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Dans l'article "Celle qui ne se ferme pas" en hommage à Jacques Derrida, Hélène Cixous nous renvoie à l'inaccessibilité de l’Algérie : « Il faudra raconter un jour cette histoire d’éloignement, de retours incertains, de demi-deuils, d’interrogation, de blessure toujours ouverte.
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Transmission
Dans l'article "Celle qui ne se ferme pas" en hommage à Jacques Derrida, Hélène Cixous nous renvoie à l'inaccessibilité de l’Algérie : « Il faudra raconter un jour cette histoire d’éloignement, de retours incertains, de demi-deuils, d’interrogation, de blessure toujours ouverte. Celle qui ne se fermera jamais. Reviendrons-nous un jour ? Jamais ? Que veut dire revenir ? Revient-on ? » Elle évoque cette blessure profonde qu'est l'exclusion. L'exil. Une blessure qui ne se guérit pas. Mais une blessure qui s'escarrifie « une cicatrice au fond de l’autre comme s’il creusait le puits d’une escarre dans la chair » (Ibid., p.54). Ce qu'elle nomme la « maladie de l’Algérie » qui est « cette sensation d’être possédée par une sensation de dépossession (…) ce combat pour conquérir l’introuvable qui peut me conduire à l’autodestruction (…). En proie à l’indeuillable mon âme se remord jusqu’aux sangs. (Les rêveries de la femme sauvage. Scènes primitives, p.16-17)"
La maladie de l'Algérie esquisse selon moi cet autre exilé d'un soi (d'une psyché/d'un lieu) se transmettant de génération en génération. Se profilant à même le corps/le cœur de la langue dont la descendance en est exclue errant dans les Limbes : un « lieu (...) destiné aux enfants qui n'avaient d'autre tort que d'être nés pour mourir (J.-B Pontalis, "L'enfant des Limbes", p.21) ». Comment la descendance "orphelin(s) sans visage" (Assia Djebar, "L'amour, la fantasia", p.31) peut-elle se construire avec cette transmission ?
Bernard ROBINSON• Très intéressant. Cela mériterait de faire un groupe de psychodrame sur ces questions capitales et qui recoupent d'autres questions analogues. Quand vous voulez. Beranrd Robinson
Sonia Amazit• Je suis prête à écouter vos suggestions.
Bernard ROBINSON• Chantal Nève et moi-même, psychodramatistes, animons des groupes de travail sur des thèmes semblables. Le prochain c'est "le maternel" le 12 mai à Liège. Nous avons travaillé "le couple et le désir", "l'adolescent en nous" à partir de pièces de théâtre par exemple. Le groupe permet aux participants de travailler ce thème commun, en utilisant le jeu de rôle ou le psychodrame. Dans quel contexte rencontrez vous ces personnes qui vivent ces ébauches de transmission? Voici deux références: une est un petit texte sur la technique, l'autre une publcation sur psychodrame et transmission.
http://sites.google.com/site/cerpasbl/home/jeu-de-role-sociodramatiquehttp://psychodrame.be/node/39
Si vous voulez nous pouvons envisager une collaboration. Où travaillez-vous?
Bien à vous.
Bernard Robinson
Sonia Amazit• Je vous remercie de l'intérêt que vous apportez à ma réflexion. Cette réflexion s'est construite et se construit depuis 5 ans maintenant à travers d'auteurs (Jacques Derrida, Hélène Cixous, Assia Djebar, Albert Camus) traversés par un interdit fondamental comme le souligne Derrida dans son ouvrage "Le monolinguisme de l'autre". Un interdit touchant « à la diction et au dire » empêchant « l'autobiographie apaisée » et les « mémoires au sens classique » - donc d'accéder à un Je. Un Je qui doit être toujours précédée d'un « je peux » originaire et à la source du Je nous apprends enocre Derrida. Plus encore à la voix. La formation que j'effectue actuellement (commencé il y a un an) "Analyse de groupe et de psychodrame" renforce l'intérêt concernant Exil et Transmission. Je constate comment le corps est engagé lorsqu'il a touché par cet interdit. Il m'est arrivé de rencontrer en entretien quelques patients qui ont subis un traumatisme et d'entendre à quel point comment le corps prend place et lieu du langage. D'apercevoir également comment le corps atteint somatiquement est une conséquence d'un silence devenant mortifère avec le temps. Il y a beaucoup à dire sur ce thème. J'exerce dans la région parisienne dans une Clinique médicale. Je vous envoie un lien où vous pouvez découvrir un article que j'ai écrit sur "Oralité".
