Les Dieux blancs et barbus de l Amérique précolombienne
206 pages
Français

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Les Dieux blancs et barbus de l'Amérique précolombienne , livre ebook

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Description

On sait aujourd’hui que Christophe Colomb savait très bien où il allait quand il partit vers l’ouest sur l’Atlantique. Mais, à l’exception des Vikings, d’où venaient ces navigateurs blancs et barbus qui, durant des siècles, voire des millénaires, ont précédé Colomb et ont été honorés comme des dieux dans les mythes et légendes des civilisations précolombiennes ?



C’est à cette question que tente de répondre l’auteur, en proposant de nombreuses hypothèses basées sur des recherches anciennes et des découvertes récentes qui apportent à la fois un parfum de mystère, mais aussi des réponses très pertinentes sur l’origine des « influenceurs » de ces civilisations à la fois étranges, cruelles, mais aussi très évoluées sur le plan de l’architecture et des connaissances astronomiques.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 mars 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414518647
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-51865-4

© Edilivre, 2021
Quelques ouvrages de l’auteur
Deux siècles et demi de Franc-maçonnerie en Suisse et dans le Pays de Neuchâtel , Editions du Chevron, chez l’auteur, 1991. Epuisé.
Qui se cache derrière la franc-maçonnerie ? Editions de l’Hèbe, 1637 Charmey, Suisse, 2002, 4 e édition 2019.
Alchimie – De l’or fait maison est-ce possible ? Editions de l’Hèbe, 1637 Charmey, Suisse, 2010.
En collaboration avec Fausto Fantini :
Outils et symboles pour mieux comprendre la franc-maçonnerie , Editions Slatkine, Genève, 2019.
En collectif :
La Franc-maçonnerie à Fribourg et en Suisse du XVIII e au XX e siècle , Genève et Musée d’Art et d’Histoire de Fribourg, 2001. Epuisé.
Elie Ducommun (1833-1906), Prix Nobel de la Paix 1902, Grand Maître de la Grande Loge Suisse Alpina , Association « Genève un lieu pour la Paix », Genève 2002. Epuisé.
INTRODUCTION
Lorsque l’ethnologue et explorateur norvégien, Thor Heyerdahl, entreprit de joindre les îles du Pacifique en partant du Pérou sur un frêle esquif de balsa, il tentait de démontrer la fantastique hypothèse d’une probable et partielle colonisation des îles océaniennes, et notamment de l’île de Pâques, par des hommes blancs et barbus venus des plateaux andins. Il s’appuyait, d’une part, sur les légendes andines faisant mention d’une population blanche contemporaine de la civilisation de Tiahuanaco, donc antérieure à l’hégémonie inca, qui aurait vécu sur les îles du lac Titicaca et qui, vers l’an 500, aurait atteint certaines îles du Pacifique en naviguant sur des radeaux de balsa, et, d’autre part, sur le fait que les premiers navigateurs européens, qui se sont aventurés dans les eaux du Pacifique, signalèrent la présence insolite d’hommes blonds et barbus sur quelques-unes des îles.
On sait, en outre, à l’appui de cette probable émigration vers les îles du Pacifique, que l’Inca Tupac Yupanqui (XV e siècle) fit construire une flotte de radeaux avec laquelle il entendait « s’emparer d’autres îles ».
Que les chroniqueurs de la conquête de l’empire inca notent les cheveux blonds et le teint clair de la plupart des princes et princesses Incas démontre la survivance, parmi les membres de la classe dirigeante de l’empire de Cuzco, de certains caractères physiques allogènes mêlés à des caractères indigènes et que fatalement, à l’origine, une population blanche de type européen avait exercé son influence sur les tribus Amérindiennes des plateaux andins.
Que, lors de la conquête de l’empire aztèque par Cortès au Mexique, l’empereur Montézuma ait pris les Espagnols pour des émanations divines du dieu blanc et barbu de la légende, Quetzalcoatl, venu de l’Est (donc de l’Atlantique) démontre que, là aussi, des hommes blancs de type européen avaient, bien avant l’arrivée des Espagnols, eu des contacts avec les populations autochtones.
On sait l’audace des marins phéniciens qui, à l’exception des Crétois, étaient le seul peuple de l’antique Méditerranée qui osât affronter le « Grand Océan » au-delà des Colonnes d’Hercule.
Quels étaient, par ailleurs, ces mystérieux « Peuples de la Mer » qui, envahissant la Méditerranée vers 1230 avant notre ère, firent trembler Pharaon ? Venaient-ils, comme le prétendent certains auteurs, des côtes occidentales et septentrionales de l’Europe ? S’étaient-ils contentés d’envahir la Méditerranée ou poussèrent-ils plus loin leurs pérégrinations maritimes à travers l’océan Atlantique vers l’Ouest fabuleux ?
Il est un fait établi aujourd’hui que les Vikings, conduits par Leif Eriksson, fils d’Erik le Rouge, abordèrent en Amérique du Nord vers l’an mil, dans ce fameux « Vinland ». Mais combien de ces « Rois de la Mer », déjà vers le début du X e siècle, poussés par le désir de savoir ce qu’il y avait là-bas, de l’autre côté de l’océan infini où les Gaëls et les Bretons les avaient précédés, s’élancèrent vers l’Ouest pour disparaître à jamais, engloutis dans l’abîme ou lancés à la dérive sur les plages orientales du Nouveau Monde ?
Car enfin, que signifie la présence d’individus au teint clair et aux cheveux blonds chez les princes et princesses du sang de l’aristocratie Inca et chez les Amérindiens de la tribu Mandan des plaines d’Amérique du Nord.
