« Trigo y plate » (Grano e soldi) : l emigrazione e l agricoltura argentina (1870-1914) - article ; n°2 ; vol.2, pg 91-109
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« Trigo y plate » (Grano e soldi) : l'emigrazione e l'agricoltura argentina (1870-1914) - article ; n°2 ; vol.2, pg 91-109

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Revue européenne de migrations internationales - Année 1986 - Volume 2 - Numéro 2 - Pages 91-109
« Trigo y plata » : l'emigrazione italiana e l'agricoltura argentina (1870-1914).
Eugenia SCARZANELLA
Tra il 1850 e il 1914 l'Argentina fu una delle mete privilegiate dell'emigrazione italiana oltreoceano. Gran parte dei nuovi arrivati trovò lavoro nell'agricoltura.
E' possibile distinguere due fasi :
1) Dal 1870 al 1895 gli emigranti italiani affluirono nella provincia di Santa Fe dove ebbe luogo un ampio processo di colonizzazione. La terra venne suddivisa in lotti e poi venduta dallo Stato o dai privati. Attraverso un sistema di pagamento rateale, nel giro di pochi anni i coloni divennero proprietari. In seguito allargarono le loro aziende, crearono società di mutuo soccorso e scuole. Lo sviluppo agricolo di Santa Fe offri sbocchi occupazionali anche agli emigranti temporanei, che trovarono lavoro come braccianti nella stagione del raccolto.
2) Dal 1895 al 1914 l'emigrazione agricola investì anche le altre provincie della « pampa umida » (Buenos Aires, Cordoba, Entre Rios, La Pampa). La terra peró non venne più suddivisa e venduta, ma prevalemtemente offerta in affïtto dai proprietari che combinavano agricoltura ed allevamento. In questa seconda fase le condizioni economiche e sociali degli affittuari risultarono più dure di quelle dei coloni dell'epoca precedente. I margini di reddito progressivamente si restrinsero e la condizione di subalternità degli affittuari rispetto ai proprietari si accrebbe. Di qui l'emergere di rivendicazioni e conflitti sociali.
« Trigo y plata » l'émigration italienne et l'agriculture argentine (1870-1914).
Eugenia SCARZANELLA
Entre 1850 et 1914, l'Argentine fut l'un des principaux pays d'accueil de l'émigration italienne outre-atlantique. La plupart des nouveaux arrivés furent embauchés dans l'agriculture. On peut distinguer deux phases :
1) De 1870 à 1895, les émigrants italiens arrivèrent en masse dans la province de Santa Fé, où s'amorça un vaste processus de colonisation. La terre fut lotie puis vendue par l'Etat ou par des particuliers. Grâce à un système de paiement à tempérament, en peu d'années les colons devinrent propriétaires. Ils agrandirent ensuite leurs entreprises agricoles, créèrent des « società di mutuo soccorso » (sociétés d'aide mutuelle) et des écoles. Le développement agricole de Santa Fé offrit des débouchés aux émigrants temporaires, qui furent embauchés comme journaliers pour la saison de la récolte.
2) De 1895 à 1914, l'émigration agricole s'étendit aux autres provinces de la « pampa húmeda » (Buenos Aires, Cordoba, Entre Ríos, La Pampa). La terre ne fut plus lotie et vendue mais le plus souvent offerte en location par les propriétaires qui développaient parallèlement l'agriculture et l'élevage. Pendant cette deuxième phase, les conditions économiques et sociales des fermiers devinrent plus dures que celles des colons de l'époque précédente. Les marges bénéficiaires diminuaient tandis qu'augmentait la condition subalterne des fermiers vis-à-vis des propriétaires, source de revendications et de conflits sociaux.
« Trigo y plata » : Italian emigration and Argentinian agriculture, (1870-1914).
Eugenia SCARZANELLA
Between the years 1850 and 1914 Argentina was one of the most important countries for Italian emigration. Most of the new arrivals found work in agriculture. Two main phases can be distinguished :
1) From 1870 to 1895 the Italian emigrants poured into the province of Santa Fe, where extensive colonization took place. The land was divided up into lots and then either sold by the state or privately. Through the operation of a system of payment by instalments, the settlers became owners after some years. Then they extended their farms, and created « societa di mutuo soccorso » (mutual benefit societies) and schools. The agricultural development of Santa Fe also offered job opportunities to temporary emigrants, who worked as agricultural labourers in the harvest season.
2) From 1895 to 1914 agricultural emigration also spread to other provinces of the « pampa húmeda » (Buenos Aires, Cordoba, Entre Ríos, La Pampa). The land, however, was no longer divided up and sold, but usually rented by the owners who combined agriculture with stock-farming. In this second phase the social and economic conditions of those who rented land were worse than those of the settlers of the previous era. Earnings gradually dropped, and the tenants' relationship to the owners worsened. Hence social claims and conflicts.
