Précis d histoire de la radio et de la télévision
467 pages
Français

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Précis d'histoire de la radio et de la télévision , livre ebook

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Description

Cet ouvrage s'adresse à ceux et celles qu'intéresse le développement de la radio et de la télévision dans notre monde. La première partie expose les faits selon la méthode chronologique. Elle est complétée d'index qui permettent de retrouver facilement une émission, une institution, un lieu, une personnalité.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2007
Nombre de lectures 251
EAN13 9782336257600
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’HARMATTAN, 2007
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296040212
EAN : 9782296040212
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Du même auteur RADIO ET TÉLÉVISION DANS LE SIÈCLE VINGTIÈME Les années d’enfance (de la fin du XIX° siècle à 1939) Quelques Premières en Télévision Une adolescence difficile : années de guerre 39-44 Reconstruction et Télévision : 1945-1968 Les années transistor Télévision et cinéma Le Grand Chambardement : 1969-1984 La Recherche de Programmes en Radio-Télévision en France Radio et télévision belge Radios et télés libres Nouvelle Radio, nouvelle Télé : 1985-2001 Les organismes de régulation dans les médias La chimère du numérique Le troisième millénaire INDEX Index des émissions (radio et télévision) Index des institutions et divers Index des lieux cités Index des Personnalités Index thématique
Précis d'histoire de la radio et de la télévision

