Carnet de voyage
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Fred & Karen 02-09-2006
Cheseaux-sur-Lausanne - Suisse Merci Gaby et Guillaume Laissez-moi vous parler de Gaby et Guillaume, c’est un couple d’amis chers que nous connaissons depuis quelques années. Suite à leur voyage de noce au Laos, ils sont revenus enchantés. Cet enchantement s’est vite transformé en rêve et voilà qu’ils ont décidé d’aller s’y installer de manière permanente, si ce n’est définitive. Jusque là, que de bonnes nouvelles ! Avant de partir, nous nous sommes vus pour les «au revoir». Avant de quitter la maison, cette petite phrase : «on vous attend au Laos». Seul petit problème, l’Asie n’est pas au programme ! Mais l’invitation étant tentante, nous décidons que ce serait effectivement une bonne idée d’aller passer quelques semaines au Laos avec nos deux amis. Discussions sur le pays à «éliminer» du trajet, victime : la Nouvelle-Zélande ! Comment se rendre de l’Afrique du Sud au Laos ? Il n’existe pas de vol direct, en tout cas pas avec l’alliance…Il faut se rendre à Hongkong, puis à Hanoi. Pour repartir vers l’Australie, il faut voler jusqu’à Bangkok et encore vers Singapore. Ces noms nous font rêver, nous appellent, en tout cas Fred, nous pensons à la différence de budget, aux économies, mais nous pensons également que l’Australie est belle, attirante, même. Finalement, nous sommes en plein doute, allons-nous changer tous nos plans ou juste nous « contenter » de Luang Prabang et ses alentours ? Nous pensions notre itinéraire arrêté, mais nous nous rendons compte qu’un voyage n’est jamais quelque chose de fixe, ne serait-ce qu’à cause de sa nature même ! Merci à nos deux amis de nous le rappeler ! =0) Cheseaux-sur-Lausanne - Suisse Karen & Fred 22-10-2006 J-285 Le blog a bien avancé grâce aux vacances d’automne, la liste de matériel est prête, les pays qui auront l’honneur de nous recevoir ont été sévèrement sélectionnés et un deuxième tour du monde planifié pour les perdants du premier tour ! The winners are : Sénégal, Mali, Burkina Faso, Afrique du Sud, Hong Kong, Thailande, Laos, Singapour, Australie, Polynésie française, Île de Pâques, Chili, Argentine, Bolivie, Pérou (avec incursion en Uruguay et au Paraguay). Cheseaux-sur-Lausanne - Suisse F & K 09-01-2007 Ca y est ! 2007 démarre sur les chapeaux de roue ! Après une prise de conscience, du genre, « mais bon sang, dans 7 mois on sera partis et on aura plus de maison », on vient de commander nos premiers billets d’avion ! Genève-Dakar, pour le 4 août 2007 à 13h50 ! On sait tout, notre fabuleux voyage commencera à 13h50, un samedi, par le vol AT 933 ! Suite du voyage avec petite escapade par chez nous, le vendredi 26 octobre, pour un week-end. Ce retour se fera par le vol le plus pourri de toute l’histoire de l’aviation civile, jugez plutôt : Départ de Bamako, 3h30 du mat’( Bonjour les yeux collés !!), arrivée à Casablanca à 6h55 pour un p’tit déj prolongé jusqu’à 15h20, heure de départ pour Genève, Où nous atterrirons finalement à 20h05. Temps du voyage : 19heures !!! (On aurait meilleur temps de revenir à la nage…) Cheseaux-sur-Lausanne - Suisse
Fred & Karen 25-04-2007
Cheseaux-sur-Lausanne - Suisse Fred et Karen 06-07-2007 On s'était dit qu'on allait écrire régulièrement pour confier nos états d'âme. Et là, il faut le dire, on est à moins d'un mois du départ et on a pas tellement tenu cet engagement. Fred est en vacances depuis ce matin, hier, il a eu la cérémonie de promotions de ses élèves...très émouvant de dire aurevoir à ses petits! Il ne leur reste plus maintenant qu'à faire ce qu'il faut (ce que nous savons tous être super facile!) Les billets sont là, tous les billets! on se trimbale des cartes pour chaque vol. Ca fait vraiment bizarre de lire les destinations sur ces billets, Fred regardait Karen pendant que Murielle (de l'agence de voyage) égrénait les destinations...Il n'y croyait pas vraiment... Mais oui, moins d'un mois!