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1986
Nombre de lectures 77
Langue Romanian
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Eugenia Scarzanella
« Trigo y plate » (Grano e soldi) : l'emigrazione e l'agricoltura
argentina (1870-1914)
In: Revue européenne de migrations internationales. Vol. 2 N°2. Novembre. Amériques. pp. 91-109.
Citer ce document / Cite this document :
Scarzanella Eugenia. « Trigo y plate » (Grano e soldi) : l'emigrazione e l'agricoltura argentina (1870-1914). In: Revue
européenne de migrations internationales. Vol. 2 N°2. Novembre. Amériques. pp. 91-109.
doi : 10.3406/remi.1986.1100
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remi_0765-0752_1986_num_2_2_1100Riassunto
« Trigo y plata » : l'emigrazione italiana e l'agricoltura argentina (1870-1914).
Eugenia SCARZANELLA
Tra il 1850 e il 1914 l'Argentina fu una delle mete privilegiate dell'emigrazione italiana oltreoceano. Gran
parte dei nuovi arrivati trovò lavoro nell'agricoltura.
E' possibile distinguere due fasi :
1) Dal 1870 al 1895 gli emigranti italiani affluirono nella provincia di Santa Fe dove ebbe luogo un
ampio processo di colonizzazione. La terra venne suddivisa in lotti e poi venduta dallo Stato o dai
privati. Attraverso un sistema di pagamento rateale, nel giro di pochi anni i coloni divennero proprietari.
In seguito allargarono le loro aziende, crearono società di mutuo soccorso e scuole. Lo sviluppo
agricolo di Santa Fe offri sbocchi occupazionali anche agli emigranti temporanei, che trovarono lavoro
come braccianti nella stagione del raccolto.
2) Dal 1895 al 1914 l'emigrazione agricola investì anche le altre provincie della « pampa umida »
(Buenos Aires, Cordoba, Entre Rios, La Pampa). La terra peró non venne più suddivisa e venduta, ma
prevalemtemente offerta in affïtto dai proprietari che combinavano agricoltura ed allevamento. In questa
seconda fase le condizioni economiche e sociali degli affittuari risultarono più dure di quelle dei coloni
dell'epoca precedente. I margini di reddito progressivamente si restrinsero e la condizione di
subalternità degli affittuari rispetto ai proprietari si accrebbe. Di qui l'emergere di rivendicazioni e conflitti
sociali.
Résumé
« Trigo y plata » l'émigration italienne et l'agriculture argentine (1870-1914).
Eugenia SCARZANELLA
Entre 1850 et 1914, l'Argentine fut l'un des principaux pays d'accueil de l'émigration italienne outre-
atlantique. La plupart des nouveaux arrivés furent embauchés dans l'agriculture. On peut distinguer
deux phases :
1) De 1870 à 1895, les émigrants italiens arrivèrent en masse dans la province de Santa Fé, où
s'amorça un vaste processus de colonisation. La terre fut lotie puis vendue par l'Etat ou par des
particuliers. Grâce à un système de paiement à tempérament, en peu d'années les colons devinrent
propriétaires. Ils agrandirent ensuite leurs entreprises agricoles, créèrent des « società di mutuo
soccorso » (sociétés d'aide mutuelle) et des écoles. Le développement agricole de Santa Fé offrit des
débouchés aux émigrants temporaires, qui furent embauchés comme journaliers pour la saison de la
récolte.
2) De 1895 à 1914, l'émigration agricole s'étendit aux autres provinces de la « pampa húmeda »
(Buenos Aires, Cordoba, Entre Ríos, La Pampa). La terre ne fut plus lotie et vendue mais le plus
souvent offerte en location par les propriétaires qui développaient parallèlement l'agriculture et
l'élevage. Pendant cette deuxième phase, les conditions économiques et sociales des fermiers
devinrent plus dures que celles des colons de l'époque précédente. Les marges bénéficiaires
diminuaient tandis qu'augmentait la condition subalterne des fermiers vis-à-vis des propriétaires, source
de revendications et de conflits sociaux.
Abstract
« Trigo y plata » : Italian emigration and Argentinian agriculture, (1870-1914).
Eugenia SCARZANELLA
Between the years 1850 and 1914 Argentina was one of the most important countries for Italian
emigration. Most of the new arrivals found work in agriculture. Two main phases can be distinguished :
1) From 1870 to 1895 the Italian emigrants poured into the province of Santa Fe, where extensive
colonization took place. The land was divided up into lots and then either sold by the state or privately.
