Toute la ville

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Joseph Jérôme Le Français De Lalande , M. De (Nicolas) Saussure , The Getty Research Institute Research Library

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: :v 9 r **«a^Wfe' .../^i PI/s" :...* L ïVOYAGE EN ITALIE, AnecdotesCo TENANT & U tN VHifloirt 6*plus deles fingulierts XItalie , /j les Gouver-defeription ; UJages , & f nement /j LittératureUCommerce, , , /c\y /ï turelle, & les^/fc , Antiquités avec des jugemensJur les; Ouvrages de Peinture . Sculpture Architcclure 6' /e\r de toutes, Plans les villes d'Italie.grandes Par M. DE LA LAN DE. Seconde Edition corrigée «Se augmentée. TOME HUITIEME. 15 A PARIS, Desaint,Chez la Veuve Libraire, du loin.rue M. DCC. Ï.XXXVI. /îvec Approbation & Privilège du Roc,,. . . . Mi gïoverà narrât' altrui Le fiovkà vedutc c dit' , io fui., Cicr. Liber. XV, }S<VOYAGE EN ITALIE, LES ANNÉESFAIT DANS & 1766.1763 CHAPITRE h Route de Naples à Rome par h Mont Cajjln. \^UAND on revient de Naplesà Rome par le mont Cafîîn, on paiTe d'abord Capoueà qui en efl à 16 milles à, 5 quatre milles plus loin on tire fur la droite pour prendre la route qui con- duit Toricdloà mauvaife hôtellerie en, plein champ, à 10 milles de Capoue f ?om VIU. A,, Voyagez ék Italie, ie chemin mauvaiseft , & en hiver Ton court grand rifque de s'embourber,y Cajanello Novo eft une autre auberge dans le milieu des champs , à fept milles de Toricello laquelleà on arrive, de même un fortpar mauvais chemin. Delà on va à S. Vittore qui n'eft encore , qu'une mauvaife pleineauberge en cam- pagne où Ton n'arrive qu'en parlant, une montagne fort roide & fort pierreufe qui eft à neuf milles de Cajanello. S. Vittore n'eft qu'à quinze milles de Saint- Germain mais le chemin eft encore fort, mauvais, Cenaain. petiteS. Germano, ville d'envi- ron au300 habitans , pied du mont l'hofpiceCaiTin , où eft de l'abbaye réfide& où le P. abbé fouvent pen- eft prèsdant l'hiver elle du territoire; de Cajinum dont elle eftl'ancienne , féparée par la Porta Paldi ou Porta., Paola. Cette ville eft fituée fur le bord appelléede la petite rivière Fiume Ra- pido à 18 lieues de Naples, à 26, ligne droitelieues de Rome en & à l'Etat Ecclé-quatre lieues des limites de vers Fan que la villefiaftique. Ce fut 730 former par le grandcommença de fe , qu'y attiroit le celé—nombre de perfonnesChAP. ï. Mont CaJJin: 5 bre couvent des Benediclins qui eft fur la cîme de la montagne comme il étoit; difficile ilpetit & d'un accès fallut, autre dans la plaineen bâtir un &, Tan on bâtit une églifevers 800 plusy confidétable qui fut appeilée S. Sau- , veur & enfuite Germain elle a, S. \ fubfifté jufqu'en i6y<). Les ravages des Sarrafins, & fur- tout les cruautés qu'ils exercèrent au mont-Caflin en engagèrent l'Abbé884, Bertaire à fortifier le couvent duS. mont Cafîin , & à faire une enceinte autour celui de Germainde S. & des, qui s'étoient forméesmaifons à l'entour vers l'an 866 OJÎienfc Chr.( Caf. Mais futL. 1 cette ville ne achevée). qu'en par l'abbé Altenulf102,2. elle;, porta le nom de S. Germain , évêque de Capoue peut - être à caufe d'un , doigt de ce Saint que l'empereur Louis , II fils de Lothaire , donna à cette, églife, vers l'an tandis qu'il em-874, portait en France le refte des reliques de ce Saint. Le monaftere inférieur ayant été dé- truit de nouveau , il n'en refta aucun veftige, & l'hiftoire n'en dit rien parle , le dixième fiecle; mais on conjedure AijVoyage en îfALiÈ]% qu'il étoit l'endroità où eft aujourd'hui Thofpice de l'abbaye. Lorfque le cou- vent eut été abandonné Féglife fut cé-, dée à des prêtres fécuîiers , & il s'y forma une églife collégiale qui a été , rebâtie dans un goût moderne , au commencement du îlecle , & qui eft fort ornée. Il a dans la ville de S. Germainy quatre quatreparoiflès , ôc couvens; un de Cordeliers conventuels, un de Do- minicains un de Capucins , un de Bé- , nédictines, & pîufieurs autres églifes ou confréries, On trouve aufîi des auberges dans la ville l'hofpitalitémais eft exercée dey la part religieuxdes avec tant d'hon-, nêteté qu'il n'y a guère d'étranger qui , loge ailleurs dans l'hofpice de l'ab-*que baye quatre religieux officiers habi- j. y tent pour recevoir les voyageurs , & pourTon tient même des mulets lesy porter au haut la montagne oùde eft abbaye (a). Tousfituée cette célèbre les plus de même fans conducteurs(a) Il y a 7$ j ïiaules employées au fer- il ne leur faut amais j qu'une vice de la maifon,& elles heure poyr monter l'ab-à font G. accoutumées à ce baye, voyage qu'elle le ferqieftt

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