Constructions identitaires et mobilisation des sujets en formation
301 pages
Français

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Constructions identitaires et mobilisation des sujets en formation , livre ebook

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Français

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Description

La question du sujet en formation concerne les professionnels de l'éducation quels qu'ils soient. Parmi les nombreuses questions relatives à l'approche des comportements des sujets en formation, les auteurs ont choisi de centrer leurs recherches sur le rapport entre construction identitaire et mobilisation des sujets.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2006
Nombre de lectures 587
EAN13 9782336265551
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Action et savoir — RECHERCHES
ACTION ET SAVOIR — RECHERCHES est une collection d’ouvrages de recherche s’adressant particulièrement à des professionnels et à des chercheurs intéressés par la théorisation de l’action dans les champs de pratiques, et par les rapports entre constructions des activités et constructions des sujets. Elle est fondée sur l’hypothèse de liens étroits et réciproques entre engagement de l’action et production de savoir. Elle est dirigée par J.-M. Barbier, P. Caspar, O. Galatanu et G. Vergnaud.
Dernières parutions
Françoise CROS (Ed.), Ecrire sur sa pratique pour développer des compétences professionnelles, 2006.
Maryvonne SOREL et Richard WITTORSKI (Coord.), La professionnalisation en actes et en questions, 2005.
J.-M. BARBIER et O. GALATANU (coord. par), Les savoirs d’action : une mise en mot des compétences ?, 2004.
Jean-Marie BARBIER (dir.), Valeurs et activités professionnelles, 2003.
M.-P. MACKIEWICZ (coordonné par), Praticien et chercheur, 2001.
B. MAGGI (sous la direction de), L’atelier de l’Organisation, Un observatoire sur les changements dans les entreprises, 2001.
G. RACINE, La production de savoirs d’expérience chez les intervenants sociaux, 2000.
J.-M. SALANSKIS, Modèles et pensées de l’action, 2000.
E. BOURGEOIS et Jean NIZET, Regards croisés sur l’expérience de formation , 1999.
F. CROS, Le mémoire professionnel en formation des enseignants , 1998.
J.-F. BLIN, Représentations, pratiques et identités professionnelles, 1997.
R. WITTORSKI, Analyse du travail et production de compétences collectives, 1997.
J.-M. BARBIER, F. BERTON, J.J. BORU, Situations de travail et formation, 1996.
Constructions identitaires et mobilisation des sujets en formation

