BILAN 2009 2010 FRANCAIS 1
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BILAN 2009 2010 FRANCAIS 1

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Langue Français

Extrait

Othman CHAABANE IEN EG. Lettres-histoire géographie. Académie de CAEN.
Page 1 sur 3
Le nouveau programme de lettres
En Seconde Bac Pro
Bilan des réunions d’équipe et des inspections individuelles
A propos de la mise en oeuvre des nouveaux programmes de lettres en 2de bac pro, les professeurs rencontrés au
cours de l’année 2009-2010 évoquent, souvent, un renouvellement de l’intérêt, une curiosité stimulée et une
appétence nouvelle des élèves. Ce qui vient en premier lieu, c’est l’ouverture culturelle que ces nouveaux
programmes permettent
,
de même que la grande souplesse d’entrée dans chaque objet d’étude.
Cependant, quelques questions récurrentes témoignent de difficultés qui restent à surmonter
dont on peut citer :
- la confusion qui s’opère parfois entre
« objet d’étude »
et séquence ou encore thème,
- une volonté d’apporter beaucoup de connaissances si bien qu’il se crée un déséquilibre dans le traitement des
objets d’étude,
- le manque d’appui sur les trois
« interrogations »
qui accompagnent chaque objet d’étude, aussi bien dans les
approches didactiques que dans les démarches pédagogiques,
- une certaine gêne face aux périodes ou
« champs littéraires »
inscrits en référence de chaque objet d’étude,
- l’entrée par le lexique et, plus généralement, l’articulation de séances d’étude de la langue avec l’objet d’étude.
I. La mise en oeuvre du programme
Le professeur planifie la progression pédagogique annuelle de sa classe, en prévoyant un nombre de séquences
approprié à son public, et en abordant dans l’ordre qui lui convient,
chaque objet d’étude au moins 2 fois (lecture
d’une oeuvre longue, étude d’un groupement de textes) ; l’objectif étant de permettre à l’élève de se forger un
jugement (confrontation avec des productions de différentes époques et avec d’autres avis, d’autres jugements) et
de l’exprimer en argumentant à l’oral et à l’écrit. Les trois objets d’étude de la classe de seconde se prêtent à toutes
les combinaisons possibles lors de la programmation ; ils permettent d’aborder des thèmes différents en variant les
supports (textes, images…) et en travaillant sur les compétences orales et celles de lecture et
d’écriture.
A ce propos, les connaissances sont des outils et non pas des fins en soi, qui servent à développer les compétences
des élèves
à se situer dans le monde, à lire et à écrire ce qu’ils ont à dire. Il convient donc de penser l’enseignement
dispensé en termes de compétences et non pas en termes de contenus. Cela permet de ne pas privilégier un objet
d’étude au détriment des deux autres et de rester centré sur les acquisitions de l’élève. On perd de vue l’élève si on
entre par les contenus ; c’est à dire, si on ne tient pas compte de ses compétences ni de ses besoins ; cela est
particulièrement vrai dans les classes où l’hétérogénéité est plus grande.
Entrer par les connaissances donne l’impression que le programme est trop ambitieux. Il faut l’aborder sous l’angle
de la complexité : capacités, connaissances et attitudes. De quelles capacités, connaissances et attitudes, à l’écrit, à
l’oral, en langue… les élèves ont besoin
pour réaliser une situation d’apprentissage du côté des élèves ?
1. La pratique de la lecture
Le professeur fait étudier des extraits dans un groupement de textes (ou de documents) et des oeuvres intégrales ; il
peut proposer un parcours de lecture dans une oeuvre, une lecture documentaire, cursive ou même personnelle.
Les supports de lecture : textes littéraires des différents genres, textes non littéraires, images fixes ou en
mouvement, oeuvres picturales.
En veillant à ne pas décourager l’élève, il ne faut pas craindre de lui proposer des oeuvres qui résistent. Il faut que
l’élève sorte de la salle de cours avec l’idée qu’il vient d’apprendre quelque chose de nouveau, d’inédit, qui le
nourrit intellectuellement, qui lui donne envie d’aller plus loin et qui l’aide à construire sa personnalité.
2. Champ littéraire, champ linguistique
Faut-il suivre à la lettre la périodisation proposée ? La réponse est qu’il ne faut pas s’enfermer dans un champ. Des
textes d’époques et de genres différents peuvent être mis en parallèle sur des mêmes questions.
De même, s’agissant du champ linguistique, souvent, les professeurs se sont posé cette question : comment
articuler les attentes qui concernent la langue et ce qu’on fait par ailleurs ? Pour répondre, il ne faut pas perdre de
vue que les compétences linguistiques doivent être au coeur des programmes. Par exemple, dans l’objet d’étude
« des goûts et des couleurs, discutons – en ! »
, le lexique doit aider les élèves à formuler une appréciation
esthétique pour dépasser le « j’aime / je n’aime pas ». Les connaissances culturelles modifient ainsi le rapport au
beau des élèves, leur jugement.
De quoi l’élève a t-il besoin en dehors de l’école ? qu’est-ce qui peut être généralisable ailleurs ? Quel outil de
langue lui donner ? Prenons l’exemple de la prise de notes : ce ne sont pas des procédures d’abréviation qu’il faut
donner à l’élève. Il s’agit de lui apprendre à repérer les mot clés, à nominaliser, etc. La question que l’enseignant
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