L intégration alibi : une guillotine sociale...
200 pages
Français

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L'intégration alibi : une guillotine sociale... , livre ebook

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Description

L'immigration finit par faire de l'intégration un alibi, une guillotine sociale. La France sinon l'Occident, dans leur rapport à l'Afrique, constitue le noeud critique du phénomène de migration; et l'une et l'autre sont interpellées pour traduire davantage au plan opérationnel l'équité sociétale. L'auteur livre un essai sur l'Homme englué dans ce qu'il appelle l'intégrisme modernité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2009
Nombre de lectures 237
EAN13 9782296669710
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’intégration-alibi : une guillotine sociale…
Réplique pour une Sociéthique
© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanado.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-07804-8
EAN : 97822960778048

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
SEYDOU BEYE


L’intégration-alibi : une guillotine sociale…

Réplique pour une Sociéthique
Du même auteur
Cantique pour femme. Poèmes.
Éd. Nouvelles du Sud, 1997.
Les brisures de soleil. Poèmes.
Éd. L’Harmattan, 1998.
Le réverbère de l’amour. Poèmes.
Éd. L’Harmattan, 1999.
L’Économique et la Santé dans une perspective managériale.
Éd. L’Harmattan, 1999.
Les décisions sous contraintes. (en collaboration.)
Presse Universitaire de Caen 2003.
La mer retournée - Poéthique du politique verbe. Poèmes.
Éd. L’Harmattan, 2004.
Au crépuscule du matin. - Ces chemins d’une rêverie poétique. Poèmes.
Éd. L’Harmattan, 2008.
Épithalame – La danse des soleils ressuscités. Poèmes.
Éd. L’Harmattan, 2008.
Cet homme de cœur mon père
Editions Sindoné-IMPACT, 2008.
Ces enfants hors d’haleine reclus dans l’éternité de la nuit -Ceux de tous les exils sans trêve, sans amour. Poèmes.
- A paraître, 2009.
Le roman anthropologique
- A paraître, 2009.
A Barack Obama
« Pour un commun vouloir de vie commune tout en oubliant leurs querelles sous le baobab… » Président L. S. Senghor.
À mon frère et ami Assane Beye
« Le mythe ne nie pas les choses, sa fonction est au contraire d’en parler ; simplement, il les purifie, les innocente, les fonde en nature et en éternité, il leur donne une clarté qui n’est pas celle de l’explication mais du constat. » Althusser
Avant-propos
L’idéologie plurielle de la barbarie humaine pernicieuse et contagieuse, est l’idée force de cet essai. Des idéologies de l’inhumanité sont courantes dans nos sociétés dites modernes. L’organisation, politique, économique, sociale… des sociétés à quel que échelon que ce soit, faillit dangereusement. Les formes d’expression de ces idéologies ont évolué insidieusement par endroits notamment là où elles avaient connu une régression certaine. Elles demeurent nuisibles dans tous les champs de l’existence au quotidien, et de par leur impact, dans nos villes elles constituent sous couvert de civilités trompeusement apparentes, des armes invisibles de destruction massive. Et de fait les sociétés sont sous effet de ce qu’il convient d’appeler une guillotine sociale. Autrement dit, c’est toute chose qui est nuisible aux libertés individuelles, aux droits de l’homme et qui potentiellement ou réellement serait un frein à la promotion du bien-être, voire un accélérateur de son déclin. Ceci touche tant le développement individuel que celui collectif et dans tous les espaces possibles, social, économique, culturel, politique etc. En cela, ces idéologies par leur récurrence subie par une très large partie de nos contemporains, des consciences jusqu’alors tues s’expriment dans des revendications de plus en plus radicales. Celles-ci ont toutes un seul dénominateur : la politique qui traduirait un choix de société, choix auquel adhère une majorité ; par le jeu de subtile communication politique ce choix peut même être imposé par le décideur. Ce dernier, en général c’est l’homme tout court, dans son état instinctif de surcroît animé d’un égoïsme, ceci de la manière la plus sourdine à celle la plus manifeste sous prétexte d’un quelconque pouvoir qu’il détiendrait. C’est depuis les personnages du pouvoir jusqu’à la gardienne d’immeuble -qui manipulerait les relations inter voisins