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Dakar - Sénégal Karen & Fred 07-08-2007 on fait sans les accents, c'est plus simple!! Arrivee avec une heure de retard a l'aeroport de dakar. On passe la douane, tout se passe bien. On recupere les bagages, tout se passe bien... Normalement, il devait y avoir quelqu'un de l'hotel qui nous attendrait. Au final, personne!! ou si ce n'est un comite d'accueil de 150 autochtones prets a tout pour du change, un taxi, porter nos bagages ou nous fournir un hotel...des abeilles sur un pot de miel!! On etait un peu nerveux, parce qu'au milieu de cette cohue, difficile de savoir ce qu'il faut faire et ou il faut aller. Finalement, un type s'est agrippe a nous et nous a "aides" a trouver un taxi. Les taxis aussi, c'etait la folie, dans tous les sens, de vieux engins grincants. Finalement, nous avons reussi a rejoindre notre hotel, la Brazzerade, ou nous avons appris qu'ils n'avaient effectivement envoye personne! il parait que c'est une erreur de l'informaticien qui n'a pas transmis la reservation de chauffeur. Le seul probleme, c'est qu'on a pas vu d'informaticien... On est alles visiter le village de N'gor, mais attention! Ca n'a rien a voir avec les villages que l'on connait: tres destabilisants ces blocs de beton en guise de maison, ses ruelles poussiereuses et ses dechets trainant partout...Pour la visite, nous avons eu droit a deux guides locaux qui nous ont expliques le fonctionnement de cette cite traditionnelle...c'etait bien enrichissant, surtout pour eux a la fin! On a vraiment l'impression d'etre sur une autre planete, il n'y a aucun repere possible, tout est different...les odeurs, les villages, les gens, la chaleur, la proprete, etc... On s'habitue peu a peu, meme si pour l'instant on en prend plein la figure...en plus, difficile de faire croire qu'on est pas des touristes :0) (ici, on dit des "toubabs")  Goree - Sénégal Fred & Karen 09-08-2007 Nous avons passé deux jours à Dakar. Ca nous a suffit ! La ville ne semble appartenir qu’aux rabatteurs et aux escrocs à la petite semaine. Impossible de faire deux mètres sans être sollicités. Nous ne sortions que lorsque c’était nécessaire et nous avons rapidement pris le large vers l’île de Gorée à trois kilomètres au large de Dakar. C’est une ile qui a servi au transit des esclaves lors de la traite négrière. Sur cette ile, il n’y a pas une voiture, pas une route, les maisons sont colorées et les rues décorées par l’artisanat local : bijoux, tableaux, statuettes. Ici, la sérénité règne, les vendeurs sont moins agressifs qu’en ville. Karen a marchandé son premier collier, elle l’a obtenu à 2500 CFA alors qu’elle était prête à mettre 3000 !!! Dommage qu’on ne fasse qu’une nuit, car on se sent très bien à la pension Keur Beer, chez Loulou… Nous avons visité la Maison des esclaves, l’endroit où ils enfermaient les autochtones sur le point d’être envoyé vers le nouveau monde. Ca nous a retournés l’estomac et tiré quelques larmes. Les cellules semblent avoir gardé toute la tristesse de ces pauvres gens ! PS : on l’attendait, elle est enfin là, la turista ! Toubab Dialao - Sénégal Fred & Karen 12-08-2007 Nouveau lieu, nous voilà à Toubab Dialao à une soixantaine de kilomètres de Dakar. Toubab, signifie blanc, et ici, il n’y a que ça ; Nous sommes dans un complexe qui semble avoir été érigé à la gloire de Gaudi ; de la mosaïque, des coquillages, des formes psychédéliques. Nous sommes sur une falaise surplombant l’océan et il faut emprunter un petit escalier pour se rendre sur la petite plage de l’hôtel. C’est très beau, Fred pense que le paradis doit ressembler un peu à cet endroit. Les journées se passent tranquillement : baignades, lecture et yatzees endiablés. Nous avons fait la connaissance de Djibril, avec qui on a partagé notre premier café Touba (café aromatisé aux épices et très sucré). C’est le premier Sénégalais avec qui on partage un truc et qui nous le fait pas payer ! Joal / Fadiout - Sénégal Fred & Karen 14-08-2007 Nous avions réservé un taxi privé qui devait nous emmener tout tranquillement dans la ville de Joal-Fadiout. Suite aux pluies abondantes sur Dakar, le taxi n’a pas pu venir jusqu’à Toubab. Le destin a donc décidé que nous prendrions les transports publics. Finis les petits transferts pénards porte à porte. Nous nous sommes donc rendus à la gare routière où nous avons pris un notre premier Ndiaga Ndiaye (petit bus de 32 places et 42 passagers, s’arrêtant à toutes les cases). On vous en dira plus une prochaine fois sur ce mode de transport, car il y a plein de choses à dire… Nous sommes arrivés à Mbour et nous avons quand même pris un taxi rien que pour nous jusqu’à Joal, notre courage ayant atteint ses limites. On a trouvé le gîte au Relais 114 , pas grand-chose à voir avec le Sobo Bade de Toubab, mais le fils du patron amène beaucoup de couleurs dans ce lieu ! Il s’appelle Yassin et il nous a organisé un super tour de trois jours dans le Sine Saloum dont nous parlerons plus loin. Nous sommes allés visiter l'île de Fadiout qui a la particularité d'être tout en coquillage, des mètres et des mètres cubes de Page 2/74