Through the operation of a system of payment by instalments, the settlers became owners after some
years. Then they extended their farms, and created « societa di mutuo soccorso » (mutual benefit
societies) and schools. The agricultural development of Santa Fe also offered job opportunities to
temporary emigrants, who worked as agricultural labourers in the harvest season.
2) From 1895 to 1914 agricultural emigration also spread to other provinces of the « pampa húmeda »
(Buenos Aires, Cordoba, Entre Ríos, La Pampa). The land, however, was no longer divided up andsold, but usually rented by the owners who combined agriculture with stock-farming. In this second
phase the social and economic conditions of those who rented land were worse than those of the
settlers of the previous era. Earnings gradually dropped, and the tenants' relationship to the owners
worsened. Hence social claims and conflicts.Revue Européenne
des Migrations Internationales
Volume 2 - Y 2
Novembre 19X6
« Trigo y plate » (Grano e soldi)
l'emigrazione italiana
e Pagricoltura argentina
(1870-1914)*
Eugenia SCARZANELLA
IMMIGRAZIONE E MUTAMENTO ETNICO
Dei tre paesi, che dalla meta delPOttocento al 1930, assorbirono il 76.8 r}
dell'emigrazione europea in Sudamerica (Argentina. Uruguay e Brasile). la Repub-
blica Argentina registre il più alto numéro di ingressi (oltre la meta del totale).
Furono quasi sei milioni i nuovi venuti. Tre quarti di essi. negli anm di massimo
afflusso (1881-90 e 1901-10), decisero di termarsi.
Per tutto il XIX secolo l'immigrazione fu considerata dagli intellettuali e poli-
tici noplatensi un elemento essenziale per creare una nazione prospéra e
moderna (')• Ma il ritmo. i tempi e i modi di inserimento di questa forza lavoro
esterna nell'economia. sfuggirono aile maglie del controllo istituzionale e seguirono
un percorso spontaneo e contradditorio.
I dirigenti argentmi dovettero innanzi tutto rassegnarsi a ricevere artigiani e
contadini del sud e dell'est dell'Europa piuttosto che i lavoratori anglosassoni che
avevano fatto la fortuna del vicino statunitense. Furono gli italiani a incarnare il
mito dell'europeo civilizzatore. In nessun paese di immigrazione essi costituirono
una quota cosi importante della popolazione corne nella Repubblica del Plata.
Venivano soprattutto dal Nord dell'Italia ; solo dopo il primo quinquennio del
novecento aumenterà il contingente proveniente dal Sud.
In questo saggio ho cercato di sintetizzare alcuni aspetti di una ricerca più ampia (fialiani d' Argentina.
Siorie di contadini, industrials e missionari italiani in Argentina. IH5(hl9l2. Marsilio. Vene/.ia. 19X3). alla
quale rimando per gli approfondimenti tematici. le lonti e la bibliogratia. 92 Eugenia Scarzanella
rotto degli arrivi d'oltreoceano. G. Mortara ha calcolato che senza immigrazione
nel 1940 1' Argentina avrebbe avuto non più di 6 100 000 abitanti, invece di toccare
gli oltre 13 000 000. L'arrivo dei bastimenti non ha perô significato solo una
straordinaria espansione délia popolaziorie. Ne é derivata anche una vera e propria
mutazione nella sua composizione per sesso ed età. I nuovi venuti, in grandissima
maggioranza maschi adulti, ridisegnarono la piramide della popolazione (3).
Alia vigilia della prima guerra mondiale, quando gli effetti imprevisti e dirom-
penti dell'immigrazione si mostravano ormai in tutta evidenza, si parlava polemi-
camente dell' Argentina come di una « Repubblica di stranieri ». Nel 1914 il 30 %
dei residenti era nato fuori del paese.
I diversi gruppi etnici non avevano potuto né essere assimilati da una scarsa
popolazione autoctona, né fondersi armoniosamente in un miracoloso melting
pot : ne era derivata una società pluralista, ma percorsa da tensioni e contrasti (4).
Esclusi dalla gestione del potere politico, gelosamente custodito dall'oligarchia
locale (nel 1914, del resto, solo 1* 1,4 % degli immigrati risultava naturalizzato e
quindi in grado di esercitare un illusorio diritto di voto), i gringos avevano accesso
solo aile libertà civili.
Gli italiani, giunti nel paese già nella prima meta dell'Ottocento furono soprat-
tutto artigiani e marinai. Scelsero come città di residenza Buenos Aires (6). Tra il
1852 e il 1880 la seconda ondata immigratoria fu composta di contadini, che si
diressero invece verso le colonie agricole di Santa Fe. Tra il 1880 e il 1914 i sudditi
del Regno d'Italia trovarono diverse possibilité di impiego. Affittuari e braccianti
nelle campagne, in città si inserirono nei settori secon

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