Réinventer le système éducatif centrafricain

Fugain Dreyfus E. Yepoussa

Description

Une des priorités en Centrafrique pour les prochaines années, voire des prochaines décennies, est la reconstruction du tissu social déchiré par tant d’années de crises militaro-politiques. Ladite reconstruction passera par l’édification d’un nouvel imaginaire centrafricain. L’éducation reste un terreau, par excellence, de réinvention de ces nouveaux Centrafricains. Cependant, le système éducatif centrafricain dispose-t-il d’une colonne vertébrale susceptible de porter cette mission
L’échec du vivre-ensemble et le « non-décollage » de la République centrafricaine sont dus, en grande partie, à son éducation. Car un système éducatif inadapté ne peut que causer la déliquescence de la société qui l’a conçu. Il est impossible pour un peuple de vivre d’une culture d’emprunt et se faire la paix.

Sujets

• Essais littéraires

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 17 avril 2019
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782414335176
• Langue: Français

Extrait

Fugain Dreyfus E. Yepoussa
Réinventer le système éducatif centrafricain
Une urgence du vivre-ensemble

----------------------------INFORMATION---------------------------Couverture : Classique
[Roman (130x204)]
NB Pages : 70 pages
- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 5

---------------------------------------------------------------------------Réinventer le système éducatif centrafricain
Une urgence du vivre-ensemble
Fugain Dreyfus E. Yepoussa
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A ma mère, Elisabeth NGANATOUA
A toute la famille YEPOUSSA
A tous les enfants, victimes des crises militaro-politiques
en Centrafrique

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« L’école ce n’est pas seulement le lieu de
l’apprentissage. Aller à l’école c’est aussi
apprendre à vivre avec les autres et apprendre à
devenir un citoyen. » (Auteur inconnu)
« Si vous pensez que l’éducation coûte chère,
essayez l’ignorance. »
(Abraham LINCOLN)

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Introduction
Située au cœur du continent africain, avec ses 623.000
2km , la République Centrafricaine vit depuis 2013 un des
moments le plus sombre de son histoire. La crise est tellement
intense que le pays semble disparaitre de la carte du monde
d’où les appellations suivantes pays fantôme, Etat en faillite,
Etat diminué, Etat des rebelles, un non-Etat, Etat inexistant
etc. L’Etat centrafricain en déconfiture depuis belle lurette
s’est effondré le 15 mars 2013 avec le coup d’Etat de Michel
DJOTODIA. La société centrafricaine traine les pieds sur les
menaces de paix, de vivre-ensemble depuis longtemps. La
crise de 2013 n’est qu’une goutte d’eau qui a fait déborder le
vase. Face à ce gouffre dans lequel le pays se retrouve, les
acteurs politiques se rendent compte maintenant des signes
précurseurs qui auraient dûs les alerter. Il n’est pas un secret
pour un bon nombre de centrafricains. Ces signes
avantcoureurs de cette profonde crise étaient détectés, mais en
raison de l’indifférence ou de l’aveuglement de ces différents
régimes qui se sont succédés au pouvoir, ils n’ont suscité
aucune attention ou tout simplement, ils étaient étouffés sans
faire l’objet d’une solution appropriée, se contentant d’une
thérapie d’urgence.
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