coquilles vides...des siècles d'ingurgitation de ces bébêtes qui ont donné des rues en coquillages. On a l'impression d'être chez Nemo. Fadiout, c'est 90% de chrétiens et 10% de musulmans, tous enterrés dans le même cimetierre en coquillages. On a vu le baobab sacré, 800 ans, les cases à palabres, les greniers à mil; On accède à l'île par un long ponton de bois. PS : la turista va mieux grâce au jus de Bouye (fruit du Baobab). Sine Saloum - Sénégal Fred & Karen 16-08-2007 Ce matin, départ à 10h30 précises à peu près (comme nous l’a dit notre guide Yassin)… de Joal…direction la petite gare routière de Samba Dia, pour vivre notre première expérience en taxi sept places. Qu’est-ce qu’un taxi sept places ? Un Break Peugeot des années huitante (504), équipé d’un siège conducteur, de deux places devant ; donc, ça c’est normal… derrière, une banquette trois places ; et encore derrière, re-banquette de trois places (rajoutée dans le coffre en quelque sorte). Ce matin, notre sept places s’est mu en neuf places et nous sommes partis tout les 10 (sans compter le 11ème sur le toit qu’a fait qu’un p’tit bout), chauffeur compris sur la piste cahoteuse nous menant vers Ndangane. De là, nous avons pris une grande pirogue où nous n’étions que les trois. Arrivée au campement vers 13 heures, dans le bras de mer, c’est une nouvelle fois paradisiaque, un campement de cases et des hamacs, mangrove partout, propreté, en pleine brousse et plein d’oiseaux. Malheureusement, Karen n’en a pas tant profité, car elle était bien malade. Nous subodorons une intoxication alimentaire due à un poisson douteux (poissonnerie d’Ordralfabetix ?). Elle n’a pas pu non plus profité de la visite du village de Mar Lodj… avec le mythique Picasso, alcoolique et guide à ses heures qui a eu la générosité de nous inviter chez lui pour qu’on lui paie un verre plus cher qu’ailleurs et qui a ensuite bu plus que de raison et qui a mis un pain à son cousin qui est tombé raide… charmante image d’une famille africaine ! Dionewar - Sénégal Fred & Karen 18-08-2007 17 août, vers 9 heures, départ de Mar Lodj après une nuit d’orage et de magnifiques éclairs. Au réveil, Karen ne se sent pas mieux, elle est toute faible. On prend quand même la pirogue à destination de l’île de Dionewar. Quelques heures paisibles sur les eaux du Sine Saloum, à se laisser porter et à prendre le soleil. Pour Karen, c’est moins paisible…le petit déjeuner semble ne pas tenir en place et elle ne goûte guère les clapotis de l’onde bleue. Elle aurait pu, à tout moment, rendre à la nature, la tranche de pain du matin. Proches du but, nous nous arrêtons dans un village duquel nous devions aller visiter les Bolongs (rivière en mandingue, désigne les petits cours d’eau NDLR). Mais de Bolongs, il n’y eut point… La pauvre Doumdoum se sentait trop mal pour que nous nous attardions dans ce lieu. Yassin a semblé fort déçu, mais il a compati à la douleur abdominale de sa cliente. Approchant de l’île de Dionewar, ce même Yassin nous apprend qu’un raz-de-marée a ravagé une digue naturelle qui se trouvait plus loin au large et que depuis lors, les vagues battent la côte, permettant à la mer de gagner peu à peu du terrain, abattant même les baobabs côtiers ( désolant spectacle que celui d’un baobab à terre). De fait, l’accostage s’est avéré plutôt sportif : arrivés sur la plage, le piroguier nous pressa de descendre de la pirogue car la marée montante la secouait de manière inquiétante… Karen fut projetée sur l’un des bancs latéraux… Quand soudain, à force d’être secouée par les vagues, la pirogue chavira, projetant ses occupants et son contenu par-dessus bord. Le pauvre Alex (ami de Yassin) a bien failli se transformer en crêpe. Tandis que le miraculé récupérait ce qui pouvait l’être, le piroguier, Yassin et Fred tentaient de remettre l’esquif à flot. Malgré l’aide de Karen (hélas affaiblie par les précédentes tribulations), nous n’y parvînmes pas. C’est alors que nous hélâmes quelque indigène se trouvant dans les parages (il s’avéra ensuite qu’il s’agissait de Lamin, le gérant de la maison et de Moussa, son ami). A force de pousser tous ensemble, l’embarcation a repris la mer et son pilote n’a pas demandé son reste avant de filer rapidement afin de trouver des courants plus cléments. Nous étions désormais seuls sur cette plage de sable fin parsemée de coquillages rabattus par la houle féroce. Nous nous dirigeâmes, trempés et encore sous le coup de l’émotion des ces instants pénibles vers ce qui allait alors être notre gîte pour la nuit à venir. REVENONS A UNE NARRATION PLUS CONVENTIONNELLE… La maison est une très grande case, dans laquelle se trouvent deux autres cases au toit de paille et servant de chambres. La maison étant en chantier depuis plusieurs années, il n’y a ni eau courante, ni électricité. Pourtant, l’endroit ne manque pas de charme, on a un peu l’impression d’être des