Curriculum vitae

Avaricum

Description

Avaricum entame ici l’écriture d’une série d’auto-bibliographique. Un style littéraire bien connu. Ce premier tome est la première partie de la vie scolaire et universitaire de l’auteur. Ensuite, nous découvrons l’entame de son parcours professionnel avec d’extraordinaires rebondissements dans un dialogue amical avec Thomas. Un jeune du quartier Tie-Tie de Pointe-Noire visiblement en quête de modèle. L’une des pertinentes modalités d’éducation les jeunes c’est l’exemplarité. Avaricum se prête donc ici à un jeu éducatif, pas simple, mais nécessaire. Il propose son modeste parcours professionnel, à mi-parcours, à la lecture des jeunes générations représentées par Thomas dans un style simple. Oui, jeunesse du Congo et d’Afrique rien n’est impossible, avec ses 100% formations congolaises, Avaricum est en train d’écrire l’une des plus belles pages d’expériences professionnelles connues dans le secteur du Management des Organisations et RH du secteur pétrolier de Pointe-Noire, c’est au Congo – Brazzaville.

Sujets

• Essais littéraires

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 01 octobre 2020
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782414342075
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-34208-2

© Edilivre, 2020
Dédicace

À ma mère Eugénie MITSIA
À mon père Grégoire OKOKO
Avant-propos
Ce livre a été écrit à la demande de tant des jeunes gens et par certains jeunes filles et garçons salariés de la société d’Eni Congo, à tort ou à raison, je n’en sais rien. Quoique j’aie reçu, et je reçois encore, plusieurs témoignages tendant à apprécier positivement la méthode que j’ai utilisée pour gérer les ressources humaines au sein de cette organisation durant la période allant d’octobre 2014 à juin 2017.
Ce livre aura été intéressant s’il allait aborder, tout de suite, la période Eni Congo. Mais, non la période Eni Congo fera l’objet du Tome 2 de ce projet Curriculum Vitae.
Ce présent Tome 1 se bornera de vous présenter la séquence 1987 – 2010. Cette séquence est celle constitutive de l’être qui est devenu Avaricum. Comment j’ai construit mes convictions. Quelles ont été les chantiers qui ont construit l’être qui est devenu le manager pour certains et le leader pour d’autres.
Précisément pourquoi Avaricum et non pas Bassadi Yvon Bourge. Avaricum est un pseudonyme littéraire que j’ai utilisé depuis le Séminaire Saint Jean lorsque je publiais mes petits textes sur le babillard de l’Etablissement. Aussi, je publie en tant qu’Avaricum pour une autre raison. Actuellement le nom Bassadi Yvon Bourge est utilisé dans le cadre de ma relation professionnelle d’avec Eni Congo a qui je réserve l’usage exclusif de mon nom.