http://assiadjebarclubdelecture.blogspot.com/2011/05/oralite.html
Je serai ravie de collaborer avec vous sur ce thème.
Bien à vous, Sonia Amazit.
Cet article a été écrit parSonia Amazità la suite de la rencontre du 06 mai 2011 "Voix féminines et transgressions" dans l'oeuvre de Djebar et Waberi.
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Oralité
Le signe, je le reconnais : chaque fois que j’ai voulu écrire « sur » l’Algérie, il y a eu une compulsion-disparition de mes premières pages de notes.
Hélène Cixous,Si près, Galilée, p.40.
Voix féminines et transgressionstelle a été le thème présenté par Hibo Moumin Assoweh le 06 Mai dernier invité par Le Cercle des amis d’Assia Djebar. Après un mouvement de va et vient entre l’écrivaine Assia Djebar et Abdourahman Ali Waberi, tous deux marqués par l’histoire de leurs pays colonisés et décolonisés, nous offrant ainsi à nous auditeurs unautreregard sur ces voix. Des voix de femmes qui racontent, quiseracontent. La femme conte l’histoire d’uneautrefemme et cette femme devientautrefemme puisque contée par cette femmeautre(se) révélant (dans) unetranscriptionvers unetransfiguration. Transcrire l’histoire d’une autre femme par le biais de sa propre voix portée/poussée par une tonalité figurée dans sa trajectoire. Autre regard donc, autre ton, autre figure sur ces femmes esquissées par la main d’Assia Djebar, une main qui avouera bien des années plus tard dansNulle part dans la maison de son pèreque « tout personnage féminin entravé finit par chercher aveuglément, obstinément, une échappée, comme sans doute je le fis moi-même, i dans mon passé juvénile. » <!--[if !supportFootnotes]-->[i]<!--[endif]--> Par la fiction, ou plutôt par ces voix féminines fictives, l’écrivaine peignerait-elle une voi(e)x de secours ?
Mais comme une question en amène une autre, faut-il transcrire ces voix comme étant le seul recours pour chercher une échappée ? S’échapper de quoi ? Ces voix féminines fictives si présentes dans les récits, en particulier dansOmbre sultaneainsi queFemmes d’Alger dans leur appartement,évoqués au cours cette soirée littéraire, esquisseraient une échappée dans un rêve éveillé, dans les prémisses d’un rêve, peut être pour ne pas sombrer dansLes rêveries de la femme sauvage. Scène primitive.Un récit où Hélène Cixous témoigne de l’enseignement qu’elle a reçu pendant sa scolarité en Algérie dans une école
ii française ; celui d’un « effacement de l’être algérien » <!--[if ! supportFootnotes]-->[ii]<!--[endif]-->. Un témoignage où nous nous retrouvons au co(eu)rps d’unmassacredes langues. Plus loin, elle écrit que « Le premier de mes premiers souvenirs ayant trait au Plan d’anéantissement de l’être algérien est une histoire de fille coupée en deux. (Ibid., p.144) » Un effacement donc qui touche au corps. Au plus près du corps féminin scindé en deux.