Robinson. Cette case est posée seule sur le bord de mer au milieu des cocotiers et des baobabs. Pas âme qui vive à l’horizon…A peine arrivés, Doumdoum s’est couchée. Quant à Fred, il a bu le thé avec Lamin et Yassin. Ensuite, Fred est parti sur la plage. Comme il était difficile de se baigner à cause des coquillages qui niquent les pieds, il a marché le long de la plage, ce qui lui a permis de récolter un beau coup de soleil, mais au moins, il est un peu plus coloré maintenant. (Pardon Dav, mais on économise ta crème…). Sur le chemin de la plage, il s’est arrêté près du grand baobab et il a fait le vœu que Karen se remette vite (ici les baobabs sacrés sont capables d’exaucer les souhaits du cœur). Quand elle s’est réveillée de sa sieste, elle était guérie, c’est ça l’Afrique (CCA) et ses mystères. L’autre chambre était occupée par un couple de Français installés à Dakar depuis mars, Cécile et Xavier, des personnes bien cool comme celle que l’on a rencontré là-bas. Les repas se prenaient à l’africaine, assis autour du plat, on mange avec la main droite, tous dans le même plat et on a mangé des crevettes pêchées par nos courageux amis français. Fred qui aime manger comme un cochon, ça lui plaît bien. Page 3/74
Le samedi soir, retour vers Joal en passant par Djifer. Il a fallu héler une pirogue sur la plage pour quitter l’île. Ce qui a pris un certain temps.
Mbour - Sénégal Fred & Karen 19-08-2007 Dimanche matin, levés vers 9 heures, petit tour au marché avec Yassin, Fred s’est enfin acheté un jeans, il en rêvait de puis Dakar, ainsi qu’un polo Lacoste. Il a maintenant des habits normaux, c’est-à-dire qui ne font pas Dora l’exploratrice (même si ça fait plaisir au neveu…). Karen s’est acheté des tissus africains (of course) et elle s’est fait faire un pantalon et un chouette haut sur mesure par un tailleur de Mbour, la classe ! Nous sommes partis à Mbour car Yassin nous a invités aux fiançailles de sa petite sœur. Nous avons logé dans la maison de sa grand-mère, une vraie maison sénégalaise, avec des enfants qui courent partout, des moutons dans la cour et des toilettes turques sans papier toilette (il nous a expliqué comment faire sans papier, mais on a encore pas osé essayer…désolés Yass ;0) et un toit en tôle. Après nous avoir montré nos quartiers, direction la maison où se déroulaient les fiançailles. De la famille partout, 21 frères et sœurs ainsi que de nombreux oncles et tantes parés de beaux atours et nous…les seuls toubab du coin, pas très bien fringués… on a super bien mangé, un riz en sauce garni avec de la chèvre (MIAM !) ; Droit après, nous sommes allés passer l’après-midi sur la plage, emmenés par Yassin. On y a vu un des tout grands (dans les deux sens du terme) champion de lutte qui travaillait au bar où nous sommes allés. Ziguinchor - Sénégal Fred & Karen 22-08-2007 Levés à 6h30 pour prendre le 7 places direction la Casamance, au sud du Sénégal. On a longuement hésité à y aller à cause de la situation politique parfois instable. Mais aussi à cause de la réputation des douaniers gambiens, que l’on dit trop zélés et prompts à faire payer le passage au prix fort. (on est obligé de traverser la Gambie pour gagner du temps par la route). 7 heures du mat, nous sommes à la gare routière et nous laissons là notre nouvel ami Yassin qui s’est battu une dernière fois pour nous en négociant ferme le prix des bagages. On a passé de très bons moments avec lui, des heures à discuter, à nous expliquer plein de choses sur son pays. Salut Yass, tu vas nous manquer… Départ donc et voyage sans souci jusqu’à Kaolak, notre première étape. Dès la sortie de Kaolak, la route est toute pourrie, pleine de trous, si bien que les chauffeurs préfèrent rouler en dehors de la route ! (surprenant au début quand même). Arrivée à la première douane, personne ne doit sortir de la voiture à part les deux toubab de service…on se dit que ça va être pour notre pomme ! Mais non, un tampon du côté sénégalais, et un petit paiement de 1000 CFA du côté gambien à l’entrée et un autre 1000 à la sortie…rien de bien méchant. Une fois en Gambie, il faut prendre le bac pour traverser le fleuve. Sous un soleil de plomb, nous avons attendu avec impatience, accostés par les marchands se trouvant là et tout heureux de pouvoir trouver quelques boissons fraîches, payées une nouvelle fois trop cher. Il nous a fallu 9 heures pour parcourir la distance séparant Mbour de Ziguinchor. On avait hésité à remonter à Dakar pour prendre le bateau reliant la Casamance, mais nous avons appris ici que celui-ci est en cale sèche pour un mois au moins suite à une avarie technique. Ce qui modifie notre suite de voyage, car nous ne prendrons pas le train au départ de Dakar vers Bamako, mais nous nous rendrons qu Mali en voiture jusqu’à Kayes en passant par Tambacounda. A Ziguinchor, nous dormons au Relais de Santhiaba, dans une chambre sans intimité mais avec une douche qui fonctionne très bien et ça, ça n’a pas de prix. On y a trouvé un cyber qui fonctionne bien, du coup, on fait les mises à jour du blog… Départ demain pour Oussouye, la campagne casamançaise et quelques jours au vert…
