Une météorite originaire de Mars & La première roche inhabituelle sur Mars
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La météorite tombée au beau milieu du désert dans le sud du Maroc en juillet 2011 est issue de la planète Mars. C'est ce que confirme un groupe de scientifiques dont les conclusions apparaissent dans la revue Science publiée vendredi.
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La première roche analysée sur Mars par deux des instruments du robot américain Curiosity a une composition inhabituelle comparativement à ce qui était connu jusqu'alors sur la planète rouge, ont indiqué, jeudi 11 octobre, des scientifiques de la mission. La composition de cette roche de la taille d'un ballon de football ressemble à celles – rares mais connues sur la Terre – qui proviennent de volcans.
Trente ans. C’est l’objectif que s’est donné la Nasa pour envoyer un homme fouler le sol de la planète Mars. Nous pouvons imaginer qu’en 2037, nous assisterons, devant notre écran de télévision, une canette de bière à la main, à la découverte d’un nouveau monde.
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Extrait

Une météorite tombée au Maroc originaire de Mars
Première publication 11 octobre 2012 à 19h36
Crédit photo : AFP
TVA Nouvelles
La météorite tombée au beau milieu du désert dans le sud du Marocen juillet 2011 est issue de la planète Mars. C'est ce que conIrme un groupe de scientiIques dont les conclusions apparaissent dans la revueSciencepubliée vendredi.
La météorite baptisée Tissint devient ainsi le cinquième astéroïde martien dont l'entrée dans l'atmosphère ait été observée en temps réel, rapporte leNouvel Observateur. Le dernier évènement du genre s'était produit en 1962.
(AFP)
Cette météorite, qui est restée trois mois dans le désert avant d'être retrouvée, est très peu endommagée, permettant ainsi aux chercheurs d'efectuer des analyses très poussées sur le matériau.
La pierre martienne contient notamment des petites billes et des veines de verre noir, résultat de la onte de la roche au moment d'un choc subi sur Mars.
La pierre aurait ainsi été éjectée de la planète rouge il y a environ 700 000 ans. Elle est ensuite restée en orbite autour du Soleil avant d'entrer dans l'orbite terrestre.
En 1980, EETA 79001, une météorite du même type avait été retrouvée en Antarctique. Elle avait touteois atterri sur Terre plusieurs milliers d'années avant d'être découverte.
Plusieurs équipes de scientiIques travaillent actuellement sur Tissint et d'autres publications pourraient suivre au cours des prochains mois.
La première roche analysée par le robot Curiosity inhabituelle sur Mars
Le Monde.r
La première roche analysée sur Mars par deux des instruments du robot américain Curiosity a une composition inhabituelle comparativement à ce qui était connu jusqu'alors sur laplanèterouge, ont indiqué, jeudi 11 octobre, des scientiIques de la mission. La composition de cette roche de la taille d'un ballon deootballressemble à celles – rares mais connues sur la Terre – qui proviennent de volcans.
"Cette roche est très similaire dans sa composition chimique d'un type derochertrouvé dans de nombreuses régions volcaniques", a expliqué lors d'une téléconérence de presse Edward Stolper, de l'institut de technologie de Caliornie et un des principaux scientiIques de la mission Curiosity."Mais avec seulement un spécimen martien de ce type à ce stade, c'est diIcile desavoirsi le même processus que celui connu sur le Terre a produit cette roche", a-t-il dit tout en ajoutant que"c'est une hypothèse logique pourexpliquerson origine". Sur la Terre, ces roches se sont généralement ormées dans le manteau de la planète sous la croûte àpartirde la cristallisation de magma relativement riche en eau sous de très ortes pressions, a expliqué le scientiIque.
BîENTÔT LA PREMîÈRE ANALYSE DE SABLE MARTîEN
La roche, baptisée"Jake Matijevic", a été examinée à distance par le spectromètre à rayon X de particules Alpha (APXS) monté sur le bras robotisé du robot ainsi que par son laser dit ChemCam perché sur le haut de son mât. Curiosity, muni au total de dix instruments
scientiIques, va également bientôtanalyserla composition du premier prélèvement de sable martien. Le robot qui s'était arrêté sur un amas de sable avait prélevé un premier échantillon du sol aIn denettoyeret detesterson matériel de prélèvement géologique.