Par décret n. 2018-462 du 17 décembre 2018, l’auteur est nommé Chevalier dans l’ordre du mérite congolais. Le Congo et sa République sont éternels..
Introduction
Mon cher Thomas,
Je me permets de revenir vers toi afin de te donner des éléments de réponse consécutivement à tes dernières demandes au sujet de ma carrière en tant que juriste d’entreprise et directeur des ressources humaines.
Tu m’as posé la question essentielle : comment suis-je passé de juriste d’entreprise au début de ma carrière à la gestion des ressources humaines maintenant ?
Tu souhaites en saisir les étapes et les complexités, m’as-tu indiqué, aux fins que les éléments que je vais mettre à ta disposition puissent constituer pour toi des axes de comparaisons et de confrontation avec ta carrière débutante.
Cher Thomas,
Évidemment que je ne pourrai pas clôturer ni même entamer toute la réflexion qui pourrait surgir de mon expérience et de la trame existentielle qui sous-tendent tout mon être. Il s’agit ici de mon expérience personnelle, mon cher Thomas. Cette expérience reste unique puisque menée par moi. Car tu sais qu’aucune expérience professionnelle et personnelle ne peut avoir la prétention de tout connaître et d’avoir tout bien organisé.
Nous sommes d’accord, toi et moi, que si tu as sollicité cette écriture c’est pour des raisons de comparaison et de confrontation naturelle entre les aînés et les cadets.
Je reste donc à ta disposition pour enrichir nos échanges afin que tôt ou tard nous réussissions à toucher les lumières et à accoucher les esprits.
« Lorsque les gens déterminent leurs cinq grands rêves de vie, ils se retrouvent dans une position particulière. Ils savent où ils en sont dans leur vie actuellement et vers où ils veulent se diriger. Selon vous, quelle question doivent-ils se poser à ce moment ?
Puisqu’ils savent où ils sont et où ils veulent être, je suppose qu’ils se demandent comment se rendre d’un point à l’autre ?
Voyez-vous, lorsqu’une personne se demande « comment vais-je m’y prendre ? », elle rencontre des barrières et des obstacles. J’enseigne à mes élèves que chacun des obstacles est comparable à une montagne. Devant la première montagne, les gens sont remplis d’énergie et de passion pour leurs cinq grands rêves.
Ils passent des jours, des semaines et parfois même des années à essayer de trouver comment ils traverseront cette montagne. Habituellement, leur énergie et leur passion leur permettront de trouver la réponse et de franchir cette première montagne. Malheureusement, une autre montagne se dresse derrière la première. Même s’ils parviennent à surmonter cette seconde montagne, leur énergie et leur passion s’atténuent.
Lorsqu’ils rencontrent la troisième montagne, ils n’ont plus d’énergie, plus de passion, et même le temps leur manque. Alors ils abandonnent. Ils sont de nouvelles victimes de la maladie du syndrome du comment. Leurs cinq grands rêves restent suspendus à l’horizon. Ils ne les réaliseront jamais.
Et parce qu’ils ne feront pas, ne verront pas ou ne vivront pas les cinq choses qu’ils avaient identifiées comme rêves qui auraient fait de leur vie un succès, ils mourront avec l’échec au fond d’eux-mêmes.
Alors comment peut-on éviter la maladie du syndrome du comment ?
C’est ici que le « qui » prend leur sens. Au lieu de se demander « comment puis-je me rendre là où je veux aller ? », la personne se demande « qui s’est déjà rendu là où je veux aller ? » Puis elle comprend comment ce « qui » s’y est pris, et elle fait pareil. »
Cher Thomas, ce texte est extrait d’un livre fort intéressant que j’ai lu à Paris en avril 2018. Je suis tombé sur ce bouquin lorsque je m’interrogeais sur la compréhension des start-up. En lisant une note de John P. Strelecky sur Internet je découvrais la profondeur de sa pensée et les conseils de cet auteur américain.
Cet extrait résume tant soit peu ce que je pense profondément en matière d’orientation, de direction et d’accompagnement des autres.
Je t’invite à acheter le livre de John P. Strelecky, intitulée, Le Safari de la vie, traduction française d’Alain Williamson, éditions Le Dauphin Blanc, Québec 2010. L’extrait que tu viens de lire est entre les pages 69 et 71.
Première partie La formation et la quête du sens
Chapitre 1 Entrée chez Elf Congo
En avril 1998, je viens de ramasser la carte de visite du directeur général de la société Elf Congo. Je vois là un signe du Ciel. Je prends la carte de visite, je la mets dans ma bible et je fais trois jours de prière, autrement dit un triduum. Les triduums sont des moments de jeûne total et profond, c’est-à-dire du réveil jusqu’au coucher du soleil, pas de nourriture ni de boisson. Toute ma pensée est tournée vers mon objectif. J’organise mon esprit avec l’aide du Christ Jésus de Nazareth, comme si mon but était déjà atteint. Aussi, et c’est très important pour le succès de mon entreprise, je promets que cet objectif n’est pas à titre personnel. Je ne cesse de répéter à l’attention du Christ Jésus de Nazareth que je vais être au service des autres en vue de sa gloire s’il m’aide à réaliser cet objectif.
Mon objectif en ce moment précis est de réussir à avoir au bout de fil Monsieur Philippe Armand afin de solliciter un stage de formation au sein d’Elf Congo. Parce que je présume que si j’ai ramassé la carte de visite, c’est dans un tel but.
Le triduum est terminé, j’ai la sensation que je vais réussir le coup, j’hésite à passer mon coup de fil tant attendu ce mardi-là en matinée. Je vais appeler demain mercredi. C’est souvent mon jour de chance. Oui, en effet, souvent quand je fais les choses les mercredis, le succès est au rendez-vous, je me murmure, à moi-même.
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