Cette coupure/fissure nous renvoie à un récit d’Assia DjebarOmbre sultane. Unvertiges’immisce dès les premières lignes, poursuivant malgré tout la lecture, persuadée de lire l’intrigue d’une seule femme. Quand soudainement lemalaise/mal à l’aisefut insupportable m’obligeant à une marche arrière, et revenir à la source, pour relire la préface. Stupéfaction ! Je découvris deux prénoms, deux personnages féminins. Il s’agissait bien de deux femmes. Deux histoires de vie différente. Coupée l’une de l’autre pourtant si proche à si méprendre. Deux histoires qui se relient et se différencient l’une de l’autre, d’un chapitre à l’autre, laissant place dans la seconde partie à la présence de deux femmes - Schérazalde et sa jeune sœur – partageant cette fois la même histoire. N’est-ce pas cela au fond ce que l’écrivaine se hasarderait à tisser. Se tisser à travers et au travers les voix (de) sa propre voi(e)x/voilepour « trouver dans la voix d'un autre, à la fois proche et dissemblable, les iii ressources permettant d'entendre et de faire entendre sa propre voix » <!--[if ! supportFootnotes]-->[iii]<!--[endif]-->. Par ces voix fictives, dans un dialogue de soi à soi à iv travers l’autre, permettraient-elles « de reconquérir sa voix. » <!--[if ! supportFootnotes]-->[iv]<!--[endif]--> ? DansFemmes d’Alger dans leur appartement, Assia Djebar notifie que « Son de la mère qui, femme sans corps et sans voix individuelle, retrouve le timbre de la voix collective » « en fait la seule expression authentique d’une identité v culturelle ». <!--[if !supportFootnotes]-->[v]<!--[endif]--> C’est peut être aussi la seule expression possible pour exprimer un traumatisme colonial voire son dépassement. Un trauma qui touche non seulement au corps mais également à la voix. Une coupure à même lalanguenommée par Derrida « le corps de la langue et de l’écriture (…) qui en fait une vi chose du corps. » <!--[if !supportFootnotes]-->[vi]<!--[endif]--> Lalangueconstituant par essence lachairde l’être.
Revenons à la soirée littéraire. Un certain nombre de résonnances ont jailli et rebondi de part et d’autre chez les auditeurs présents. Ils ont pu faire part des échos sonores vibrant en eux. Tous ont fait résonner leur voix. Tous sauf Une. Une qui restera silencieuse pendant les échanges mais attentive et accueillant ces bandes sonores circulant dans le cercle. Je fus une nouvelle fois silencieuse. Un silence flottant se nourrissant des voix qui vi(br)e(nt) une oralité. Un silence circulant à contre sens ou/et à la rencontre de cette oralité enveloppant les membres dans un débat : celui de l’importance de fixer l’oralité autrement que par l’écrit d’une part et qu’en Algérie, l’œuvre d’Assia Djebar est considérée comme une œuvre qui enracine l’oralité par/dans l’écrit d’autre part. Je fus très surprise d’avoir entendu que son œuvre est perçue comme tel. Comment saisir dès lors qu’à chaque lecture, se révèle, pour certains lecteurs, une amnésie de ce qui a été lu. Latransgressionserait-elle en cause ? L’invité de la soirée prendra conscience quelques secondes avant de clore son récit, son oubli d’évoquer latransgression. Etonnant que cela puisse paraître, il ne me reste aucun souvenir de ce qui a été dit. Il n’est peut être pas aussi surprenant que cela puisque l’enjeu