Oussouye - Sénégal Fred & Karen 23-08-2007 On est arrivé bien tranquillement dans la petite gare routière d'Oussouye, une charmante commune rurale bien tranquille. On met les sacs au dos et on parcourt, sous le soleil,les 1500 mètres qui nous séparent du campement villageois. On rencontre des gens sur la route, qui nous souhaitent la bienvenue. On rencontre aussi des enfants, qui nous donnent la main et qui nous demandent des "tangan", c'est-à-dire des bonbons... On répond:"Pas de bonbons, c'est mauvais pour les dents!", mais ils comprennent pas...L'accueil au camp est très cordial; nous sommes accueillis par Flaubert et par Jean-Bernard, deux villageois travaillant là-bas. Nous logeons dans une case à deux étages typiques (une de celles dont nous avons évité la visite à Ziguinchor). La chambre est spartiate et un peu malodorante, mais nous sommes charmés par le décor sauvage qui nous entoure, ainis que par l'hospitalité des gens du lieu. le prix aussi nous a charmés, cinq fois moins cher que notre premier hôtel... Le principe du camp est simple, les employés sont payés par une partie des bénéfices et le reste sert à financer des projets communautaires. Nous sommes bien heureux de participer à ça. Petite info marrante: Fred a au moins trente piqûres de moustiques sur les pieds, le tout récolté en une seule soirée!! Voraces les bestioles!! Autre info marrante, quand nous sommes arrivés au campement, il a commencé à pleuvoir; et à l'inverse de chez nous, on nous a remerciés d'avoir amené la pluie avec nous. Il faut dire que leurs risières sont toute desséchées.
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Oussouye - Sénégal Fred & Karen 24-08-2007 Ce matin, levés à 9 heures (par de douces voix espagnoles faisant leurs vocalises sous notre fenêtre, déjà qu'on en a qu'une...)A peine le nez hors de la chambre, on rencontre Mamadou qui vend des objets artisanaux dans le camp (comme on en a déjà tant vu). Il nous invite chez lui et nous offre un jus de made (un cousin du tol, que nous ont fait goûter les villageois hier soir; un petit fruit super acide qui ressemble à une mandarine et qui n'a que des noyaux); Il était bien glacé et très bon! Il y avait là une petite fille, sa nièce, qui, la pauvre, n'avait jamais vu de Toubab, elle s'est mise à hurler dès que je lui ai fait coucou de la main...sa soeur la prend dans les bras, l'approche de nous gentiment, et dès que Karen approche la main pour lui faire une caresse: rebelotte et tympan crevé ;0) On a juste l'impression d'être des extra-terrestres...étonnant comme sensation! Aprés cet intermède apértival, Mamadou nous fait faire le tour du village et Fred se fait faire une petite coupe de cheveux (pas du tout style afro-bayfall). C'est sympa d'avoir passé un moment dans cette famille et aussi d'avoir rencontré leur voisin, un collègue à Fred, prof d'anglais. Oussouye - Sénégal Fred & Karen 25-08-2007 PENSEE: "Pourquoi les insectes nocturnes attirés par la lumière ne sont-ils pas diurnes?" Le sport national, après le foot, c'est la lutte. Nous sommes donc partis, à pieds, avec Mamadou, vers le village d'Emaye, distant de sept kilomètres d'Oussouye (c'est loin), pour suivre un beau match de lutte entre deux communes voisines. Les matches s'improvisent le jour-même. Une équipe challenger arrive dans le village en chantant et défie l'équipe locale. Cette dernière réunit ses champions et en avant les combats! Nous marchons donc sous le soleil et traversons des rizières asséchées (cf article précédent), des villages dans lesquels résonnent des chants, ainsi que des forêts denses. Nous cheminons sur une piste toute droite... Après nous ne savons combien d'heures de marche(une ???), nous rejoignons enfin la petite bourgade tant convoitée. Nous croisons des villageois marchant dans l'autre sens..."Que se passe-t-il donc?", nous demandons-nous l'air incrédule. La réponse coule de source: les matches sont terminés depuis deux minutes. La réaction de Fred a été à peu près celle-ci: aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh!!!!!! Parce que lui, forcément, il voulait pas y aller parce que trop loin à pieds, et une fois arrivés, rien à voir... Pour le retour, ça a été aussi sportif, puisqu'on est rentré sur le toit du bus qui avait amené les Espagnols au match. Du coup, on a pu voir des photos et se rendre compte qu'ils étaient sympas (pour des Espagnols ;0) Oussouye - Sénégal Fred & Karen  26-08-2007 Ce matin, on a décidé de partir en excursion à Mlomp, à une dizaine de kil d'ici. On a décidé de prendre Flaubert comme guide, histoire de donner un petit coup de pouce aux villageois... Départ donc à la gare routière pour prendre le bus. On attend, on attend... pas de voiture car? parait-il, les chauffeurs ne se bousculent pas au portillon pour aller bousiller leur véhicules sur la route Oussouye-Mlomp. Et là, une idée jaillit, comme ça: on