Synthèses littéraires économico-sociales et relationnelles
52 pages
Français

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Synthèses littéraires économico-sociales et relationnelles , livre ebook

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Description

Cet ouvrage revisite Les Misérables de Victor Hugo, le Du contrat social de Jean-Jacques Rousseau, le Léviathan de Thomas Hobbes, La Richesse des Nations d'Adam Smith et Un Chant de Noël de Charles Dickens pour en tirer la quintessence et donner un nouvel essor à notre pensée politico-économique sollicitée de servir la justice sociale. Selon ces synthèses littéraires économico-sociales et relationnelles, tout dépend du moi comme relationnel et de l'intuition évangélique qui met l'enfant au centre. Nous sommes tous nés enfants.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 juin 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414467822
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson - 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-46780-8

© Edilivre, 2020
« Tenez, ma brave femme [une pauvre mendiante], dit-il [Phileas Fogg], je suis content de vous avoir rencontrée ! Puis il passa . Passe partout eut comme une sensation d’humidité autour de la prunelle. Son maître avait fait un pas dans son cœur . »
(Jules Verne, Le Tour du Monde en quatre-vingts Jours ).
Les Misérables, Jean Valjean et nous-mêmes, notre actualité
Victor Hugo écrit dans sa lettre à M. Daelli, l’éditeur de la traduction italienne des Misérables  : « En somme, je fais ce que je peux, je souffre de la souffrance universelle, et je tâche de la soulager, je n’ai que les chétives forces d’un homme, et je crie à tous : aidez-moi ! » (Hugo, Victor, Les Misérables / Lettre à M. Daelli , Pocket (Paris), 2016, p. 1652).
Ce cri de Victor Hugo, il faut le prendre très au sérieux, et je veux l’écouter tout en espérant pouvoir nous associer, chers lectrices et lecteurs, à sa cause. Le premier but de cet essai sera donc de l’ordre de la philosophie sociale que Victor Hugo prône et dont l’importance ne tardera pas à se faire jour grâce au dialogue que nous mènerons avec cet auteur révolutionnaire. Or, ce but étant résolument le premier, l’essai n’aura pas moins l’occasion de produire vers la fin une importante clé de lecture à cet ouvrage littéraire monumental intitulé Les Misérables , et le lecteur comprendra d’autant mieux pourquoi cet essai est rédigé à la première personne.
Comment contrebalancer le déséquilibre social ?
Écoutons Victor Hugo : « Là où est le mal, nous sondons ; et, une fois la souffrance constatée, l’étude de la cause mène à la découverte du remède. […] Le penseur d’aujourd’hui a un grand devoir, ausculter la civilisation. » ( ibid. , IV-VII-IV, p. 1133-1134). Il faut donc d’abord être un « observateur des maladies sociales » ( ibid. , V-I-I, p. 1331) pour ensuite pouvoir y remédier, et voilà pourquoi je voudrais commencer cet essai par un bref examen social en prenant l’exemple d’un enseignant luxembourgeois connaissant un autre enseignant qui lui travaille en France. Cet enseignant français touche un salaire net d’environ 1500 euros (alors qu’en France, l’essence et les transports publics sont bien plus chers qu’au Luxembourg). Son épouse, avec laquelle il a deux enfants en bas âge, a du mal à trouver du travail malgré toutes ses qualifications et ses démarches sur le marché du travail. Cette famille risque très vite, disons au moindre imprévu ou incident, de ne plus savoir comment joindre les deux bouts et de sombrer dans la misère. Car la misère est sans égard. La fragilité des gens ou celle des enfants, dont les traits innocents ne reflètent pourtant que l’espoir du bonheur, n’apitoie pas la misère, cette impitoyable. De son côté à lui, l’enseignant luxembourgeois n’a pas ces soucis-là. Il ne travaille pas plus que son homologue français, mais gagne le triple de celui-ci. Il serait donc encore assez loin de frôler le seuil de pauvreté s’il cédait à son ami français un certain montant mensuel lui apportant ce soulagement que Victor Hugo préconise au nom de l’équité sociale.
Dans sa lettre à M. Daelli, Victor Hugo pense à l’humanité lorsqu’il dit des livres qu’ils « doivent cesser d’être exclusivement français, italiens, allemands, espagnols, anglais, et devenir européens ; je dis plus, humains. » ( ibid. , p. 1651). Nos deux enseignants sont européens, ils sont humains, et l’un n’a pas plus de mérite à gagner autant que l’autre n’a de démérite à gagner si peu. Pourquoi donc d’un côté le fortuné et de l’autre l’infortuné ? À l’aide de notre exemple (parmi tant d’autres et de plus affolants), nous ne pouvons faire autrement que de constater, que nous sommes en présence d’un déséquilibre social qui saute aux yeux, d’autant plus que l’épouse de l’enseignant luxembourgeois a la chance d’avoir un emploi et de pouvoir contribuer financièrement au bien-être de leur petite famille. Or que faire face à ce déséquilibre social aux conséquences parfois tragiques ? Constater qu’il y a erreur et réfléchir à la meilleure façon d’organiser le contrebalancement dudit déséquilibre, voilà l’itinéraire auquel Victor Hugo nous convie.
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