Les scientifiques sont des seigneurs, les politiques des "attardés"!
214 pages
Français

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Les scientifiques sont des seigneurs, les politiques des "attardés"! , livre ebook

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Description

Michel SORIANO nous présente une façon, peut-être la seule, de sortir de nos problèmes écologiques et de société par le haut. Il semble bien qu'il n'y en ait pas d'autres, puisque nous semblons incapables d'admettre la décroissance et de renoncer à la modernité.


Michel Soriano constate d’abord que ce sont les découvertes scientifiques, la technologie et le système économique libéral qui dirigent nos évolutions. « Est-il encore possible de faire des choix ou sommes-nous prisonniers de ce que nous produisons ? » Il explicite les multiples raisons de notre paralysie et propose des voies pour en sortir .


Gaz à effet de serre, énergies propres, sécurité alimentaire, pollutions, recyclage... Autant de secteurs économiques dans lesquels il a dirigé des entreprises importantes et qu’il connaît bien. Ce qui lui permet de proposer des solutions concrètes et éprouvées.
Au moyen de données économiques précises il mesure l’incidence catastrophique du mode de consommation occidental lorsqu’il s’applique aux gigantesques populations des pays émergents comme l’Inde ou la Chine.
Il décrit les actions politiques fortes qu’il envisage car pour lui « Notre avenir est éminemment politique ou il ne sera pas ! » Loin du dogmatisme de l’OMC, il propose des règles pour un monde où l’économie de proximité serait le nouveau modèle , non seulement pour des questions de transports et de CO2, mais aussi pour des questions sociétales fondamentales . Il ne condamne pas l’économie de marché , bien au contraire, mais il la voit s’exercer à l’échelle locale ou continentale et veut remplacer la croissance de la consommation boulimique de biens matériels par l’accroissement de la valeur ajoutée et il s’en explique...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 9
EAN13 9782847691795
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les scientifiques sont des seigneurs, les politiques des "attardés"!