Jean-Marie Barbier
Etienne Bourgeois
Guy de Villers
Mokhtar Kaddourri
www.librairieharmattan.com Harmattan1@wanadoo.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr
©- L’HARMATTAN, 2006
9782296006102
EAN : 9782296006102
Sommaire
Action et savoir — RECHERCHES Page de titre Page de Copyright Introduction - Groupe « Identité et formation » CNAM / UCL Problématique identitaire et engagement des sujets dans les activités Tensions identitaires et engagement en formation Dynamiques identitaires et rapports a la formation Images de soi, motivation et engagement en formation Activité identitaire et sens de la formation. - Une étude exploratoire du point de vue historico-culturel Analyse de contenu, analyse conversationnelle, analyse linguistique du discours : entre conceptions linguistiques du sujet et paradigmes de l’identité en sciences sociales Désir de connaître, motivation à apprendre : origines et enjeux identitaires Conclusion Générale Pistes bibliographiques PRÉSENTATION DES AUTEURS
Introduction
Groupe « Identité et formation » CNAM / UCL
Quel que soit le lieu où ils opèrent, les professionnels de l’éducation échappent difficilement à la question du sujet en formation. Au niveau de l’efficacité même de leurs pratiques : si l’on admet en effet que les activités d’éducation ne sont jamais que des interventions sur des constructions identitaires déjà en cours, le pilotage de ces interventions, partagé ou non, peut difficilement se faire sans une bonne connaissance, formalisée ou « en acte » de ces constructions. A défaut, il s’effectue « l’aveugle », comme c’est le cas en effet d’un certain nombre de pratiques éducatives. Au niveau éthique : dans leur grande majorité les professionnels de la formation souhaitent que les différents dispositifs dans lesquels s’engagent les sujets, ou dans lesquels ils sont engagés (cas de la formation initiale), prennent sens pour eux au regard de l’ensemble de leur trajectoire, sans que pour autant cette construction de sens ne soit le résultat d’une pression externe, même accompagnée d’un discours survalorisant sur le sujet, comme c’est le cas par exemple de certains propos sur l’auto-formation, l’auto-détermination des parcours, ou l’auto-direction des apprentissages. Cette orientation éthique est partagée par les auteurs de cet ouvrage, à la fois chercheurs et professionnels.
Dans les deux cas se pose une question centrale : peut-on disposer d’outils théoriques, méthodologiques et épistémologiques permettant d’aborder de manière concrète et située les comportements d’engagement « des » sujets en formation en évitant les facilités et les impasses du discours sur « le » sujet.
Cette question se pose aussi bien dans les lieux professionnels d’échange, d’analyse des pratiques ou d’élaboration de projets, que dans les lieux explicitement consacrés à la formation et à la professionnalisation des professionnels de l’éducation, et a fortiori dans les lieux de recherche.
Les auteurs de cet ouvrage n’ont pas, bien sûr, l’ambition de répondre à l’ensemble des questions relatives à l’approche des comportements des sujets en formation, mais ils ont jugé utile de centrer leur attention sur une question traditionnellement difficile, qui est la question du rapport entre construction identitaire et mobilisation des sujets en formation.
Trois grands types de problèmes parcourent cet ouvrage, à la mesure même de leur présence dans les « analyses de terrain ». Des problèmes d’ordre épistémologique : quel statut peut-on accorder à la notion d’identité, si fréquemment utilisée aujourd’hui dans tous les discours sur la formation et le développement ? L’identité est-elle l’objet des démarches intellectuelles relatives aux sujets ou en est-elle le produit ? Quelle est la place respective des notions ou concepts relatifs à l’identité lorsqu’ils sont utilisés dans des démarches professionnelles et/ou dans des démarches de recherche ? Les « dynamiques identitaires » ont-elles un statut ontologique ou sont-elles une construction de chercheur ? Toutes ces questions, très présentes dans la recherche en formation, et plus généralement dans la recherche sur les activités humaines, le sont particulièrement dans l’analyse de l’engagement en formation. Des problèmes d’ordre théorique, souvent liés aux premiers. L’engagement ou la mobilisation des sujets en formation pose en effet des questions théoriques extrêmement intéressantes, dépassant largement leur objet propre : par exemple la différenciation des images et représentations de soi ; leurs influences réciproques ; l’émergence, les modes de résolution et les effets des « tensions identitaires » ; le rôle des émotions dans les dynamiques identitaires ; le statut de l’intentionnalité et de l’inconscient ; le statut du désir, etc. Des problèmes d’ordre méthodologique, également liés aux autres : quel statut peut-on accorder aux discours que tiennent les sujets sur leur entrée en formation ? A qui est-il adressé ? Quelles conséquences peut-on en tirer sur ce dont ce discours est l’indicateur ? Est-il lui-même une « trace d’activité » susceptible de donner lieu à confrontation avec le sujet ? Existe t-il d’autres voies d’accès au sens que les sujets construisent autour de leur engagement en formation, ou à la signification qu’ils lui donnent dans différentes situations publiques ? L’analyse même des discours ne peut-elle pas faire l’objet de plusieurs modes de traitement, et ces modes de traitement ne sont-ils pas en lien avec des paradigmes plus généraux touchant les démarches de connaissance et le statut des sujets ? Quels outils concrets peuvent être utilisés dans chacun des cas ?
Si un certain nombre de ces questions sont abordées, elles ne le sont pas toutes bien évidemment, et celles qui le sont le sont probablement dans un double contexte. La trajectoire individuelle de réflexion et de recherche de chacun des auteurs, et les cohérences et ruptures qui y sont présentes. Selon les contributions, le lecteur sentira une diversité d’enracinement, disciplinaire, professionnel et/ou culturel. Nous avons considéré cette diversité comme source d’enrichissement pour le travail collectif. Les éléments de culture commune, qui indéniablement se trouvaient au départ, et qui se trouvent plus sûrement encore à l’arrivée d’une longue collaboration commune, conduite avec intérêt et plaisir.
Cet ouvrage est en effet le fruit d’une familiarité de travail entre deux équipes de recherche et de formation à la recherche, l’Unité de recherche sur la formation et les organisations de l’Université

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