Quelle est l’origine de Quetzalcoatl (Kukulkan chez les Mayas), le mystérieux dieu blanc et barbu des Toltèques et des Aztèques au Mexique et en Amérique centrale ?
Que signifie la présence insolite de tribus d’Amérindiens blancs et barbus, cachés dans les profondeurs de la sylve colombienne, vénézuélienne et guyanaise, et qu’aucun Européen n’a jamais pu aborder ?
Cela pourrait-il signifier que non seulement les aventuriers Vikings, mais probablement aussi, bien avant eux, des Celtes, des Phéniciens et peut-être même les anciens « Peuples de la Mer » sont venus s’échouer avec leurs navires « en forme de serpent » sur les côtes orientales du Nouveau Monde ?
On arguera qu’en ces lointaines époques la navigation et les moyens dont disposaient les peuples maritimes étaient trop rudimentaires pour permettre de longues traversées telles que celle de l’océan Atlantique. Mais on oublie que pour leurs fantastiques périples à travers l’océan Pacifique, les ancêtres des Polynésiens n’affrétaient pas des paquebots, mais de simples pirogues ; que, par ailleurs, les Phéniciens furent les premiers marins de l’Antiquité à utiliser des vaisseaux de haut bord pour, justement, affronter cet océan Atlantique réputé infranchissable.
On objectera encore que les nombreuses légendes qui, dans l’Antiquité et encore au Moyen Age, présentaient l’Atlantique comme une mer peuplée de monstres et de démons, d’où jamais aucun navire n’était revenu, furent un frein à l’aventure transocéanique. Mais on oublie qu’aucune superstition n’a jamais résisté à la soif de conquête, à l’appât du gain ni à la curiosité des aventuriers et que, trop souvent, ceux-ci, au retour de leurs expéditions, avaient tendance à entretenir ces croyances, non seulement par gloriole, mais aussi et surtout dans le but de décourager d’éventuels curieux et concurrents possibles. On sait, par exemple, que les marins phéniciens n’hésitaient pas à saborder leur bateau, afin de garder le secret de leurs routes maritimes, lorsqu’ils se savaient suivis par un navire concurrent.
Enfin, d’anciennes cartes géographiques d’une précision étonnante, tracées au XVI e siècle par l’amiral ottoman Piri Reis à partir de données très anciennes, dont certaines remonteraient à l’époque d’Alexandre le Grand, décrivant les côtes orientales américaines et même l’Antarctique, donnent à penser que Christophe Colomb savait très bien où il allait, lorsqu’il entreprit son premier voyage à travers l’Atlantique. Et que les Anciens eux-mêmes, du moins certains érudits, avaient connaissance de l’existence d’un immense continent de l’autre côté de la « Grande Mer ».
D’où tenaient-ils ces connaissances ? On l’ignore encore… Les spécialistes américains en matière de cartographie, qui se penchèrent sur le mystère des relevés de Piri Reis, concluent d’un commun accord que « cette carte du monde a 5000 ans et même davantage, mais elle contient des données encore antérieures de plusieurs milliers d’années ».
Nous voici donc bien loin des Phéniciens et des mystérieux « Peuples de la Mer » de 1230 avant notre ère. Et ceci pour dire que si des êtres humains inconnus, avant de disparaître il y a 10’000 ans avec leur étrange civilisation, léguèrent en héritage aux hommes de l’Antiquité ce fabuleux témoignage de l’existence d’autres terres au-delà du « Grand Océan », ces derniers avaient toutes les raisons d’y aller voir, d’autant plus, et c’est vrai au moins pour les Phéniciens, qu’ils possédaient des navires suffisamment équipés pour affronter les hautes et longues vagues de l’océan.
Deux questions se posent alors :
— la première, de savoir d’où provenaient les données astronomiques qui permirent d’établir les cartes de Piri Reis et quels sont les savants qui en ont établi la projection ?
— la seconde, les peuples de la Préhistoire puis ceux de l’Antiquité, et plus particulièrement les Phéniciens, ainsi que ceux du Moyen Age, et notamment les Vikings, ont-ils abordé les côtes américaines et sont-ils à l’origine des mythes du dieu blanc et barbu des peuplades amérindiennes ainsi que de la présence de caractères blonds parmi certains représentants de l’aristocratie Inca et de tribus de la forêt amazonienne ?
CHAPITRE I Aux sources d’une civilisation première
Les grottes ornées du Sud-Ouest européen : premiers observatoires astronomiques ?
A quelle source avaient été formés les éminents astronomes capables de reproduire sur Terre la carte d’une région céleste en tenant compte également des solstices et de la Précession des équinoxes ? Les premières traces qui ont été retrouvées d’une préoccupation astronomique et d’une représentation calendaire du déplacement d’un astre, en l’occurrence de la Lune, remontent à près de 35’000 ans, c’est-à-dire au Paléolithique supérieur. C’était l’époque où l’Homme de Cro-Magnon gravait et peignait des fresques animalières d’une magistrale beauté sur les parois et les plafonds des grottes du Sud-Ouest européen, notamment en France, en Espagne et au Portugal. De petites plaquettes en os ou en pierre ont été découvertes par dizaines sur les sites d’habitats paléolithiques, décorées par les hommes d’alors de minuscules cercles, croissants ou traits, gravés suivant un ordre particulier.
Dès le début des années 1970, l’archéologue américain Alexander Marshack, également passionné d’astronomie, tombe en arrêt devant une plaquette en os de renne de l’abri Blanchard, en Dordogne, daté

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