Floréal : Réalités, Rêves, Folies, Utopies
51 pages
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Description

"La Réalité est celle dans laquelle je vis! La Folie est celle que je vois tous les jours! L’Utopie est celle que je porte en moi! Le Rêve est celui qui m’aide à vivre!" Toutes ces affirmations ne satisfont pas l’auteur qui malaxe, dissèque, reconstruit ces mots pour trouver un sens à l’existence. À la fois pamphlet construit talentueusement sous forme de conférence entre ces quatre concepts et réflexion philosophique, le texte de Floréal Plana est une diatribe féroce contre les puissants mais aussi un appel au secours pour que d’autres se rallient à la recherche de la Vérité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 octobre 2011
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748369809
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0056€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Floréal : Réalités, Rêves, Folies, Utopies
Floréal Plana
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Floréal : Réalités, Rêves, Folies, Utopies
 
 
 
 
 
 
 
Floréal : Réalités, Rêves, Folies, Utopies est mon cinquième livre, je le dis non pas pour prétendre à un quelconque honneur, mais tout simplement parce que je ressens au fond de moi une très grande joie d’avoir pu écrire autant de pages, qui ont rempli mes bouquins.
 
Écrire autant de pages n’est point chose facile pour une personne qui n’a pratiquement fait aucune étude, et qui durant sa longue vie n’a sans doute dû lire qu’une cinquantaine de livres.
 
Je n’ai pas lu davantage, car je n’aime pas la lecture. Je suis un grand paresseux et à la fois un grand rêveur !
 
Je ne sais pas bien écrire, car je suis nul en orthographe, en grammaire et mon vocabulaire est très limité. Mais voyez-vous, je suis fier de moi, car les livres que j’ai écrits sont totalement de moi. Des ouvrages purs, sincères et honnêtes, car personne ne m’a aidé.
 
Souvent, je me suis posé cette question : que dirait-on si des toiles étaient peintes par d’autres mains que celle de l’artiste ; cela serait vu comme absurde, n’est-ce pas ? Pour les livres, c’est pareil : je trouve absurde et ridicule sous prétexte qu’ils doivent être bien écrits et sans fautes d’orthographe, que beaucoup d’auteurs se servent de nègres et de correcteurs, pour accomplir des tâches qu’ils seraient eux-mêmes incapables de faire. Assumons nos débilités ! Apprenons ! Et corrigeons-nous nous-mêmes !
Moi, je n’écris que pour mon plaisir et ne veux offenser personne, je demande juste de la compréhension pour tout aventureux à qui il plairait de lire un de mes livres.
 
Triste et trompeur de faire appel à quelqu’un pour écrire à sa place, n’est-ce pas ? Et voilà une toute première absurdité inavouable et irrespectueuse qu’il est difficile de cataloguer dans une réalité, que même un rêve insensé aurait du mal à inventer, qu’une utopie des plus farfelues qui soit ne pourrait imaginer, une absurdité qu’une folie imprégnée de non-sens aurait du mal à se représenter.
 
Un nègre fait votre boulot, lui écrit, et vous en retirez les gloires, et tout ceci pour que le livre soit présentable. Cela devrait être tout simplement interdit. Alors à vous tous qui utilisez des nègres, regardez-vous bien dans une glace et…
 
Mes écrits sont tous le fruit de ma création. Je n’ai pas honte de dire que je ne suis pas écrivain, et que si vous trouvez des fautes et bien tant pis, elles sont le produit de mon incapacité à pouvoir mieux écrire. En revanche, elles ont le mérite d’être écrites avec l’honnêteté du cœur. Et je vous présente mes plus humbles excuses.
 
 
 
 
Floréal Réalités ? Rêves ? Folies ? Utopies ?
 
 
 
Où se trouve la frontière, la barrière, la limite, la ligne qui sépare la réalité, du rêve, de la folie et de l’utopie ?
 
Qui est le « bien malin » qui peut le définir ? Et s’il existe, où se crèche-t-il ? Est-il sur cette planète Terre ?
 
Une planète Terre qui, au quotidien, nous offre les plus incroyables contradictions entre ses beautés et ses atrocités.
 
Une planète Terre, où des gens pétris de bonne conscience se sentent littéralement marginalisés par des êtres avides de pouvoir…
 
Une planète Terre capable du meilleur comme du pire, avec toujours ses mêmes acteurs qui ne sont autres que les terriens éparpillés dans le monde.
 
Enfin, une planète Terre qui progresse au détriment de vies humaines, de conquêtes inutiles, et de promesses trahies. Une planète Terre où les différences entre les uns et les autres sont de jour en jour de plus en plus croissantes et difficiles à supporter.
 
Je suis né le 25 octobre de l’année 1948 à 10 h 20 en un lieu de cette planète. Le nom actuel de la ville : Nantes.

Je suis, selon ce que l’on m’a enseigné, un homme descendant d’une espèce qui se créa il y a très très longtemps. Mon origine, comme celle de tout un chacun, reste à ce jour encore mystérieuse. Seules quelques données théoriques bien intentionnées en provenance du monde médical et scientifique me disent que nous sommes une espèce en constante évolution.
 
Heureusement, pour nous pauvres humains, que cette nouvelle théorie a pu mettre fin à toute une certitude imposée : celle que nous n’étions ici que par la grâce d’une force supérieure capable de tout.
 