pourrait y aller en VTT. LA bonne idée de cette journée...justement, près de la gare, Casamance VTT loue du matériel. Nous nous y rendons donc et prenons trois montures pour la demie journée (Flaubert est toujours là). La chaîne du vélo de Fred semble n'avoir jamais été graissée et il grince. Le VTT de Karen a le dérailleur suspect. Mais qu'importe? Nous sommes tout à la joie de pouvoir faire du sport! Comme il est déjà 11 heures et que le tarif demie-journée se termine à 15h30, le loueur nous propose gentiment de nous arranger pour le paiement à notre retour. Nous nous engageons donc gaiement sur les sentiers de la liberté et rejoignons la route cabossée conduisant à Mlomp. vingt mètres de goudron, puis plus, puis encore, puis plus, puis des trous, puis des bosses, puis des gouilles grandes comme le lac de Bret, ouille, ouille, ouille, on a mal au c... (derrière). Mais quelle ivresse que celle de l'air chaud nous battant le visage!! Parce que forcément, c'est presque midi et il doit faire à peu près 40 degrés... De chaque côté de la route, c'est la forêt dense (mais y a pas la musique). On arrive à Mlomp, quelque peu entamés par l'effort et nous ne sommes plus que fatigue et sueur...une petite boisson fraîche et hop! nous repartons vers le musée des fétiches diola (ethnie de Casamance). Le"musée" est en fait une case en feuille de palmier, sans toit dans laquelle sont accrochés des bricoles... un gamin qui semble avoir 15 ans nous sert de "guide". Voilà les objets qui ont marqué les esprits: Fétiche n°1: Un tas de sable durci que l'on trouve dans chaque maison diola. Sur ce tas de sable, on pose les objets de la personne qui décède dans la maison. Le premier bébé qui naîtra après le décès héritera de tous les biens posés-là car il est considéré comme étant la réincarnation de l'autre... Cela évite de se déchirer pour savoir qui héritera du morbier ou du pognon caché sous le lit (sauf qu'ici ils n'ont rien de tout cela...). Fétiche n°2: La lance ancestrale du grand chef de la tribu du coin, léguée tout exprès au musée. Le guide la manie avec élégance afin d'illustrer une scène de chasse typique. Et soudain...c'est le drame! En voulant planter la lance dans le sol d'un geste auguste, le guide brise l'objet sacré en deux! Ne se laissant pas démonter (lui!) par cette tragédie irréparable, il repose côte à côte les deux parties de la désormais double lance sacrée! Fétiche n°3: la calebasse à perles. Si une femme a un enfant mort-né ou qui meurt en bas-âge, son mari peut la répudier en Page 5/74
représailles (!). Elle doit se rendre dans une autre tribu. Si la tribu l'accepte, c'est cool pour elle. Sinon, si elle est rejetée, elle reçoit en lot de consolation une calebasse ornée de perles qu'elle devra désormais porter en permanence sur sa tête et dans laquelle, il pourra être déposée de la nourriture, au bon vouloir des autres... A noter que si une saleté tombe dans sa calebasse, elle n'a absolument pas le droit de l'enlever avec les mains et doit manger ladite saleté (ex: un oiseau farceur se soulageant à la perpendiculaire de la pauvre bannie). Au bout d'un certain temps, non précisé (peut-être quand elle a de la semoule plein les cheveux), elle peut retourner vers son mari... Comme vous l'aurez compris, on s'est bien amusé et la culture diola n'a plus de secret pour nous. Au moment de renfoucrcher nos biclous, nous sommes assaillis par une horde de garnements désireux de recevoir quelque présent: "donne-moi des bonbons, donne-moi ton vélo, donne-moi ceci, donne-moi cela!!" Pour nous remettre des émotions du musée, nous faisons un tour dans le coin et nous assistons même à un match de foot. Puis s'en vient déjà l'heure de rentrer. On se remet donc en route vers Oussouye. On parcourt 300 mètres et Karen déraille (ou plutôt son vélo); Flaubert, mécanicien sur bicyclette de formation accourt à la rescousse. Il tourne le dérailleur dans tous les sens, mais rin n'y fait. Quand soudain, surgissant de nulle part, arrivent deux autochtones, eux aussi rompus aux pannes de petite reine. Ca triture, ça manipule...et Flaubert parcourt même encore 50 mètres avec l'épave...Quelle n'est pas notre surprise de le voir ensuite avec le dérailleur dans la main, ce dernier s'étant désolidarisé du reste de l'engin. Il faut aller à Oussouye pour chercher le gars de l'agence, pour qu'il vienne récupérer ce maudit machin! Karen veut rester, elle est un peuy fatiguée...Flaubert et Fred s'y opposent: une femme, seule, au milieu de nulle part!? hors de question! Karen et Fred se mettent donc en selle; direction le secours...après bien des péripéties et sous une pluie battante, nous arrivons à destination, détrempés et épuisés... Finalement, le gars est retourné chercher notre guide et ils sont revenus sains et saufs! Est arrivé alors le moment de payer: en fait d'arrangement, on a payé trois journées complètes de location et on a dû s'estimer heureux de ne pas payer l'état de délabrement avancé du vélo de Karen!!! On avait bien la rage!!!
