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EN FINIR AVEC LE TABAC
Arrêter de fumer, c'est facile à dire surtout quand on n'a jamais essayé. Une fois
prise l'habitude de fumer il est difficile de décrocher. Il n'existe pas de méthode
miracle pour se libérer du tabac. Si la motivation est la clé du succès, elle ne suffit
pas toujours. Traitement de substitution à la cigarette, suivi médical permettent de
surmonter les difficultés du sevrage.
Arrêter de fumer ? Il y a du monde à convaincre : en France, 8 millions d'hommes et 5,5
millions de femmes fumaient en 1996, selon les dernières données de l'Insee. Le tabac
tue 55 000 personnes par an, c'est-à-dire l'équivalent d'un Boeing 757 qui s'écraserait
tous les jours de l'année ; l'alcool faisant 45 000 morts par an et la route 8 500, le tabac
tue autant que les deux réunis. Mais, comme le dit le Pr Gilbert Lagrue, pionnier du
sevrage tabagique en France, exerçant actuellement à la consultation de tabacologie à
l'hôpital Broussais (Paris), "nous sommes ainsi faits, qu'un plaisir à court terme a
beaucoup plus d'importance qu'un risque vital différé". "Et, poursuit-il, la connaissance
d'un risque n'a jamais suffi à modifier un comportement". L'arrêt du tabac est difficile.
C'est après une longue maturation que la prise de conscience des conséquences du
tabac sur la santé peut motiver à arrêter. A mesure que les années passent, le fumeur
évolue, et vient le jour où pour des raisons diverses il envisage d'arrêter. D'abord, le
fumeur est "heureux". Il n'a pas encore de dépendance physique et trouve du plaisir et de
la détente dans la cigarette. Ensuite, il devient "indécis" et pèse alors les avantages
(toutes les sensations agréables de la cigarette) et les méfaits du tabac. Cela peut durer
plusieurs années, jusqu'au jour où les inconvénients l'emportent sur les avantages. Il veut
alors arrêter. Le meilleur moment pour en finir avec le tabac, c'est donc quand on l'a
décidé.
Une forte motivation indispensable
On entend souvent dire qu'arrêter de fumer, c'est une affaire de volonté. Faux. "C'est
avant tout une question de motivation, un choix personnel qui résulte d'un lent processus
qui aboutit à l'idée de rejet du tabac", explique le Pr Lagrue. On peut avoir de la volonté et
ne pas être suffisamment motivé. Et de la motivation, il en faut beaucoup car le tabac
entraîne une dépendance psychique liée aux effets psychoactifs de la nicotine (plaisir,
détente, stimulation intellectuelle, actions anxiolytique et antidépressive) et une
dépendance physique qui survient après plusieurs années d'évolution chez certains
fumeurs seulement. Celle-ci se traduit par une sensation de manque, de pulsion
irrésistible à reprendre une cigarette, avec de la nervosité, de l'irritabilité... "Si les fumeurs
n'ayant pas de dépendance physique peuvent s'arrêter sans trop de difficulté, seuls ou
avec l'aide de petites méthodes à effet placebo, les autres (les gros fumeurs) ont besoin
d'une aide médicalisée", souligne le Pr Lagrue.
1/3
Union régie par le code de la mutualité enregistré sous le n°444 279 699
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