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• Publié par: oqajitom
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Habitudes de fumer, attitudes et connaissances des étudiants en médecine de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’OdontoStomatologie de Dakar, Sénégal

1 2 1 1 1 1 M. Ndiaye , M. Ndir , X. Quantin , P. Demoly , P. Godard , J. Bousquet

1 Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Arnaud de Villeneuve, Montpellier, France. 2 Programme National de lutte contre la Tuberculose, Dakar Fann, Sénégal.

Voir Éditorial page 662.

Tirés à part :M. Ndiaye, Service des Maladies Respiratoires, Hôpital Arnaud de Villeneuve, 371 avenue du Doyen Giraud, 34295 Montpellier Cedex 5. [e-mail]

Réception version princeps à la Revue : 21.02.2003. Retour aux auteurs pour révision : 07.04.2003. ère Réception 1 version révisée : 19.05.2003. Acceptation définitive : 05.06.2003.

Rev Mal Respir 2003 ; 20 : 7019

Résumé IntroductionLe médecin devrait être en première ligne dans la lutte contre le tabagisme. Notre travail se proposait de détermi ner la prévalence du tabagisme chez les étudiants en médecine et d’évaluer leurs connaissances et attitudes. MéthodesUne enquête transversale par autoquestionnaire a été réalisée du 3 au 31 mai 2001 auprès de 1 547 étudiants. RésultatsLa prévalence du tabagisme permanent ou occasion nel était de 34,6 % avec 42,8 % de fumeurs au premier cycle, 38 % au second et 19 % au troisième. Le tabagisme était significative ment plus élevé chez les hommes avec 76,4 %. L’âge moyen de début du tabagisme variait entre 10 et 22 ans et la durée moyenne entre 5 et 26 ans. L’effet de mode avec 37,4 % constituait le facteur initiateur le plus fréquent et 96,6 % des fumeurs consom maient les cigarettes industrielles. La dépendance selon le score de Fagerström était moyenne dans 59,3 % des cas, forte dans 14 %, très forte dans 4,7 %. 58,8 % fumaient dans les lieux publics et 78,2 % pensaient pouvoir abandonner le tabac dans les 5 années à venir. Ils ignoraient les effets du tabac sur la santé et le rapport entre les maladies citées et le tabac dans 8,4 et 20,5 % des cas. 37,2 % des futurs médecins ne feraient pas systémati quement la prévention du tabagisme auprès des patients mais 79 % souhaitaient l’interdiction de la publicité et 70,4 % l’usage du tabac à l’hôpital. La formation du personnel de santé sur le tabagisme était souhaitée par 94,5 % des étudiants. ConclusionsOn note une augmentation du tabagisme chez les étudiants en médecine sénégalais entre 1989 (28,7 %) et 2001 (34,6 %). Ce constat doit inciter à mettre en place un enseigne ment de la pathologie du tabac, à intégrer dans le champ médical la prévention et l’éducation contre le tabac, à sensibiliser les fumeurs et surtout les aider lors du sevrage.

Motsclés :TabagismevEtudiants en médecinevConnaissancesv Attitudes.

Rev Mal Respir 2003 ; 20 : 7019

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