La NASA a également déterminé que l'objet brillant observé sur le sol près du robot il y a quelques jours n'était qu'un morceau de plastique venant d'une protection qui ne compromet en rien son onctionnement comme cela avait été craint.
D'une durée de deux ans minimum, la mission de Curiosity, d'un coût de 2,5 milliards de dollars, a pour objecti d'explorerla planète rouge et d'essayerde déterminer si les conditions ont pu dans le passé y être propices ou non à la vie microbienne. Curiosity, qui pèse une tonne et compte six roues, s'était posé le 6 août dans le cratère Gale sur l'équateur de Mars à huit kilomètres du mont Sharp, une montagne de 5 000 mètres de haut, destination Inale du robot.
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NASA rover returns voice and telephoto views rom Mars
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Before NASA’s Curiosity rover landed on Mars, the strata exposed in Mount Sharp were compared to those in the Grand Canyon of the western United States, shown here. Now that the rover has arrived, scientists are surprised by just how close the similarities between the two terrains are. The lower reaches of Mount Sharp form a succession of strata as thick as those exposed in the Grand Canyon, and with a diversity of colors to match, complete with buttes and mesas. The major diFerence is that the strata of the Grand Canyon are exposed along a great valley, whereas the strata of Mount Sharp are exposed along the Lanks of a great mountain. (Credit: NASA/JP-Caltech)
NASA’s Mars Curiosity hasdebutedthe Irst recorded human voice that has traveled from Earth to another planet and back.
“The knowledge we hope to gain from our observation and analysis of Gale Crater will tell us much about the possibility of life on Mars as well as the past and future possibilities for our own planet. Curiosity will bring beneIts to Earth and inspire a new generation of scientists and explorers, as it prepares the way for a human mission in the not too distant future,” Bolden said in the recorded message radioed to the rover on Mars and back to NASA’s Deep Space Network (DSN) on Earth.
The telephoto images beamed back to Earth show a scene of eroded knobs and gulches on a mountainside, with geological layering clearly exposed. The new views were taken by the 100-millimeter telephoto lens and the 34-milllimeter wide angle lens of the Mast Camera (Mastcam) instrument. Mastcam has photographed the lower slope of the nearby mountain called Mount Sharp.
“This is an area on Mount Sharp where Curiosity will go,” said Mastcam principal investigator Michael Malin, of Malin Space Science Systems in San Diego. “Those layers are our ultimate objective. The dark dune Ield is between us and those layers. ïn front of the dark sand you see redder sand, with a diFerent composition suggested by its diFerent color. The rocks in the foreground show diversity — some rounded, some angular, with diFerent histories. This is a very rich geological site to look at and eventually to drive through.”
Contraintes psychologiques de l’exploration spatiale
19 septembre, 2008
Zeitgeist
Trente ans. C’est l’objectif que s’est donné la Nasa pour envoyer un homme fouler le sol de la planète Mars. Nous pouvons imaginer qu’en 2037, nous assisterons, devant notre écran de télévision, une canette de bière à la main, à la découverte d’un nouveau monde.
Pour y parvenir, l’agence va procéder selon les étapes prévues par le projet Constellation dont l’objectif est, entre autres, la «colonisation de l’espace». ïl faudra d’abord terminer l’assemblage de l’ïSS (ïnternational Space Station) prévu pour mai 2010 et en proIter pour améliorer nos connaissances des eFets de l’apesanteur sur notre physionomie. Les Américains prévoient ensuite de tester leur nouveau moyen de transport spatial qui remplacera les navettes devenues obsolètes : la capsule d’habitation Orion (en hommage à l’une des navettes de2001de Kubrick) et son lanceur Arès. Cette otte nouvelle génération et son équipage partiront vers la Lune avant 2020 pour y construire une station pouvant accueillir les astronautes durant six mois, contre douze jours pour la plus longue des missions Apollo. Ensuite, direction la planète rouge.
La réussite de Constellation repose en théorie sur de nombreuses inconnues, en particulier le Inancement par le Congrès américain d’un tel projet sur une si longue période, mais techniquement la chose semble acquise. La question d’envoyer des hommes plutôt que des robots est également contestée. ïl s’agit, en partie, d’une volonté politique puisque les Américains ne sont pas les seuls à nourrir des ambitions de conquête spatiale. Les agences européenne (ESA) et russe (Roskosmos) développent ensemble un projet de transport concurrent (le CSTS). Les Chinois envoient trois taîkonautes à bord de leur navette Shenzou 7 le 25 septembre prochain. Japonais et Coréens prévoient d’envoyer des sondes sur la Lune dans la décennie. Les ïndiens planiIent une cinquantaine de missions d’ici 2015, y compris en direction de la Lune et de Mars.
