Femmes et sciences: une histoire d atomes crochus; The UNESCO ...
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Femmes et sciences: une histoire d'atomes crochus; The UNESCO ...

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Le Courrier de lNUSEOC 2 00 7N é1 2oducC emaorPDt n io fen al srevtnemtse O,égalem lUNESCrrei red FudC uoww: r sue gnlin e elbinopsid tneiercourf//ro.grseoc.wnu
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Sommaire
Le Courrier  n l p 15
Femmes et scieNces : uNe histoire d’atomes crochus
Les femmes ne sont pas fâchées avec les sciences. La preuve : elles sont de plus en plus nombreuses dans les laboratoires de recherche et les universités. Mais si leur proportion augmente, elles sont encore loin de faire jeu égal avec leurs collègues masculins.
2007 - Numéro 2
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© Micheline Pelletier/Gamma Même si on est loin de la parité dans de nombreux pays, de plus en plus de chercheurs sont des chercheuses. Mais elles restent très largement minoritaires dans les instances dirigeantes et doivent souvent faire le grand écart entre carrière professionnelle et vie privée. Lorsque la physicienne nucléaire Fay Ajzenberg-Selove effectuait ses recherches postdoctorales à l’Université de Princeton (États-Unis), dans les années 1950, elle devait venir la nuit dans le bâtiment abri -tant l’accélérateur de particules pour y travailler. L’accès était en effet interdit aux femmes. Nous n’en sommes plus là. Malgré tout, les femmes scientifi -ques sont encore très désavantagées par rapport à leurs collègues masculins. D’après les chiffres publiés par la Commission euro -péenne en 2004, les femmes ne représentent que 29 % des scientifiques et ingénieurs travaillant dans l’Union européenne – et ce pourcentage est encore moindre (18 %) dans le secteur privé et commercial. Pourtant, c’est précisément ce secteur qui est censé fournir à l’Union européenne les ressources nécessaires pour atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé : consacrer 3 % du PIB à la recherche d’ici 2010. Selon un rapport publié par la Commission européenne en 2006, « cela suppo -sera la création de 700 000 nouveaux postes de cher-cheurs d’ici 2010 – que l’Europe aura bien du mal à
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pourvoir tant que la moitié de sa population restera sur la touche dans le domaine de la science et la technologie. »
A l’échelle mondiale, le bilan n’est guère différent. Selon l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU), dans 34 de la centaine de pays étudiés, moins de 30 % des chercheurs sont des femmes et seulement 17 ou 18 % de ces pays ont atteint la parité hommes-femmes. La situation varie légèrement selon les disciplines, et l’on trouve même une majorité de femmes dans les scien -ces de la vie et la médecine. Néanmoins, selon la psychologue Elizabeth Spelke de l’Université de Har -vard (États-Unis), les femmes sont « aussi rares qu’un merle blanc » dans les sciences mathématiques et physiques aux États-Unis. D’après une étude réalisée en 1999 au Massachusetts Institute of Technology (MIT), à peine 15 femmes étaient professeurs titulai -res à la faculté de science, contre 194 hommes. Ce chiffre n’avait quasiment pas bougé au cours des deux décennies précédentes, même si la publication du rap -port a rapidement donné lieu à des réformes politi -ques qui ont contribué à réduire certaines inégalités. Stéréotypes enracinés Pour Renée Clair, Secrétaire exécutif du Prix L’ORÉAL-UNESCO pour les femmes et la science, la Conférence mondiale sur les femmes organisée en 1995 à Beijing (Chine) a marqué un tournant. « Avant cela, la question ne se posait même pas », déclare-t-elle, dénonçant les stéréotypes profondément enracinés selon lesquels les femmes « ne sont pas faites pour les sciences ». En janvier 2005, l’ancien président de l’Université d’Harvard, Lawrence H. Summers, n’a-t-il pas affirmé que des différences innées expliquent que les femmes réussissent moins bien dans les carr ières ma t h é ma t iq u e s e t scien ? Suite à © R  e U n N é E e S  C C O l / a M i i r c , h  e S l e R c a r va é s t s a a i r r d e exécutif ces dtéifcilqaruaetsions, il a pdou uPr rliex s LfeOmRmÉeAsL -eUt NlaE sScCieOn ce du démissionner. 4
Le Courrier de l’UNESCO • 2007 • Né 2
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