Cap Skirring - Sénégal
Fred & Karen 27-08-2007 Quand nous quittons Oussouye en ce beau matin du 27 août, nous ne savons pas si nous allons atterrir à Cap Skirring ou à l’Île de la Karabane ; en effet, nous avons décidé de laisser le destin choisir pour nous. Nous prendrons le premier bus qui est là lorsque nous arriverons à la gare routière. C’est lourdement chargés que nous quittons donc le campement villageois après avoir pris congé de tous nos nouveaux amis Oussouyens. A l’arrivée au bus, le suspens est à son comble… et c’est Cap Skirring qui l’emporte ! Nous embarquons donc dans le « bus » après avoir âprement négocié le prix de nos bagages sur le toit (ils nous demandaient plus cher pour eux sur le toit que pour nous dans le bus). Après un voyage de 40 minutes sous la pluie, nous arrivons à Cap ; tout au sud du Sénégal, près de la Guinée Bissau. Comme d’habitude, un taxi nous prend en charge et nous choisissons le campement Mballo pour poser nos sacs quelques jours. La pension est très bien et les chambres pas cher. De plus, nous sommes au bord de l’océan et la plage de sable blanc est gigantesque et bordée de palmiers…c’est cartepostalesque ! Le plus triste, c'est que c'est le jour de la rentrée...Fred pense alors à ses collègues qui lui manquent tant et à tout ce travail qu'il n'aura pas à faire... nostalgie... Comme une punition, il ne va pas y avoir que du beau temps, mais on va bien profiter du décor et de la gentillesse de Mamma Mballo et de sa bonne thiéboudienne! Dans le registre de la bonne gastronomie, il y a aussi le zébu que nous nous offrons et la seule et unique bouteille de vin jusqu'à maintenant. Pourquoi tant de luxe? Car nous fêtons nos trois ans d'épousaille...eh oui! déjà! Le temps est de la partie puisque la route est transformée en torrent furieux et que de fait, nous ne trouvons plus aucun taxi pour rentrer au campement. Heureusement, nous rencontrons deux Français très sympas (comme quoi...)qui nous ramènent en 4x4 jusque devant la porte.
Ile de la Karabane - Sénégal
Fred & Karen 31-08-2007 Après 4 jours tranquilles chez Mamma, nous nous mettons en route vers l’Île de la Karabane sur le fleuve Casamance. Nous retournons vers Oussouye (encore), d’où nous prenons un taxi sept places vers Elinkine. De là, il nous restera à prendre une pirogue jusqu’à l’île. Pour changer, il pleut. La route est défoncée et pleine de gouilles (flaques d’eau pour les Français). Le taxi ne s’embourbe pas et c’est un miracle ; parfois, il se contente juste de déraper un peu… C’est après un périple impressionnant que nous atteignons le petit village. La pirogue ne part pas avant 15 heures, il faut donc meubler jusque là. Ca tombe bien, on nous propose le thé. Il faut savoir que la séance du thé dure en moyenne deux heures parce qu’il le font bouillir trois fois.