Trois ans dans l’espace
Parmi ces facteurs politiques et technologiques dont dépend la conquête de Mars, un aspect fondamental de l’exploration planétaire reste méconnu : des êtres humains sont-ils prêts à réaliser un tel périple ? Evidemment, les candidats seront triés sur le volet pour leurs capacités intellectuelles, physiques et leur «équilibre» psychologique. Mais en route vers Mars, cet équilibre risque de devenir rapidement précaire et imprévisible. Voici la situation. Depuis la Lune, les astronautes des missions Apollo pouvaient admirer la Terre se lever à 384 000 kilomètres de là. ïls la voyaient en détail et pouvaient avoir une pensée émue et nostalgique pour leurs amis, leur famille et collègues. En cas de pépin, ils
rentraient à la maison en 4/5 jours («allo, Houston ?»). Depuis la station ïSS, la Terre est à seulement 400 kilomètres. Au moindre problème, vous sautez dans une capsule Soyouz et quelques heures plus tard vous êtes chez vous. L’orbite elliptique de Mars impose un voyage de 3 ans. Les astronautes décollent lorsque les deux planètes sont en opposition, c’est-à-dire les plus proches l’une de l’autre. A 4 ou 6, installés dans un module de 100m2 lancé à 25 fois la vitesse du son, il leur faudra environ 9 mois pour parcourir les 56 millions de kilomètres (minimum) qui les séparent de Mars. Sur place, ils devront attendre plus de 6 mois pour que les deux planètes soient de nouveau à bonne distance et bénéIcier de la meilleure orbite pour s’extraire de l’attraction martienne. Comptez 9 mois de retour. Le record du plus long vol spatial détenu par le russe Valeri Polyakov est de 437 jours (environ 14 mois). Ajoutons que sur Mars, la Terre apparat dans le ciel comme une étoile parmi les autres et que le décalage de communication avec la base est de 30 minutes. Jamais un homme n’aura été à ce point coupé de la Terre. Dans ces conditions, la réussite de la mission repose sur l’adaptation psychologique des êtres humains en milieu extrême.
Orion, le futur module d’habitation
Trois ans d’angoisse
Dans un article publié en mai 2008, le magazine Science & Vie (S&V) énumère les contraintes que subiront les futurs explorateurs.
L’isolement étant la première d’entre elles. C’est-à-dire plus de famille, plus d’amis et surtout, très peu de dérivatifs à la sphère professionnelle. (…) Pour Elisabeth Rosnet, du Laboratoire Stress et Société, « l’isolement d’un individu par rapport à son univers habituel limite les possibilités d’estime de soi. » Dans un
vaisseau en route vers Mars disparat la source de satisfaction qu’est l’interaction entre les sphères professionnelle, familiale et sociale. L’isolement peut également devenir critique en cas de drame personnel, par exemple le décès d’un proche. (…) audra-t-il cacher l’information ? N’en livrer qu’une version édulcorée ? Le deuxième facteur de comportement inadapté, c’est le conInement. Avec son corollaire : l’obligation de vivre en permanence sous le regard des autres. (…) La question de l’activité est la troisième source d’éventuels problèmes. Si les astronautes habitués à des missions courtes sont plutôt en surcharge de travail, une mission longue est, à l’inverse, synonyme de sous activité. « Cela peut être terrible, indique Elisabeth Rosnet. Car moins on a de choses à faire, plus on a de temps pour penser.
Lors des entretiens de médecine aérospatiale de Megève, Patrick Clervoy, psychiatre au service de santé des armées ajoute que (Le igaro, 03/09/2008) :
Le spationaute au long cours pourrait se demander : «Qu’est ce que je suis venu faire ici ?» Parmi les possibilités de réponses à ces comportements, la créativité reste tributaire du contexte très technique de la mission. Pas d’épanouissement possible.
