le Chauve, karolvs mp. ags. Revers : renovatio regki
FRANC. (5).
(1) M. Lenormant a fait espérer qu'il pourrait procurer aux Archives une empreinte
de ce type curieux, qui avait été moulé avant le yoI commis en 1831 au Cabinet des
antiques.
(2) Ces deux sigles s. r. (Sigebertus rex) sont séparés par la tète du roi, vue de
trois quarts. L'empreinte de ce type a été donnée aux Archives par M. Cartier (ils.
(3) On possède , en outre , aux Archives , deux sceaux de Pépin le Bref, maire du
palais.
(4) Médaille d'argent du Cabinet des antiques, exécutée d'après une bulle de plomb
qui n'existe plus.
(5) Bulle de plomb du Cabinet des antiques. 479
Charles le Chauve, f karolvsmisericordia di. imperator avg.
877.
Louis le Bègue, f gratia di. (rex)879.
Zuentebolde, roi de Lorraine, zveinteboldvs hex 897 (1).
Charles le Simple, karolvs gratia di. (rex)911(2).
iîodolfe ou Raoul, rodvlfvs di. rex932 (3),
Robert, f rotbertvs gr(at)ia di. frakcorv. rex997.
Henri 1er. HEE4RICVS DI. GRA. FRAKCORV. REX 105G.
Philippe F. РШЫРР9 di. gra. francorv. rex 1060.
Louis VI. LVDOVICVS DI. GRA. FRAKCORVM REX 1 108.
LOUIS VIL DI. FRAHCORVM REX ContrC-SCCUU :
ET DVX AQUITANORVM Í 1 4 1 (4) .
Constance, seconde femme de Louis VII. sigillvm regitîe ccra-
SÏAWCIE (5).
Adèle, troisième femme de Louis VIL *f adele dei
GRA. REGINE FRATsCORVM I i 0 (3 -
Philippe IL PHiLippvs di. gra. frakcorvm rex Au contre-
sceau, une fleur de lis épanouie. 1219.
LOUIS VIII. LVDOVICVS DI. GRA. FRAWCORVM REX Au COlltre-
sceau, un écu semé de (leurs de lis sans nombre. 1223.
(1) Empreinte d'un sceau plaqué sur un diplôme original du département des ma
nuscrits de la Bibliothèque royale.
(2) Cette légende commence dans le bas du sceau à gauche; celle du sceau de
Charles le Chauve commence, au contraire, à droite, dans le haut : il est donc facile
de distinguer ces deux types, malgré l'identité de la légende.
(

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