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Un gigantesque orage éclate et les gens qui faisaient la prière courent de tous côtés afin de trouver un abri de fortune…Nous, on se demande si on va prendre la pirogue ou si on va dormir à Elinkine. Finalement, la pluie se calme et la pirogue arrive. Nous prenons place en gardant nos sacs dans le dos car le fond est mouillé et nous ne souhaitons pas spécialement devenir mycologues. Nous sommes couverts par nos pélerines d’explorateurs et nos sacs aussi. Tant mieux, car il se remet à pleuvoir de plus belle juste après notre embarquement. Nous parcourons quelques mètres et on nous demande nos papiers…Ce sont les militaires qui vérifient les identités des gens qui partent pour les îles. Ils ne veulent pas que les gens fuient en pirogue vers l’Espagne (comme si on avait envie d’aller en Espagne…) Fred fait semblant de ne pas comprendre et ne donne pas sa carte (le voyou !) Après une traversée paraissant interminable (sous la pluie et le poids des sacs), l’île est en vue. La pirogue s’arrête à trente mètres du bord et nous mettons un moment avant de réaliser que nous devons sauter dans l’eau pour débarquer ! Nous y allons à la dure, chaussures au pied ! PLOUF ! nous avons de l’eau jusqu’à la taille. Les papiers dans la Security Belt et dans le pantalon deviennent tout mollachus… Tels des Christophe Colomb (mais sans la vérole) nous posons le pied sur Karabane Island et prenons possession…de notre chambre au campement Barracuda (rien à voir avec le balaise qui a 25 kilos de bijoux autour du cou, c’est un poisson) . Nous restons deux jours et nous fuyons la pluie ! Fred se fait faire un joli boubou sur mesure, photo sûrement prochainement…
Ziguinchor - Sénégal Fred & Karen 02-09-2007 L’heure est venue de quitter le Sénégal. L’idée c’était de prendre le bateau depuis Ziguinchor jusqu’à Dakar et de là, prendre le fameux train Dakar-Bamako. Seul souci (mais majeur), le bateau Willis est hors service jusqu’en novembre, il est tombé en rade au milieu de l’océan… Le plan B, c’est de passer par la route (fallait y penser, ça c’est du plan B !). Aller jusqu’à Ziguinchor, puis Tambacounda. De Tamba, rejoindre Kayes au Mali. Nous prenons donc la pirogue dans l’autre sens et échappons de justesse à la pluie. Retour à Elinkine et nous prenons un vieux bus tout pourri avec Youssou N’dour à fond. C’est un peu l’omnibus du coin. On se fait tous les bleds par des routes surpourries car détruites par la pluie. En voulant éviter un trou, le chauffeur (qui doit certainement être dérangé par le son nasillard de sa radio à coin) s’envoie dans une ornière au bord de la route et manque de nous renverser tous… Il faut descendre pousser pour le remettre sur le bon (si on peut dire) chemin. On repasse par Mlomp et on se refait la route porte-bonheur des cyclistes (cf épisodes précédents). Cette fois, on repasse par Oussouye pour la dernière fois, mais on s’ y arrête à peine. Arrivés aux portes de Ziguinchor, le bus tombe en panne d’essence. Nous prenons un taxi pour le dernier kilomètre et nous trouvons un hôtel nettement moins pourri que la première fois.
Tambacounda - Sénégal Fred & Karen 03-09-2007 Lever à 7 heures, petit déj et départ à la gare routière pour attraper un sept places jusqu’à Tambacounda. Nous arrivons à 8 heures à la station et ratons de justesse un sept places. Nous en entamons donc un autre et avons donc les bonnes places du milieu. 1h30 d’attente et le véhicule démarre. De nouveau s’alternent les bonnes et moins bonnes routes. Fred a son vieux dos qui lui joue des tours et à chaque arrêt, il en profite pour se déplier… Après plus de 7 heures, nous sommes à Tamba…nous dormons dans un hôtel simple et mangeons du phacochère dans une espèce de boui-boui. Heureusement que les néons étaient verts, on n’a pas vu ce qu’on mangeait comme ça ! On se couche tôt, la journée a été rude et demain, il faut se lever tôt….
Kayes - Mali Fred & Karen 04-09-2007 On se lève plutôt qu’hier pour choper le premier sept places pour Kidira, la ville frontière. On fait bien car on attrape tout de suite une voiture et nous partons sur nos dernières routes sénégalaises. Comme on est arrivés en dernier, on est assis derrière, où on a les jambes derrière les oreilles… Pour Fred, c’est encore pire que hier, une crampe le guette à chaque instant et il est impossible de tendre la jambe. Heureusement, le voyage jusqu’à Kidira ne dure que deux heures. Quand nous descendons du sept places, un chauffeur de taxi nous accoste immédiatement et nous propose de nous emmener aux bons endroits pour faire des beaux tampons dans nos passeports. Il demande un prix un peu élevé mais on n’a aucune idée des endroits où nous devons aller, alors on accepte. Les formalités douanières se passent sans anicroche…nous nous retenons de rire devant la théâtralité de ces braves fonctionnaires qui prennent leurs grands airs devant nos passeports à croix blanches…Ils sortent leur gros registre et recopient ce qu'il y a dans le passeport. Lors de notre passage par la Gambie, c'est nous-mêmes qui avons dû remplir le
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