Sauver la France, c'est urgent !

Jacques Bourgeois

Description

"Cet essai concis reprend l’essentiel des thèmes sur lesquels les hommes politiques, les décideurs, les experts, tous les Français doivent réfléchir pour développer des solutions à mettre en œuvre rapidement et stopper une dérive plus qu’inquiétante. Il est évident que l’entière responsabilité du sauvetage de la France repose exclusivement sur les épaules des politiciens. Ce qui induit comme corollaire un choix judicieux de ces hommes par le peuple français qui doit absolument se rendre massivement aux urnes à chaque élection. L’abstention risque de priver le peuple de représentants dignes de confiance et diminue la faculté de critiquer ou de se plaindre dès lors que l’on n’a pas accompli son rôle d’électeur." "Sauver la France, c’est urgent!" est, comme son nom l’indique, un cri d’alarme lancé à la population de ce pays. Un manifeste édifiant, exalté voire révolté, mais en même temps plein d’espoir. L’auteur y dresse une liste exhaustive des problèmes contaminant les domaines de la société française et propose des solutions théoriques adaptées. Dans un style simple et parlant, J. Bourgeois exhorte le lecteur à prendre conscience du rôle politique qui est le sien. Il dénonce avec force les dérives de notre pays sans jamais tomber dans l’apitoiement. Un texte qui se veut avant tout fédérateur et dont la ferveur pousse à l’action.

Sujets

• Essais littéraires

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 17 novembre 2011
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782748370348
• Langue: Français

Extrait

Sauver la France, c'est urgent !
Jacques Bourgeois
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : [phone]
Sauver la France, c'est urgent !
 
 
 
 
Sommaire
 
 
 
 
 
 
 
Introduction
 
 
 
Depuis des décennies déjà, la France s’enfonce inexorablement dans la pauvreté. On pourrait comparer cette déchéance programmée au réchauffement climatique qui, malgré les avertissements, continue de progresser. Pourtant, il faudra bien sauver notre pays et protéger la Terre. Leur sort n’a rien d’une fatalité, alors qu’attendons-nous pour agir, ou plutôt pour réagir ? Qu’il soit trop tard ? Quand cesserons-nous d’élire des gens qui, une fois en place, ne changent rien ou, pire encore, nous annoncent, engoncés dans leur impuissance et leur incompétence, qu’« on ne peut rien y faire » ?
 
La solution au réchauffement climatique dépend de la volonté des Français et des quelque deux cents autres pays. L’humanité entière est sommée de réagir, de gré ou de force, car ce problème nous concerne tous. Des effets irrémédiables sont déjà apparus : des espèces entières ont disparu, le niveau des océans a augmenté, les cyclones dévastateurs se font plus fréquents, sans parler des inondations ou de la sécheresse, et bien d’autres réjouissances du même type. Chacun d’entre nous doit intervenir à sa mesure. Nous vivons parmi la nature, il nous revient donc de la respecter et de lui laisser le temps et les moyens de digérer les conséquences de nos activités afin que nous puissions y vivre en harmonie.
Le Japon a été frappé par deux catastrophes nucléaires qui ont définitivement condamné cette technologie, qu’elle soit à but civil ou militaire. La bombe d’Hiroshima a en effet démontré que l’utilisation de la bombe atomique équivalait à un suicide complet de la planète. Plus récemment, l’accident de la centrale de Fukushima a prouvé que le nucléaire était trop dangereux pour l’humanité.
 
Par ailleurs, dans nos sociétés dites civilisées, le nombre d’exclus ne cesse d’augmenter. Cette ignominie déshonore la France. Pourtant, là encore, nous savons qu’il n’y a pas là de fatalité. Trop longtemps, beaucoup ont cru qu’ils pourraient toujours s’en sortir mieux que les autres. Ils s’aperçoivent désormais que cette certitude n’était qu’un leurre. Plus rien n’est sûr, les garanties et les digues sociales tombant les unes derrière les autres.
De même que le régime soviétique s’est effondré en quelques semaines, le système libéral est en train d’exploser. Nous sommes sur un volcan prêt à entrer en éruption.
L’homme est égoïste par nature, c’est vrai. Il se croit le plus beau, le plus fort, etc. Le succès des flatteurs est à la mesure de cet amour-propre. En outre, l’homme n’est que rarement satisfait. Même quand il a amassé une fortune, il lui en faut encore plus, juste pour la frime. Il n’hésite pas à dépenser des sommes phénoménales afin de contenter son petit ego, quitte dans le même temps à mettre, par exemple, ses salariés sous pression. Il a besoin d’être admiré et craint, c’est pourquoi il tient à imposer son autorité et son pouvoir.
Bref, l’homme est un loup pour l’homme, mais cela n’excuse pas tout. Il est capable du pire – l’Histoire et les cours d’assises nous le montrent – comme du meilleur. Il s’agit bien sûr d’encourager le meilleur et de limiter le pire.
 
Oui, il est temps de réagir. Trop d’hommes sont obligés de vivre dans la rue, tels des animaux errants. Trop d’usines ferment, se restructurent ou se délocalisent, mettant injustement sur le pavé une multitude de salariés de tous niveaux. Ce faisant, les entreprises abandonnent un savoir-faire unique, fruit d’une longue et laborieuse expérience.
Se retrouver à la rue ou au chômage est une atteinte sérieuse à la dignité de l’individu. C’est une véritable mort sociale.
 
