Trésor d un navire romain trouvé en Méditerranée ; nouvelles découvertes - article ; n°22 ; vol.6, pg 75-105
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Description

Revue numismatique - Année 1980 - Volume 6 - Numéro 22 - Pages 75-105
Revue Numismatique, 6e série, XXII, 1980, pp. 75-105. Hélène Huvelin et Jean Lafaurie, Trésor d'un navire romain trouvé en Méditerranée, nouvelles découvertes. — Les Auteurs reprennent l'étude du trésor partiellement publié dans la Revue Numismatique 1958, pp. 70-104. A l'époque 41 monnaies avaient été signalées ; 85 sont décrites aujourd'hui après une longue et patiente enquête. Ces monnaies nouvelles — dont certaines sont inédites — permettent d'affiner et d'assurer les conclusions ; en particulier les sept multiples de Claude II, les trois aurei de Quintille et les quatorze aurei d'Aurélien nouvellement recensés permettent de préciser le classement par atelier et la chronologie des émissions d'or de ces règnes et de fixer à mars 271 /novembre 273 la perte de ce navire. La présence de deux anneaux d'or vient apporter un témoignage intéressant mais assez énigmatique.
31 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1980
Nombre de lectures 44
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Hélène Huvelin
Jean Lafaurie
Trésor d'un navire romain trouvé en Méditerranée ; nouvelles
découvertes
In: Revue numismatique, 6e série - Tome 22, année 1980 pp. 75-105.
Résumé
Revue Numismatique, 6e série, XXII, 1980, pp. 75-105. Hélène Huvelin et Jean Lafaurie, Trésor d'un navire romain trouvé en
Méditerranée, nouvelles découvertes. — Les Auteurs reprennent l'étude du trésor partiellement publié dans la Revue
Numismatique 1958, pp. 70-104. A l'époque 41 monnaies avaient été signalées ; 85 sont décrites aujourd'hui après une longue
et patiente enquête. Ces monnaies nouvelles — dont certaines sont inédites — permettent d'affiner et d'assurer les conclusions ;
en particulier les sept multiples de Claude II, les trois aurei de Quintille et les quatorze aurei d'Aurélien nouvellement recensés
permettent de préciser le classement par atelier et la chronologie des émissions d'or de ces règnes et de fixer à mars 271
/novembre 273 la perte de ce navire. La présence de deux anneaux d'or vient apporter un témoignage intéressant mais assez
énigmatique.
Citer ce document / Cite this document :
Huvelin Hélène, Lafaurie Jean. Trésor d'un navire romain trouvé en Méditerranée ; nouvelles découvertes. In: Revue
numismatique, 6e série - Tome 22, année 1980 pp. 75-105.
doi : 10.3406/numi.1980.1804
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/numi_0484-8942_1980_num_6_22_1804Hélène HUVELIN et Jean LAFAURIE
TRÉSOR D'UN NAVIRE ROMAIN
TROUVÉ EN MÉDITERRANÉE
NOUVELLES DÉCOUVERTES
(PL IV- IX)
Quand l'un de nous, en 1957, eut la chance de connaître et de
pouvoir étudier un trésor, apparu subitement sur le marché,
provenant d'une fouille sous-marine, quelques doutes pouvaient
subsister sur sa composition originelle1. Les difficultés des fouilles
sous-marines, les aléas de partages entre équipiers ou plongeurs
permettaient de penser qu'une partie seulement du trésor était
parvenue jusqu'à l'expert qui l'avait aimablement confié pour
étude.
Plus subtilement, depuis 1970-71, des monnaies de mêmes
types, de mêmes émissions, en particulier les si extraordinaires
multiples d'or de Claude II, apparaissent ça et là lors de ventes
publiques ou ont été signalées chez divers experts. Notes ont été
prises de ces nouveaux apports à la connaissance d'un des ensembles
les plus importants de monnaies d'or connus, perdus à la fin du
ine siècle. Car il s'agit très certainement d'un second lot de la
partie révélée du trésor en 1958. Nature des espèces, composition
semblable de pièces aussi rarement découvertes et conservées que
des aurei et multiples d'or de Claude II, aurei de Quintille,
d'Aurélien. Il n'y a plus aucun doute sur l'origine de ces deux lots
quand leur étude permet de constater que les monnaies les plus
récentes à la titulature d'Aurélien sont frappées avec les mêmes
1. Jean Lafaurie, Trésor d'un navire romain trouvé en Méditerranée, Rev. Num.,
1958, p. 70-104, 3 pi. 76 HÉLÈNE HUVELIN ET JEAN LAFAURIE
coins et que le nouveau lot repéré ne diffère de celui publié en 1958
que par les monnaies les plus anciennes. Il était nécessaire de tenter
de répertorier ces pièces nouvelles et de joindre les deux lots qui
forment un ensemble. Nous nous sommes attachés à cette « chasse
au trésor ». Mentions dans les catalogues de ventes français et
étrangers, visites chez les experts, informations de collectionneurs
ont été réunies. Leur relative abondance n'a jamais permis
au cours de ces années de penser que la quasi-totalité des rense
ignements ait été collectée. Cette chasse a certainement laissé
dans quelque taillis quelque monnaie soigneusement cachée par son
nouveau possesseur. Un ou deux multiples d'or de Claude II ont
ainsi échappé à tout examen. L'un, du poids paraît-il du multiple
conservé au Cabinet de Wien, est passé entre les mains d'un
expert parisien qui nous a alerté, mais son client ne s'est plus
manifesté et la pièce n'est pas revenue encore sur le marché. Un
autre expert a eu entre les mains la photographie d'un multiple
semblable à ceux déjà révélés par cette découverte. Cette photo
graphie a été remise à un fonctionnaire de Cabinet de France qui
l'a paraît-il égarée. S'agit-il d'un des nouveaux exemplaires surgis
sur le marché ? d'un autre exemplaire ? Cette négligence n'en a pas
permis la vérification.