Michel SORIANO
Le Code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992 interdit expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée dans les établissements d’enseignement supérieur, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée.
© Éditions EMS, 2008
Nous rappelons donc qu’il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement sur quelque support que ce soit le présent ouvrage sans autorisation de l’auteur, de son éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris (Code de la propriété intellectuelle, articles L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2).
ISSN : 1777 – 439X
9782847690897
Sommaire
Page de titre Page de Copyright INTRODUCTION - NOTRE PARALYSIE DEVANT LES ENJEUX ÉCOLOGIQUES CHAPITRE I - LA RESPONSABILITÉ EST-ELLE SCIENTIFIQUE OU POLITIQUE ? CHAPITRE II - DISCUSSIONS INUTILES OU RISQUES RÉELS POUR L’HUMANITÉ ? CHAPITRE III - LES RISQUES POUR LA PLANÈTE : CHAPITRE IV - RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : CO 2 , FORÊTS, ÉNERGIES… CHAPITRE V - LES PROBLÈMES : GÉNÉTIQUE, CHIMIE, NANOPARTICULES… CHAPITRE VI - LIBÉRALISME ET DÉVELOPPEMENT DURABLE CHAPITRE VII - AVEC L’OMC, C’EST LA FIN DE L’ÉCONOMIE LOCALE ! CHAPITRE VIII - LES PAYS ÉMERGENTS : ESPOIRS OU CRAINTES ? CHAPITRE IX - LES SOLUTIONS SONT POLITIQUES CONCLUSION SYNTHÈSE GLOSSAIRE BIBLIOGRAPHIE
Pour sauver l’humanité ?
« L’Occident a-t-il encore quelque chose à proposer au monde,… croit-il assez à ses propres valeurs pour les défendre, ou bien, incapable lui-même de les respecter, ne sait-il plus que consommer et faire du business en attendant la mort ? »
André Comte-Sponville
Soyons responsables !
« La question de fond est de savoir si nous devons produire des innovations et les diffuser avant de les comprendre, ou si nous pouvons d’abord essayer de les comprendre et de les analyser. C’est-à-dire : est-il possible de faire des choix ou sommes-nous prisonniers de ce que nous produisons ? »
Claude Ameisen
Car l’avenir est politique ou il ne sera pas !
« Il nous faut combattre avec la plus grande détermination l’idée selon laquelle ce serait l’économie, le capital et les multinationales qui dirigeraient le monde et que nous n’y pourrions rien. Élevons-nous avec vigueur contre ce défaitisme et ce fatalisme imbécile. »
Michel Soriano
INTRODUCTION
NOTRE PARALYSIE DEVANT LES ENJEUX ÉCOLOGIQUES
SE DÉVELOPPER, EST-CE MOURIR UN PEU ?
Bien entendu cette allégation: « Se développer, c’est mourir un peu ! » , recouvre une réalité incontournable tout autant biologique qu’économique. Il n’y a aucun doute, toute organisation, toute civilisation ou tout être qui se développe disparaît inéluctablement un jour.
Cependant et heureusement, tout le monde se réjouit de l’enfant qui naît puis grandit. Nous voulons évidemment considérer chaque nouveau pas, non comme un pas de plus vers la mort, mais comme une avancée vers l’épanouissement. À ce titre, l’éducation que nous apportons à l’enfant doit tendre à son développement raisonné, pour son bien-être et pour sa longévité. Il ne s’agit pas de hâter l’échéance fatale mais tout au contraire de créer les conditions d’un épanouissement sur la durée . Ne disons-nous pas d’une personne morte prématurément pour avoir abusé sans nuance des « plaisirs » que pouvait lui procurer l’existence : « Il (ou elle) a brûlé la chandelle par les deux bouts » .
Or, il y a similitude parfaite entre l’évolution d’une civilisation et celle d’un homme. La civilisation à laquelle nous appartenons s’achemine évidemment elle aussi vers sa fin, car il y a toujours une fin ! Mais notre projet ne doit-il pas être de la faire durer le plus longtemps possible dans les meilleures conditions d’épanouissement et de bien-être de l’humanité ? Ne serions-nous pas collectivement, par manque de lucidité et de discernement, en train de brûler la chandelle par les deux bouts et de hâter, par notre boulimie de consommation irraisonnée, la fin de la merveilleuse épopée de l’humanité ?
C’est ce que nous allons essayer de comprendre et d’analyser.
Comment concevoir la logique des efforts gigantesques de la nature pour engendrer après quinze milliards d’années une créature humaine, capable d’appréhender et de comprendre la constitution et les origines de l’univers et de la matière qui l’ont enfanté, mais qui soit aussi en passe de s’autodétruire ? Comment admettre que ces créatures, tellement « lucides et intelligentes » , soient capables de déchiffrer atomes, génomes, cellules, planètes et galaxies et de mettre à leur service les forces des éléments et de la matière, sans être capables de réagir et de se mobiliser devant la perspective de leur propre disparition dont elles sont paradoxalement la cause ? C’est un comportement incompréhensible et une dramatique énigme que nous ne semblons pas à même de résoudre…
Pourtant, il est possible d’expliquer, sinon de comprendre, les raisons de l’inconséquence de l’homme et sa paralysie face aux problèmes de société et de responsabilité, notamment écologique, qu’il n’arrive pas à assumer. Il existe en effet des facteurs déterminants qui peuvent éclairer utilement l’impasse planétaire, écologique et humaine, vers laquelle nous semblons nous diriger. Si nous sommes, comme je le pense, capables de comprendre les motifs de notre paralysie, de notre inaction, et surtout de les admettre, alors nous pourrions être capables de réagir de façon salutaire.
Tel est l’objectif de cet ouvrage.
Nous mettrons en évidence les raisons essentielles qui nous ont conduits à la situation actuelle. Nous examinerons le décalage pathétique qui se creuse chaque jour un peu plus entre les découvertes scientifiques qui dirigent nos évolutions et notre conscience qui n’arrive pas à évoluer. En effet, nous restons paralysés devant les problématiques qu’engendrent les fulgurantes mutations que nous mettons en œuvre, autant scientifiques qu’économiques, et nous semblons incapables de les réguler.
De la même manière, nous mesurerons l’incidence à venir du modèle de développement et de consommation occidental lorsqu’il s’applique aux gigantesques populations des pays émergents. Cela nous permettra de comprendre et de quantifier l’impasse planétaire vers laquelle nous semblons nous diriger : Gaz à effet de serre, changements climatiques, molécules dangereuses et cancers, OGM… Nous nous poserons alors la question cruciale de savoir s’il s’agit de remettre en question notre modèle économique et social ou bien si la solution est ailleurs. En un mot :

L’industrie et le modernisme, le capitalisme et le système libéral, seraient-ils coupables de tous nos maux ? Ou bien est-ce notre arrogance, nos égoïsmes, notre cupidité et notre manque de lucidité qui condamnent notre devenir plus que la modernité ? Nous ne savons plus très bien !
Je réalise d’autant mieux l’importance de cette question que j’ai dirigé des groupes industriels pendant de nombreuses années dans des activités très variées, dont certains étaient cotés sur les marchés financiers. J’ai donc vu la façon dont les choses se passent de l’intérieur, dans le monde de l’économie libérale mondiale, de la modernité, des flux de capitaux et de marchandises et de la responsabilité des opérateurs économiques. Certes, j’ai pu apprécier la dynamique du système et l’indéniable contribution à la « prospérité », mais je soulignerai aussi les nombreuses dérives qui pour certaines nous ont conduites à la délicate situation actuelle et j’en donnerai de nombreux exemples. Ces observations, établies de l’intérieur du système, me permettront ainsi de proposer quelques réflexions, des pistes ou ébauches de solutions, voire des solutions concrètes qui ont déjà fait leurs preuves.
C’est essentiellement au travers de situations vécues que j’expose les aberrations de nos comportements, mai

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