(voire le jeu) est de transgresser l’interditqu’il y a eu pendant la colonisation. Derrida dans Le monolinguisme de l’autre ou la prothèse d’origineévoque unDouble interditqui a sévit pendant la période coloniale.Double interditqui touche à la langue maternelle et de manière « détournée et perverse » à la langue française. Uninterdit, précise-t-il plus loin, « à l’accès au dire (…) (qui est) justement l’interdit fondamental, l’interdiction absolue, l’interdiction de la diction et du dire. (Ibid., p.58) » Uninterditempêchant tout modèle d’identification à une autre langue que celle du colonisateur. Le jetant du même coup, parce que « privé detoutelangue, et qu’il n’a plus d’autre recours – ni l’arable, ni le berbère, ni l’hébreu (…) –, parce ce monolingue est en quelque sorteaphasique(peut-être qu’il écrit parce qu’il est aphasique) », dans « une traduction sans pôle de référence, sans langue originaire, sans langue de départ. (Ibid., p.117) ». Comment est-il possible alors d’accéder à une langue maternelle « (arabe dialectal ou littéraire, berbère, etc.) » dont « l’accès (…) a été interdite » ? « Comment dire un « je me rappelle » qui vaille, poursuit Derrida, quand il faut inventer et sa langue et son je, les inventer en même temps, par delà, de déferlement d’amnésie qu’a déchainé le double interdit ? (Ibid., p.57) » La dé-colonisation serait-elle par conséquent le (en)jeu d’un dé-collage, celui d’un effacement toute trace de la colonisation, ou son dépassement ? Comment est-il possible d’outrepasser/transgresser uninterdit? Paradoxe de mettre en je(u) unetransgressioncomme dépassement d’un traumatisme colonial tout en étant heurté par un déferlement d’effacement à la chair/noyau du trauma ? Derrida explicite une piste : d’« inventer unepremière languequi serait plutôt uneavant-première-langue destinée à traduire (…) la mémoire de ce qui précisément n’a pas eu lieu » (Ibid., p.118).
DansCes voix qui m’assiègent, Assia Djebar dévoile Oh combien ! sa douleur « au moment de l’abandon du texte »,L’amour, la fantasia. Elle a eu une tendinite qui la « fit souffrir plusieurs mois » pouvant à peine soulever son bras. Il a fallu « plus de six mois pour guérir vii et retrouver un bras normal… ». <!--[if !supportFootnotes]-->[vii]<!--[endif]--> Bien que cela ait été perçu par l’écrivaine comme « le prix à payer », nous découvrons à quel point est engagé le corps organique dans cette quête « de transcrire, écrire en creux, ramener au texte, au papier, au manuscrit, à la main, ramener à la fois chants funèbres et corps enfouis : oui, ramener l’autre (autrefois ennemis et inassimilables) dans la langue. (Ibid., p.48) » Le corps d’écriture d’Assia Djebar se révèle comme unetransfixionà la tache, aux tâches de sang, des traces sonores et mnémoniques de ses ancêtres. Et tout au long de son œuvre L’amour, la fantasia, nous le traversons, au/à traversson. Dès les premières pages, elle timbresonécriture d’une voi(e)x « Silencieuse, coupée des mots de ma mère par une viii mutilation de la mémoire » <!--[if !supportFootnotes]-->[viii]<!--[endif]--> mettant en scène par delà les voiles, une bataille entre deux langues « la langue française, corps et voix, s’installe en moi comme un orgueilleux préside, tandis que la langue maternelle, toute en oralité, en hardes dépenaillées, résiste et attaque, entre deux essoufflements.(Ibid., p.299) » Et par l’é-cri-tu(r)e, l’auteur ramène « ce qui est enterré, ce qui est enfermé, l’ombre si ix longtemps engloutie dans les mots de la langue. » <!--[if ! supportFootnotes]-->[ix]<!--[endif]--> en renversant son corps. En effet, il lui «faut renverser »son«corps»,«plonger»sa«face dans l’ombre, scruter la voûte de rocailles ou de craiex » pour«laisser les chuchotements immémoriaux remonter». <!--[if ! supportFootnotes]-->[x]<!--[endif]-->,pourfaire resurgir « un passé mort arabo-berbère xi » <!--[if !supportFootnotes]-->[xi]<!--[endif]-->.