La publication de 1958 a été possible grâce à la générosité de
M. Emile Bourgey qui n'avait pas voulu disperser le lot qui était
parvenu entre ses mains sans qu'une étude en ait été faite. Cette
fois c'est grâce à la générosité d'un érudit collectionneur,
M. Claude Vaudecrâne, qu'une partie très importante de ce
nouveau lot sera connue et pourra être exploitée. Ces gestes sont
trop rares et il est nécessaire d'exprimer notre reconnaissance en
essayant de montrer le mieux possible l'importance de leur
générosité2.
En 1958 quarante et une monnaies ont été signalées, le nouveau
catalogue présenté aujourd'hui porte leur nombre à 85, c'est-à-dire
qu'à quatre exemplaires près ce chiffre pourrait faire penser à un
2. Nous tenons également à remercier pour leur aide : MM. Bourgey, Page, Vinchon,
Poindessault à Paris, J. Schulman à Amsterdam ainsi que la firme Gitta Kastner
à Munich, Monnaies et Médailles à Bâle, Sotheby Parke Bernet à Londres, la Société
de Banque Suisse à Zurich, la Galerie des Monnaies à Genève, la Banque Leu à
Zurich. D'UN NAVIRE ROMAIN 77 TRESOR
partage de l'ensemble en deux lots sensiblement équivalents mais
leur composition respective laisse quelque doute sur cette hypo
thèse surtout que un ou deux multiples n'ont pu être répertoriés
et que, fait nouveau, deux anneaux d'or pesant ensemble approx
imativement le poids d'un multiple, sont venus se joindre au
nouveau lot :
Lot de 1958 Lot de 1979 Total
Multiples.... 6 7 13 (ou 14 ou 15)
Aurei 35 37 72
41 44 85 ( + lou2
et 2 anneaux)
Le nombre des pièces et objets est sensiblement équivalent
mais les poids diffèrent assez grandement : le lot de 1958 pesait
403,85 g, celui de 1970/1980 429,59 g poids auquel il faut ajouter
celui de Yaureus de Gallien catalogué ici sous le n° 3, resté inconnu, du multiple « d'un poids semblable à celui de Wien », environ
26 g, au total environ 460 g. A-t-on là la quasi-totalité du trésor ?
Il faut tenir compte de la quasi-clandestinité d'une grande partie
du marché d'objets de valeur marchande relativement considé
rable. Peut-être aurait-il fallu, comme les ornithologistes, que
quelques oiseaux se laissent encore prendre pour être marqués,
mais notre quête pourrait être longue. C'est pourtant
la solution sage à laquelle nous nous serions ralliés si la disparition
de notre vieil ami Hans-Georg Pflaum n'avait suscité le modeste
hommage que la Revue numismatique a tenu à rendre à un des
plus fidèles membres de son comité de publication, au grand
épigraphiste qui a su s'intéresser aux multiples inscriptions
conservées grâce aux monnaies. La première publication du
« Trésor trouvé en Méditerranée » avait suscité de nombreuses
recherches sur la chronologie impériale de cette fin du ine siècle,
sur la date de la réforme monétaire d'Aurélien qui était et est restée
le terminus ante quem de la date du naufrage qui a entraîné la
disparition provisoire du trésor. En cette occasion comme en de
multiples autres lors de ses visites régulières au Cabinet des
Médailles, H. -G. Pflaum ne manquait pas d'apporter aux discus
sions l'appui de son savoir et une des monnaies les plus précieuses
de sa collection3 est restée et reste encore le document essentiel
3. H.-G. Pflaum, Bull. soc. fse Num., 1954, p. 299. 78 HELENE HUVELIN ET JEAN LAFAURIE
INVENTAIRE SOMMAIRE
Catalogue Catalogue Nombre d'exempde 1958 de 1980
laires (numéros) (numéros)
1 1 Otacilie (Rome)
2-11 Gallien 1 (1) 10

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