pour des faveurs : étrennes et autres-en passant par le citoyen lambda enflé d’orgueil, dis-je du mal vivre. Ce pouvoir supposé pour la plupart, corrompt la raison d’un bon nombre d’entre nous. C’est ainsi que certains entrent en mégalomanie et deviennent des « êtres », qui dans l’absolu, sont de réflexe primaire et d’émotion négative au lieu de réflexion ou de pensée équitable. Le pouvoir ou supposé pouvoir institutionnel ou non, dont ils se réclament sur le terrain politique ou social ou professionnel ou civil etc. et supposé à un moment accepté ou récusé, est le plus souvent l’expression d’une faillite d’esprit, une nette fuite en avant par diversion face à l’adversité. La confrontation n’étant pas de mise par absence de hauteur d’esprit, la dissimulation des faiblesses dans les rapports interpersonnels est amortie par l’interface que jouent tous types de valets et larbins dissimulés çà et là. La règle d’or au quotidien est le diktat, sous quelle que forme que se soit. En arrière plan se décline une anthropologie citadine au cœur même de l’Europe. Chacun y va de son autoritarisme, son abus de « pouvoir », ses malices, ses caprices, ses humeurs etc. C’est le renouveau de ce que décrivait Félicité Lamennais en 1829 à savoir l’ère du joug de l’homme, l’imposition du pouvoir purement humain relevant que de l’individu lui seul, au gré de sa volonté faisant fi de toute règle. Le bazar humain, une jungle somme toute, notamment en ces périodes calamiteuses bouillonnent de menaces, agressivités, violences, viols et forcément de méfiances réciproques ou non et contre-attaques. Ces pratiques ont eu raison de l’humanité : le tissu social se désintègre, le lien se distend, les crises d’identité (homme, femme, chômeur, séparé…) s’amplifient. Et des humains ont, raison ou pas, entamé la déqualification de tout pouvoir abusif par des contestations latentes en augmentation continue, puis des conflits ouverts de plus en plus permanents. Tout exercice abusif du pouvoir est subordonné au degré de vigilance des citoyens par rapport aux enjeux du moment, tels qu’ils le perçoivent. Longtemps la vigilance a baissé de garde, engluée dans la consommation-communication effrénée, l’homme pour la plus part a concédé son pouvoir. Malheureusement nombreux sont ceux qui succombent encore à la supercherie de « sa majesté le Moi » (Freud) - que suscite le pouvoir-, érigée comme dialectique et ceci à tous les niveaux de la société. L’on connaît « L’Âne vêtue de la peau du Lion » et d’autres de Jean de La Fontaine {1} , qu’incarne un (e) certain (e) citoyen (ne) en despote des villes, au travail, partout où il passe. Pour qui connaît bien les œuvres de La Fontaine, point de secret pour décrypter sur le trottoir, au coin de la rue, dans les cours pardon basses-cours etc. des scènes informelles de fables. La vision étriquée de la vie, l’absence d’éducation à la vertu de l’humanité, la mauvaise foi, l’inflation d’orgueil, la fourberie, l’inculture, la dépravation, la folie, etc. mènent à la barbarie, la violence qui en sa racine est viol, sociétal. La Société est réduite à une vue extrémiste des intérêts strictement individuels, et ce au fil des décennies dans les domaines aussi variés que multiples : la politique, l’économie, la religion, le social bien plus qu’on ne le croit, et d’autres encore. La culture de l’égoïsme qui s’y développe, est l’un des pires terreaux de l’instinct de peur, à commencer par la peur de soi puis de l’autre incarnée dans des mises en scène comme prélude à son éventuel bannissement. D’autre part l’effacement de la passion de l’amour au profit de l’amour profane promu très librement sur la base du seul réflexe de plaisir dont la satisfaction passe par l’argent, les armes matérielles et immatérielles, aussi le sexe -aux incidences diverses : viol, pédophilie…-, l’attrait pour le goût du cynisme, de l’extermination, de l’effritement de la culture de la paix. Ce qui par conséquent lubrifie les rouages de la mécanique de production d’une société en mal d’éthique, à savoir une société en désarroi patent. La sagesse puis la raison de l’égale dignité , que je conçois comme productrices de la paix à l’âme sont de plus en plus absentes notamment dans les relations interpersonnelles. C’est un lux

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