Relais des Maisons de la Couture

Dauna Floguez

Description

Nadine est une couturière engagée dans la construction d’une économie locale, logique, sociale et solidaire. Elle vise à créer un réseau interactif et circulaire avec toutes les petites mains passionnées de couture, porteuses de leurs spécificités culturelles. Ses objectifs sont d’organiser une solidarité sociale d'activités connectées avec les acteurs actrices, amateurs-trices ou professionnels-les, des filières de la Couture 2.0, l’Art & Design et le Tourisme installées au cœur de nos territoires.

Dans ce livret I, Relais des Maisons de la Couture, l’auteure esquisse l’ossature d’une économie plus humaine inscrite dans le mouvement du développement durable et fait une présentation du réseau tel que Nadine l’a imaginé....

Sujets

• Essais littéraires

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 23 septembre 2020
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782414468959
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-46893-5

© Edilivre, 2020
Exergue
Proverbe à 4 lobes
Il n’y a pas de petite ou de grande étoile,
Seule, celle qui éclaire l’humanité, brille.
Dauna Floguez
Préambule
Fondée en 1993 par Nadine D, l’entreprise Relais a pour objet de proposer un service de secrétariat/comptable externalisé aux entreprises, associations ou personnes physiques actifs du Tarn-et-Garonne. Cette activité, qu’elle nomme « secrétariat libéral », lie les acteurs actrices de l’économie locale entre-elles.
En 1997, Nadine choisit pour compléter son offre d’acheter un fond de commerce situé dans le centre-ville de son village natal, Nègrepelisse. C’est une boutique qu’elle connait bien. Tous les enfants, depuis plus de soixante-dix ans, sont venus chercher des bonbons à la sortie de la messe ou du temple le dimanche midi dans ce bazar de campagne, vestige d'un commerce d'avant-guerre, dans laquelle elle installe sa famille. A l’activité déjà existante de la boutique, elle ajoute la sienne, et celui d’un atelier de couture. Une passion qu'elle tient de sa maman, culottière dans les années 50, et qui deviendra une activité incontournable pour la pérennité de sa très petite entreprise.
En 1999, la communication faite autour de l’annonce du « bugg numérique de l’an 2000» l’interpelle. C’est à ce moment-là qu’elle mesure l’importance que « la toile » a pris dans la vie des citoyens. Elle utilise l’outil numérique depuis près de quinze ans et navigue sur internet depuis peu. Toutes les campagnes d’informations dans la presse annoncent son fantastique développement, son formidable impact mondial et la sur-dimension que cette technologie prendra à l’avenir dans le quotidien de tous les ménages. Elle voit dans l’essor des premiers commerces en ligne une concurrence déloyale. Ces épisodes avec l’arrivée des premiers forums seront un tournant dans la vie de cette autodidacte.
Parallèlement, les zones artisanales et commerciales à la périphérie des villages se développent. Ces dernières, sans concession possible, multiplient les offres commerciales et installent une concurrence de plus en plus dure. Les consommateurs-trices, ses clients-tes, courent après les promotions toujours plus alléchantes proposées par les grandes enseignes. En moins de dix ans, elle voit s’implanter sur son territoire, trois zones commerciales ou artisanales. Tout ceci cumulé a pour effet de désertifier encore plus rapidement le cœur de son village. Cette baisse de fréquentation a des incidences négatives sur son chiffre d’affaires. Seul son service de couture résiste parce qu’il n’y a pas de concurrence délocalisable. Néanmoins, cette activité n'est...