Version française - L'objectif général de l'unité 666 est de mieux ...

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Version française - L'objectif général de l'unité 666 est de mieux ...

Informations

• Publié par: oruxuqel
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• Langue: Français

Extrait

Unité

INSERM

666

projet scientifique

Directeur : Jean-Marie DANION

Physiopathologie Clinique et Expérimentale

de la Schizophrénie

Clinique Psychiatrique

Hôpitaux Universitaires de Strasbourg

1 place de l’Hôpital – BP 426

67091 STRASBOURG cedex

Tél : [phone]

Fax : [phone]

[e-mail]

Administration Déléguée Régionale

Alsace, Bourgogne, Lorraine, Champagne-Ardenne,

Franche-Comté

En partenariat avec

l’

Université Louis Pasteur

IFR de rattachement :

37 - Neurosciences

Equipe 1

:

Physiopathologie clinique de la schizophrénie

Responsable : Anne Giersch, CR1 Inserm

Equipe 2

:

Conséquences neurobiologiques et

comportementales de dysconnexions cérébrales

Responsable : Guy Sandner, Professeur des Universités -

Praticien Hospitalier

Equipe 3

:

Anomalies anatomiques et fonctionnelles du

développement cérébral associées à une dysconnexion

précoce

Responsable : Astrid Nehlig, DR2 Inserm

L’objectif général de l’unité 666 est de mieux comprendre la physiopathologie de la schizophrénie et

de développer des thérapeutiques innovantes. La schizophrénie représente un problème de santé

publique majeur. Un pour cent de la population générale souffre de cette maladie, soit environ 600

000 patients en France, et ce chiffre atteint cinq pour cent si l’on prend en compte les troubles

apparentés. La maladie débute généralement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte et évolue

de manière chronique la vie durant. La maladie est à l’origine d’une désinsertion sociale et

professionnelle dont le coût humain pour le patient et son entourage, et le coût financier pour la

société sont considérables. La schizophrénie est aujourd’hui considérée comme la résultante de

l’interaction entre une vulnérabilité d’origine génétique et des facteurs environnementaux

métaboliques, toxiques, lésionnels, psychologiques et sociologiques s’exerçant lors de certaines

périodes critiques comme la prénatalité, la périnatalité et l’adolescence. La question de savoir si la

schizophrénie constitue une maladie unique ou un ensemble de maladies reste actuellement sans

réponse.

Notre projet repose sur l’hypothèse selon laquelle la schizophrénie s’expliquerait par un mécanisme

physiopathologique commun à ses différentes formes cliniques et étiologiques, une perturbation de

l’intégration cérébrale fonctionnelle consécutive à un trouble de la connectivité cérébrale. Il s’agit de

construire une représentation physiopathologique intégrée de la schizophrénie prenant en compte à

la fois l’origine développementale de la maladie, les troubles cognitifs et cliniques, et l’existence d’un

dysfonctionnement des systèmes dopaminergiques striataux et des systèmes thalamo-corticaux.

Pluridisciplinaires, les recherches sont menées en clinique et chez l’animal.

Physiopathologie clinique

. Nos travaux antérieurs ont permis de reformuler la clinique

psychiatrique traditionnelle à l’aide des concepts et des méthodes des neurosciences cognitives, une

condition préalable au développement de la physiopathologie de la schizophrénie. Ils ont été

consacrés à l’étude des troubles cognitifs qui accompagnent la schizophrénie. Ces troubles

constituent un niveau d’analyse privilégié en ce qu’ils permettent d’établir des liens entre les niveaux

d’analyse biologique et clinique, et de mener des recherches cliniques et expérimentales

complémentaires fondées sur la notion d’un continuum entre l’homme et l’animal. Nos travaux ont contribué à