Plaisir de manger équilibre alimentaire, impossible défi
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PLAISIR DE MANGER ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE UN IMPOSSIBLE DÉFI ? UNE RÉALITÉ À NOTRE PORTÉE? Pour nous présenter ce vaste sujet, Francine VANDERSPEETEN, nous a fait voyager dans le temps, avec des éléments de l’histoire de la diététique, et dans l’espace, avec un survol des habitudes alimentaires dans quelques cultures, du Japon à la France. Depuis Hippocrate, la médecine a toujours oscille entre deux grandes tendances; celle d'Esculape, traitant par les médicaments et le bistouri, et celle d'Hygeia, déesse qui veille sur la santé d'Athènes, cité de Beauté et de Sagesse, et mère de cette "médecine par bonne hygiène de vie" qu'est la diététique. Actuellement. "psychosomatique", "diététique", "médecine fonctionnelle" répondent à ce besoin d'une médecine du savoir-vivre, reliée directement au savoir-manger. Nées d'une situation affective, émotionnelle, globale, certaines maladies actuelles aboutissent à des états globaux : obésité, dégénérescence des parois artérielles, dégénérescence alcoolique du foie, du pancréas, du système nerveux, dénutrition. Ce sont des maladies du comportement et de l'organisation de l'organisme. Les approches spécialisées organe par organe, les drogues touchant électivement tel mécanisme spécifique n'y peuvent rien. C'est le comportement dans son ensemble, corps et âme, qui est en cause. Et il faut soigner le corps pour que l'âme s'y plaise. Les drogues peuvent tuer des microbes, remplacer une sécrétion déficiente. Ainsi ...

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Langue Français

Extrait

PLAISIR DE MANGER
ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE
UN IMPOSSIBLE DÉFI ?
UNE RÉALITÉ À NOTRE PORTÉE?
Pour nous présenter ce vaste sujet, Francine VANDERSPEETEN, nous a fait voyager dans le
temps, avec des éléments de l’histoire de la diététique, et dans l’espace, avec un survol des
habitudes alimentaires dans quelques cultures, du Japon à la France.
Depuis Hippocrate, la médecine a toujours oscille entre deux grandes tendances; celle
d'Esculape, traitant par les médicaments et le bistouri, et celle d'Hygeia, déesse qui veille
sur la santé d'Athènes, cité de Beauté et de Sagesse, et mère de cette "médecine par
bonne hygiène de vie" qu'est la diététique. Actuellement. "psychosomatique", "diététique",
"médecine fonctionnelle" répondent à ce besoin d'une médecine du savoir-vivre, reliée
directement au savoir-manger.
Nées d'une situation affective, émotionnelle, globale, certaines maladies actuelles
aboutissent à des états globaux : obésité, dégénérescence des parois artérielles,
dégénérescence alcoolique du foie, du pancréas, du système nerveux, dénutrition. Ce
sont des maladies du comportement et de l'organisation de l'organisme. Les approches
spécialisées organe par organe, les drogues touchant électivement tel mécanisme
spécifique n'y peuvent rien. C'est le comportement dans son ensemble, corps et âme, qui
est en cause. Et il faut soigner le corps pour que l'âme s'y plaise.
Les drogues peuvent tuer des microbes, remplacer une sécrétion déficiente. Ainsi font
l'insuline dans le diabète; les hormones surrénaliennes dans les chocs; la pepsine ou la
trypsine dans des insuffisances digestives.
Elles ne peuvent rien jusqu'ici contre des processus métaboliques globaux. Or, c'est
l'organisme dans son entier qui est concerné dans les états tels que le vieillissement ou
les dégénérescences cellulaires de l'artériosclérose, l'obésité ou l'alcoolisme.
Ce sont des maladies de l'anxiété, des blessures de l'unité ou de l'équilibre de l'être lui-
même. Le cercle vicieux qui les produit est d'abord un dérèglement de la boussole
biologique. Dans un état anxieux insupportable, on se met à « bouffer», à fumer, à boire, à
se survolter ou, à l'inverse, à ne plus manger, à se nouer d'un organe quelconque, digestif
ou autre... pour "faire quelque chose", parce qu'il "faut en sortir", parce qu'on a soif d'on ne
sait quoi.
Or, notre corps dépend de ce qu'il fait. S'il mange trop, il développera le tissu gras qui lui
permettra de stocker ses excès. Il deviendra obèse. Et on peut dire que l'obésité est une
maladie de l'âme, une maladie provoquée par les déconvenues.
S'il est perpétuellement contracté et tendu, il élèvera l'activité d'une série de glandes,
elles-mêmes régulatrices des métabolismes supports de la suractivité. Vivant plus vite et
plus fort, certains de ses tissus dégénéreront, vieilliront plus vite. Il deviendra
artérioscléreux.
En grec ancien, dieta signifiait savoir-vivre. La diététique est donc d'abord une "médecine
par bonne hygiène de vie", comme la définissait Ambroise Paré.
La diététique est ainsi l'art de faire sortir l'âme de l'homme de sa cachette. Et nous serions
tout prêt à transposer pour notre temps ces thèmes hippocratiques, si les puritains et les
manichéens n'avaient établi une équivalence entre diététique et pénitence, entre l'art de
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