Robert Prot
Du même auteur
Télédistribution, télévision communautaire , Rennes, Maison de la Culture, 1975.
Des radios pour se parler (les radios locales en France) Paris, Documentation Française, 1985.
L’agora électronique , mémoire adressé à l’Académie des Arts, Sciences et Belles Lettres de Dijon, 1987, non édité.
La Radio en Ile de France , in Cahiers d’Histoire de la Radiodiffusion, n° 20, Paris, Août 1988
La Radio, l’entendre ou l’écouter , Dossiers de l’Audiovisuel n° 32, INA Documentation Française, Paris, Août 1990.
Lire l’Audiovisuel , étude bibliographique, Dossiers de l’Audiovisuel n° 42, INA Documentation Française, Paris, Mars Avril 1992.
Les radios locales , Dossiers de l’Audiovisuel n° 63, INA Documentation Française, Paris, 1995.
Dictionnaire de la Radio , 654 pages, près de 3000 entrées, Coédition INA - Presses Universitaires de Grenoble, 1997.
Jean Tardieu et le Club d’Essai , communication présentée au colloque Les écrivains hommes de radio , dir. Pierre Marie Héron, Centre d’études du XX° siècle, Université Paul Valéry, Montpellier, 2001.
Jean Tardieu et le théâtre à la Radio , communication présentée au colloque Les Théâtres de Jean Tardieu, dir. Serge Gaubert, LERTEC, Université Lumière, Lyon 2, 2004.
Jean Tardieu et la nouvelle Radio , 298 pages, coll. Logiques Historiques, L’Harmattan, Paris, 2006
Modulation de fréquence : la Radio des années 50 , communication présentée à la table ronde sur La Radio à l’avènement du numérique , dir. Guy Drouot, IREDIC, Université Paul Cézanne, Aix Marseille III, 2007.
RADIO ET TÉLÉVISION DANS LE SIÈCLE VINGTIÈME
On peut dire que l’histoire de la radiodiffusion se confond à peu près avec celle du vingtième siècle, à deux remarques près : d’une part, selon la définition juridico-administrative et afin de délimiter notre objet, on entend par radiodiffusion la radiodiffusion sonore (la radio) et la radiodiffusion sonore et visuelle (la télévision), d’autre part, nous n’entrerons pas dans les querelles sur le jour où l’on peut dater les débuts de cette radiodiffusion : selon que l’on considère le seul aspect technique de la transmission ou que l’on envisage le phénomène dans sa complexité, on parle du XIXème ou du XXème siècle. Une différence d’un ou deux lustres ne change guère le propos vu du haut de notre vingt et unième siècle ! En outre, bien malin qui, aujourd’hui, peut être assuré que des expériences n’aient pas eu lieu ici et là à travers la planète qui repoussent encore dans le temps la date retenue. Ainsi, par exemple, un progrès technique comme celui de la stéréophonie ne date pas des années cinquante mais bien du temps du théatrophone de Clément Ader (1881).
Par contre, il semble important de montrer combien la radiodiffusion a tout de suite été le miroir de l’activité humaine, qu’elle soit politique, économique, culturelle ou sociale. Non seulement le micro – puis la caméra – se veut présent là où il se passe quelque chose, mais aussi ceux qui manient ces instruments sont des acteurs non négligeables de la vie quotidienne : des personnels au travail ou en lutte pour un statut (celui de leur établissement ou celui de leur catégorie professionnelle, par exemple les journalistes) ou de tous ceux qui écrivent, composent ou interprètent et qui sont des transmetteurs. Très souvent, par leur recrutement, les hommes et les femmes de la radiodiffusion sont venus des milieux de l’éducation. Ils ont pensé que les techniques nouvelles leur permettaient de jouer encore mieux leur rôle de pédagogue. Ils estimaient que ce bien rare que sont les fréquences hertziennes devait en premier lieu servir à toute la communauté pour sa distraction, certes, mais plus encore pour son information, au sens le plus large de ce mot. La devise de la RTF, dans ces années-là, était informer, éduquer, divertir. Elle était la même dans bien d’autres radios nationales. On savait que l’emprise des marchands sur les ondes tirait immanquablement vers le bas les meilleurs programmes. Bien entendu, les dangers du monopole existaient pour un service public dans lequel l’État souhaitait avoir son mot à dire. L’État, c’est-à-dire les forces politiques au pouvoir, mais aussi les serviteurs de cet État, en premier lieu, les agents de la Fonction publique, qu’ils soient fonctionnaires ou contractuels. Leur action est loin d’être négligeable et on leur doit tout à la fois les immenses progrès faits par l’audiovisuel en un siècle et les freinages corporatistes qui accompagnent toute action humaine. Sur ce seul aspect, on leur oppose le dynamisme de tous ces bénévoles qui ont fait les programmes de la radio dans ses premières années. C’est vrai, ils ont existé et on leur doit beaucoup, mais il suffit de considérer le mouvement des radios libres des années 70 et 80 pour constater que le militantisme dont font preuve les bénévoles s’arrête dès qu’est atteint, à leurs yeux, le but qu’ils s’étaient fixé. Or la radio (mais aussi la télévision est un monstre qui exige sa pâture, heure après heure, jour après jour, même si, comme dans les années vingt ou trente, les stations n’émettent pas toute la journée, voire tous les jours. Cette maintenance de l’antenne explique, à elle seule, comme sont rares les radios non commerciales où le profit n’est pas là pour jouer son rôle de moteur. Comme ce profit est lui-même destructeur, tirant immanquablement les contenus des émissions vers le bas, on revient tout naturellement vers la gestion de l’audiovisuel par la communauté, qu’elle soit de nature associative ou monopole d’État.
Est-ce vraiment une utopie que de penser que radios et télévisions pourraient avoir un fonctionnement plus démocratique, c’est-à-dire à l’image de ces conseils de gérance des années trente où le public était représenté à côté des professionnels ? Aucune fréquence, aucun programme ne saurait être la propriété de quelques-uns, individus, commerçants, industriels ou hommes politiques. Ce principe rencontre l’autre principe, déontologique celui-là – qui veut que chacun, chacune, au micro ou devant la caméra, tende à la plus grande objectivité, c’est-à-dire à la plus grande exactitude dans ses propos.
Ce que nous tentons de montrer dans ces pages, c’est comment s’est traduite cette volonté de communiquer la Connaissance, en dépit de tous les obstacles inhérents à notre humaine nature. Qu’on le veuille ou non, la Radio et la Télévision, dans les bruits et les fureurs du siècle passé, ont été comme le prolongement mécanique des pensées et des actes de nos sociétés. À la charnière d’un millénaire qui se veut électronique et universel, ces pages sont comme le livre de bord qui doit permettre de juger si nous avons tenu le cap.
24 août 1789 – France  : La Déclaration des Droits de l’Homme, en son article 11, décrète la libre communication des pensées et des opinions.
Les années d’enfance (de la fin du XIX° siècle à 1939)
L’invention de la TSF puis de la radiophonie arrive en cette fin de XIXe siècle si féconde en progrès techniques de toutes sortes. L’homme domine la machine grâce à la vapeur puis m

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