Étude pétrographique des collections « gréco-bouddhiques » du musée Guimet - article ; n°1 ; vol.54, pg 135-147

Arts asiatiques - Année 1999 - Volume 54 - Numéro 1 - Pages 135-147The analyse takes over the work started in 1962-1963 by Liliane Courtois with the sculptures of the so-called Graeco-buddhist school in Northwest India, a school which developed under the Great Kushans (1st - 3rd cent. A.D.) Starting with a much richer line of samples (196 pieces have been collected), it takes into account the nowadays available data about geology of Afghanistan and North Pakistan. The results confirm the homogeneity of the material used in Gandhara art, to which is related the group of schists from Hadda. This group includes nearly identical rocks - the only exceptions are related to Swat, with chloritite as a case apart. Opposite is the group of pieces from Kapiça, the plain of Begram close to Kabul.L'analyse reprend l'étude engagée en 1962-1963 par Liliane Courtois, sur les sculptures de cette école « gréco-bouddhique » du nord-ouest de l'Inde, qui s'épanouit au temps des grands Kouchans (Ier-IIIe siècle). Partant d'un corpus beaucoup plus développé (196 échantillons prélevés), elle bénéficie des données nouvelles, disponibles aujourd'hui, sur la géologie de l'Afghanistan et du nord de l'actuel Pakistan. Ses résultats confirment l'homogénéité des matériaux de l'art du Gandhara auquel se rattachent les schistes de Hadda. A cet ensemble de roches pratiquement identiques, où les seules exceptions en fait renvoient au Swat - la chloritite étant un cas à part -, s'oppose le groupe des pièces provenant du Kapiça, la plaine de Begram à l'aplomb de Kabul.13 pagesSource : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.