Tout le monde devrait avoir le droit de travailler, afin de participer à l’effort collectif et d’être en mesure de construire sa vie, professionnelle et personnelle, dans une société saine.
Être dépourvu d’emploi, c’est rester sur la touche, c’est être rejeté de la société sans aucun moyen d’assurer sa subsistance et celle de ses proches. C’est également vivre à la charge de la société, une charge devenue si lourde qu’à ce rythme, la solidarité ne sera bientôt plus possible. L’accroissement du taux de chômage affecte les ressources des pouvoirs publics. Plus les difficultés économiques s’accentuent, plus les salaires diminuent et plus le niveau de vie régresse, enclenchant un cercle vicieux dans lequel le pays s’enfonce inexorablement.
 
Il est temps de réagir . Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation, même si ce n’est pas une consolation. Les pays européens ont la possibilité de lutter ensemble contre cette décadence, l’union faisant la force, c’est bien connu. Il est difficile d’imaginer un scénario où nous nous en sortirions seuls. Nos ennemis sont tout à la fois la concurrence déloyale, la spéculation et le libéralisme débridé. Il nous faut les combattre sans relâche – ce sera eux ou nous, d’autant que ces perturbateurs n’accepteront la discussion que sous la contrainte.
Les pratiques du marché sont dignes de celles de la jungle. Une certaine aristocratie richissime, encore à l’abri, est convaincue que la loi du plus fort régit encore le monde. Ces règles sont autant de permis de détruire, voire de tuer, sans aucun scrupule : si vous mourez, c’est de votre faute. Vous coûtez trop cher, vous n’êtes plus assez performant…
La loi de la jungle permet tout : tricher, exploiter, mentir, corrompre, trahir… Voilà la panoplie du parfait homme d’affaires qui nous rend la vie si agréable ! Étouffés, écrasés, nous n’avons plus qu’à nous suicider… Quelles perspectives d’avenir ! Ils parviennent même à nous convaincre qu’il n’existe pas d’autre solution et que nous sommes de doux rêveurs ou des révolutionnaires infréquentables.
Il ne serait pas étonnant que l’espérance de vie, jusqu’alors en constante progression, commence à stagner, sinon à diminuer ? Elle est après tout proportionnelle au niveau de vie.
 
Tous les Français lucides, hommes politiques compris, sont désemparés. Et pourtant, il faudra bien trouver des solutions.
 
Dans un monde de compétitivité exacerbée, théâtre d’une guerre économique sans merci, il est évident que les vieilles recettes ont fait leur temps. L’autorégulation magique des marchés, si tant est qu’elle ait jamais existé, ne fonctionne plus. Peut-être n’était-elle qu’un leurre. Cette autorégulation était bien pratique pour les prédateurs, soutenus parfois par les hommes politiques qu’ils avaient aidés ou mis en place.
Nous nous apercevons un peu tardivement que l’angélisme avec lequel on considérait le domaine économique n’est plus de mise. Comment avons-nous pu nous laisser aveugler à ce point ? Nous les cartésiens, les prévisionnistes, comment avons-nous pu croire que l’économie et la finance évoluaient par l’opération du Saint-Esprit dans la bonne direction ? Cet aveuglement coupable nous entraîne droit dans le mur. Il n’y a pas de pilote dans l’avion de l’économie, susceptible de rencontrer de fortes perturbations.
On a dit que la guerre était une chose trop grave pour être confiée aux seuls généraux. De la même façon, l’économie est une chose trop sérieuse pour la laisser uniquement aux mains des financiers. De l’économie et la finance dépend l’équilibre de toute société. Il est donc indispensable qu’elles soient dorénavant encadrées, pour le plus grand bien de l’humanité. Les dettes abyssales de la plupart des pays présagent en effet de tristes lendemains.
Il s’agit d’inventorier l’ensemble des facteurs qui influencent l’économie et la finance, de définir des objectifs, et de les piloter savamment en temps réel. Cela permettra d’établir de nouvelles bases saines et solides. Il faut restaurer la confiance, la compétence, la transparence et le souci de l’intérêt général dans les meilleurs délais. Les déviances et l’égoïsme doivent être éradiqués, leurs nuisances étant trop lourdes pour la société.
 
Recenser les ressources, les moyens, les points forts et les points faibles afin de mener une politique forte et courageuse : voilà un combat exaltant dans l’intérêt de tous, mené par chacun selon ses talents.
La formation, l’éducation, la recherche, la santé, les relations sociales, les entreprises, l’intégration, la culture, la démographie… Tous ces domaines conditionnent la réussite et le développement harmonieux d’un pays, de notre beau pays, la France.
 
Cet essai concis reprend l’essentiel des thèmes sur lesquels les hommes politiques, les décideurs, les experts, tous les Français doivent réfléchir pour développer des solutions à mettre en œuvre rapidement et stopper une dérive plus qu’inquiétante. Il est évident que l’entière responsabilité du sauvetage de la France repose exclusivement sur les épaules des politiciens. Ce qui induit comme corollaire un choix judicieux de ces hommes par le peuple français qui doit absolument se rendre massivement aux urnes à chaque élection. L’abstention risque de priver le peuple de représentants dignes de confiance et diminue la faculté de critiquer ou de se plaindre dès lors que l’on n’a pas accompli son rôle d’électeur.
 
 
 
L’économie
 
 
 
L’économie est le principal moteur d’un pays. Sa richesse et le niveau de vie de ses habitants en découlent en effet directement. Il est donc indispensable de la prendre très au sérieux et de ne pas la confier à n’importe qui.
En