Evidemment, avant Gagarine, ernand de Magellan, James Cook, Vasco de Gama, Christophe Colomb ou David Livingstone et bien d’autres «découvreurs» se sont posés la même question et ont expérimenté l’inconnu, l’isolement, le doute, la superstition… Les mutineries, coups de folie, les maladies jalonnent l’histoire de l’exploration maritime et aérospatiale. Pour tenter de comprendre et d’anticiper les « pétages de plombs », les scientiIques observent les situations s’approchant au maximum du voyage planétaire. Les anciennes missions dans l’espace bien sûr, mais aussi la vie à bord des sous-marins, des plates-formes oF-shore, dans les prisons (mais les prisonniers sont contraints)…
Le must, c’est la station scientiIque franco-italienne Concordia en Antarctique, précise S&V. Totalement inaccessible pendant l’hiver austral, cette base est un des lieux au monde les plus isolés. Une aubaine, selon Karine Weiss, chercheuse associée au Laboratoire de psychologie environnementale à Paris : « Les similitudes entre Concordia et un futur vol vers Mars, c’est d’abord la monotonie, le fait qu’il n’y ait rien à l’extérieur, mais aussi qu’il soit très dicile de sortir. » (…) ïl est arrivé que certains sortent seuls et sans radio, parce qu’ils avaient tout à coup l’impression de matriser leur environnement. Et l’un d’eux a refusé de faire un travail, même s’il savait que son attitude aurait des répercussions sur la vie du groupe.
a station Concordia
La composition de l’équipage est au centre des interrogations. S&V :
Les dicultés liées au multiculturalisme sont inhérentes aux missions extrêmes. Car il n’est pas sans causer au quotidien de petites incompréhensions pouvant venir grossir le stress collectif. Un seul exemple tiré de l’hivernage à Concordia ayant eu lieu durant la dernière Coupe du monde de football. Alors que les rançais ont pour habitude de regarder les matchs en les commentant abondamment, les ïtaliens préfèrent le silence. Cela n’a l’air de rien, mais ajouté à tout le reste, cette subtilité a éprouvé l’équipe de chercheurs.
L’anecdote est parlante. Patrick Clervoy précise (Le igaro, 03/09/2008) :
L’équipage idéal se compose de quatre à neuf personnes aIn de reproduire une « microsociété ». Trois couples leur paraissent être le bon équilibre aIn d’instaurer une harmonie de groupe sans aller toutefois jusqu’au mini village. La conIguration « sous-marin nucléaire » avec sa forte hiérarchie militaire dans laquelle un recours à la force permet de résoudre un conit ne peut être reproduite dans l’espace. A défaut d’un commandement structuré, une équipe soudée par la conIance mutuelle s’avère nécessaire autour d’un leader incontesté. En revanche, les équipages à deux ou trois semblent être la pire formule. Un binôme russe d’une mission Mir s’était fâché et ne se parlait plus. Le centre de contrôle à terre qui avait perçu ce malaise avait du recourir à un stratagème — commettre une erreur anodine — pour que les deux spationautes se réconcilient.
ïngérable quand on est sur Mars.
Autres solutions pour analyser les comportements, les scientiIques expérimentent des simulations de conInement. En 2009, deux cobayes Européens et quatre Russes participeront à l’expérience Mars 500. ïls seront enfermés durant 520 jours dans un espace clos de 200m2 sans fenêtres. Comme dans un vaisseau, les communications avec l’extérieur seront décalées d’une vingtaine de minutes. Pour Antonio Guell du CNES (Centre Nationale d’Etudes Spatiales) :
…l’aspect psychologique, c’est une décennie de travail devant nous, avec au moins une dizaine d’expériences de conInement.
inalement, le plus excitant dans l’exploration martienne, ce n’est pas tant la découverte d’un monde que des dizaines de sondes nous ont déjà dévoilé, mais plutôt l’insondable folie des hommes qui fouleront son sol. En cela, les futurs « martiens » seront les dignes héritiers des découvreurs des anciens temps.
The Mars Society et le site Planète Mars proposent unechronologie détaillée de la future exploration humaine de Mars en ash et en français.
A lire, toujours sur le très complet site Planète Mars, ledossier Mars Direct.
Orion: le futurANaAStarolpxelednoiéhvdeulic.
TheHaughton-Mars Project, simulation d’une base martienne en Arctique.
a base franco-italienneoCcnaordiau cœur de l’Antarctique.
Colonisation de l'espace
Pour les autres signiIcations, voircolonisation de l'espace en Iction.
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