À la science et à la médecine, je demande une fois de plus de ne pas lâcher prise, et surtout de nous donner l’espoir qu’un jour l’on saura tout sur notre existence. Vous êtes réellement les seuls à pouvoir nous donner une explication rationnelle, honnête et juste de ce que nous sommes, du pourquoi nous vivons, du but de notre existence et surtout de notre finalité en tant qu’espèce humaine. Et qui sait ? Peut-être serez-vous à la source de la transformation nécessaire pour que l’humanité ait un semblant d’équité.
 
En attendant ces réponses, moi, en tant qu’humain, j’ai un mal fou à comprendre l’humanité dans son ensemble, et non seulement j’ai du mal à la comprendre, mais en plus elle me fait mal, car elle va presque tout le temps à contre-courant de ce que je ressens tout au fond de moi.
C’est pourquoi je me suis mis à vomir toute ma haine envers la presque totalité des gens endoctrinés et des gens soumis de ce monde, ainsi qu’envers leurs endoctrinants et leurs maîtres. Ces maîtres, qui sans aucune impunité font régner leurs lois grâce à la multitude de larbins qui, à défaut de pouvoir être eux-mêmes des maîtres, appliquent sans aucune honte les méthodes les plus sournoises pour enrichir cette caste infâme, que sont les riches.
 
De quelle matière sont-ils donc faits tous ces riches ?
 
Alors que pour faire un monde meilleur, un monde où les différences sont équilibrées, où tout un chacun pourrait vivre en toute quiétude, sans avoir à craindre la faim, la soif, la maladie, la guerre, les militaires, la peur du plus fort, le châtiment de dieux inventés, etc., il suffirait d’utiliser le bon sens que chacun prétend détenir, mais que très peu d’entre nous utilisent.
Un monde meilleur serait un monde où les réalités, les rêves, les utopies et les folies seraient chacun à leur place, et non pas mélangés comme ils le sont actuellement. Aujourd’hui, afin de pouvoir s’excuser les uns les autres, ils nous portent à la confusion et d’une manière peu élégante ils ne sèment que des inepties. Mais comme nous vivons dans un monde de pardon, il leur est facile de faire du mal.
 
La Réalité est celle dans laquelle je vis !
La Folie est celle que je vois tous les jours !
L’Utopie est celle que je porte en moi !
Le Rêve est celui qui m’aide à vivre !
 
Mais aucun ne me dit ce que je suis réellement, ni si je suis un de ces éléments en particulier. Qu’il est triste de ne pas savoir d’où l’on vient, de ne pas savoir pourquoi l’on vient, de ne pas savoir le pourquoi de notre disparition à jamais et le plus absurde de tout, de n’avoir pu comprendre le sens réel de notre existence, alors même que tous les théoriciens, les philosophes ne cessent de dire que la vie, n’a que le sens que chacun d’entre nous veut bien lui donner. Trop facile, n’est-ce pas ?
 
Alors, après toute cette longue réflexion, je me dois de dire :
 
Vous, les riches ne soyez pas généreux, soyez justes !
Vous, les pauvres ne soyez pas stupides, soyez respectables !
À tous les hypocrites de la terre, ne soyez pas charitables !
À tous les donneurs de leçon de la planète, soyez honnêtes !
À tous les militaires de la terre, déposez vos armes de la mort !
Aux politiques, soyez tout simplement humainement bons !
Aux charlatans, tenants des pensées religieuses, spirituelles et autres, disparaissez à jamais !
 
Et, quant à vous, hommes et femmes du monde scientifique et médical, dépêchez-vous !
 
 
 
 
Chapitre I Le pouvoir et ses méthodes
 
 
 
Les gens qui détiennent les pouvoirs sont tout simplement plus malins, plus astucieux, plus audacieux que les autres, et surtout moins scrupuleux sur les principes. Leur formule : observer du haut l’ensemble de la masse humaine, et s’accaparer toutes les inventions, innovations, découvertes, créations, faites par l’un de leur congénère. Une fois qu’une de ces inventions se trouve entre leurs mains, ils l’exploitent tout en essayant de la garder secrète, afin d’en conserver l’usage exclusif qui les enrichira, et par là même confirmera leur suprématie.
Eux ont parfaitement compris que pour que le monde fonctionne selon leurs bons vouloirs, ils ont besoin de ces pauvres hommes, riches en connaissances insoupçonnées, de ces hommes aventureux, de ces maîtres de la création, et de ces innovateurs invétérés. Tout comme ils ont besoin de leurs fidèles disciples pour endormir le peuple et pour se sentir protégés. De leurs soumis serviteurs, ils se servent pour s’enrichir, ils manipulent leurs larbins comme ils veulent, et quant à ceux qui n’ont pas place dans leurs projets, eh bien, ils les écartent tout simplement, en les livrant à leur triste sort.
Sournois, calculateurs, évidés de sentiments, avides de pouvoir, tels sont les personnages qui ont dirigé et qui continuent à diriger nos mondes. Leurs noms ? La liste serait longue et interminable. Mais sachez que depuis que la planète est peuplée d’hommes, ils n’ont cessé d’exister et d’installer des formes de pouvoir aux noms bien différents. Cependant, ces noms ont tous eu la même note de musi

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