Il est vrai que, dans bien nombre de ces œuvres, elle donne place aux sons, à la sonorité (sororité) et aux voix. Elle donne de l'épaisseur à la voix, aux voix féminines qui lui sont chères et à chair. Elle s’enveloppe de ces voix comme d’unvoilepour faire parti d’un groupe, elle « expulsée » dès l’âge de « douze ans de ce théâtre des aveux féminins » (Ibid., p.223). Ces voix qui redeviennent « Le murmure des compagnes cloitrées », sont considérées comme son « feuillage » (Ibid., p303). Ellecreusela langue française pour faire résonner la perte des sons maternels et de son ascendance. Ellecreusela langue française comme témoin de cette coupure « Les blessures s’ouvrent, les veines pleurent, coule le sang de soi et des autres, qui n’a jamais séché.(Ibid., p.224) ». Comme témoin de cettepertepour « faire de la voix qui s’élance, puissante, âcre, vengeresse, écorchée, ou simplement nue, la xii seule consolation immédiate ». <!--[if !supportFootnotes]-->[xii]<!--[endif]--> Uneperteinfini, à l’infinialors même que l’élaboration du traumatisme serait une quête, une conquête, une reconquête de laperte« Laminage de ma culture orale en perdition (…) renvoie donc au xiii corps dépouillé de voix..» <!--[if !supportFootnotes]-->[xiii]<!--[endif]--> L’é(cri)tu(r)e permettrait alors, par ces voix fictives, de ramener l’autre qui se meurt en dehors, pour offrir « une seconde vie et nous donnez pour un temps l'illusion de nous délivrer de la mort? xiv ». <!--[if !supportFootnotes]-->[xiv]<!--[endif]-->
<!--[if !supportEndnotes]-->
<!--[endif]-->
i<!--[if !supportFootnotes]-->[i]<!--[endif]--> Assia Djebar,Nulle part dans la maison de mon père, Fayard, 2008, Paris, p.365.
ii<!--[if !supportFootnotes]-->[ii]<!--[endif]--> Hélène Cixous,Les rêveries de la femme sauvage, Galilée, Paris, p.126.
iii<!--[if !supportFootnotes]-->[iii]<!--[endif]-->Pontalis J.-B.,Traversée des ombres, Folio, 2003, p.76.
iv<!--[if !supportFootnotes]-->[iv]<!--[endif]--> Assia Djebar,Ces voix qui m’assiègent, Albin Michel, 1999, Paris, p.113.
v<!--[if !supportFootnotes]-->[v]<!--[endif]--> Assia Djebar,Femmes d’Alger dans leur appartement, Coll. Livres de Poche,éd. Albin Michel, 2002, Paris, p.256-257.
vi<!--[if !supportFootnotes]-->[vi]<!--[endif]--> Jacques Derrida,Le monolinguisme de l’autre, Galilée, Paris, 1996, p.50.
vii<!--[if !supportFootnotes]-->[vii]<!--[endif]--> Assia Djebar,Ces voix qui m’assiègent, op.cit, p.107.
viii<!--[if !supportFootnotes]-->[viii]<!--[endif]--> Assia Djebar,L’amour, la fantasia, Coll. Livres de Poche,éd. Albin Michel, 1995, Paris, p.13
ix<!--[if !supportFootnotes]-->[ix]<!--[endif]--> Assia Djebar,Ces voix qui m’assiègent, op.cit, p.48-49.
x<!--[if !supportFootnotes]-->[x]<!--[endif]--> Assia Djebar,L’amour, la fantasia, op.cit, p.69.
xi<!--[if !supportFootnotes]-->[xi]<!--[endif]--> Assia Djebar,Ces voix qui m’assiègent, op.cit, p.48.
xii<!--[if !supportFootnotes]-->[xii]<!--[endif]--> Assia Djebar,Ces voix qui m’assiègent, op.cit, p.75.
xiii<!--[if !supportFootnotes]-->[xiii]<!--[endif]--> Assia Djebar,L’amour, la fantasia, op.cit, p.224.
xiv<!--[if !supportFootnotes]-->[xiv]<!--[endif]--> Pontalis J.-B.,Le dormeuréveillé,Mercure de France, 2006, p.95
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