Agir Citoyen

Jean-Pierre Madoz

Description

Parcours d'un citoyen engagé, empreint de liberté

AGIR CITOYEN s’adresse à tous et nous livre une manière d’agir au sein de notre société. C’est un repère qui comprend le Guide de la Citoyenneté, basé sur trois responsabilités solidaires, exprimant nos besoins, générateurs de créativités ainsi qu’une Boussole Citoyenne pour agir efficacement. Il donne des exemples d’actions citoyennes, d’appels à projets et encourage également ceux qui veulent s’engager dans notre vie sociale ou les collectivités territoriales.

C’est une démarche citoyenne, indépendante des offres commerciales, des partis, des confessions, des dogmes. C’est le fruit d’une réflexion pour nos enfants, et pour notre Terre. À vous, à chacun, de prendre ses responsabilités par une attitude éthique permanente, respectueuse de notre façon d’habiter notre terre, pour passer à l’action.

Plus qu’un concept, c’est un profond changement de paradigme de vivre notre société.

Sujets

• Sciences
• Sciences humaines
• Political Science
• French ship Boussole (1781)
• Démarche
• Civics
• Environment
• Citizenship
• Planète
• Sciences humaines et sociales
• Boussole
• Citoyenneté
• Engagement
• Société
• Action
• Science
• Science politique
• Terre
• Politique
• Environnement
• Astronomie

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 28 février 2020
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782368329870
• Langue: Français

Extrait

Agir Citoyen
Société
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Jean-Pierre Madoz
Agir Citoyen
Le Guide… une Boussole
Société

 
Préface… de la Citoyenneté
Camille Damoiseau
Lorsque JP Madoz m’a sollicité pour écrire la préface de son ouvrage Agir Citoyen, le sujet m’a décontenancé : il s’agissait de Citoyenneté.
Ce thème m’a paru bien éloigné de mes préoccupations quotidiennes, j’ai depuis longtemps privilégié et choisi la relation de l’humain avec le cheval et son univers.
J’ai hésité, mais à la lecture du manuscrit j’ai été conquis, c’est aussi le témoignage de son expérience, de sa progression dans le monde du travail et sa découverte du monde équestre. Un lien qui nous réunit.
Comment expliquer la Citoyenneté ?
Je suis de nature optimiste, sensible, avec une capacité intacte à être émerveillé par la Nature et par le progrès : sans doute une forme de naïveté bien éloignée du formatage inculqué.
La Citoyenneté, c’est une sorte de nébuleuse, un univers utopique dans lequel chaque citoyen doit pouvoir se retrouver, être à l’aise. C’est une « folie » qui regroupe un peuple, un territoire, une langue et ses dialectes. C’est une culture, une histoire QUI NOUS RASSEMBLE.
Cette réflexion s’adresse aux citoyens, habitants de la Cité au sein d’une société démocratique. Actuellement, il y a une atmosphère pesante, des signaux alarmistes qui agressent comme autant de clignotants orange : ils pourraient passer au rouge !
Notre démocratie, la sécurité, on parle d’urgence climatique…
JP Madoz cherche à nous responsabiliser vis-à-vis de notre terre. Il s’appuie sur les écrits de Héraclite qui, il y a 2500 ans, nous définissait L’éthique : cette façon d’habiter notre terre.
Cette définition est un « raccourci » compréhensible d’une pensée qui va bien au-delà du sens philosophique ou moral.
Il nous démontre qu’en nous appuyant sur cette notion, tout empreinte d’actualité, nous pouvons nous transcender.
Il y a Urgence Éthique. Il faut agir, devenons citoyen actif !
Au-delà des incantations, des discours convenus, des postures, il nous propose un cheminement.
Il faut surmonter nos propensions à râler, passer de l’émotion toute légitime soit-elle, à la raison.
Apprendre le bien penser.
Les frustrations sont des toxines qui font perdre les repères.
On ne peut rien construire avec le champ de la haine et de la violence.
Le bien agir, c’est, qui sait… le champ de la désobéissance civile et de ses limites ?
Reprenons le bien penser.
Michel Serres nous aide.
En octobre 2018, dans un article du Monde, intitulé : c’était mieux avant, demain ça pourrait être pire , il abordait trois sujets fondamentaux à enrichir et faire vivre :
la démocratie, la sécurité, la santé
Il nous oriente implicitement.
Mais pour nous citoyens que pouvons-nous faire ?
Nous sommes submergés par les offres commerciales, médiatiques, tous les jours.
Les offres politiques c’est moins souvent, il s’agit des élections. Nous avons à choisir, nous devons voter.
C’est un pouvoir, au-delà des violences physiques et verbales.
Nos besoins basiques, une célèbre pyramide de Maslow nous les précise. Il faudrait y ajouter sans doute nos attentes, nos désirs sociétaux, environnementaux, spirituels, éthiques.
Pour le bien penser, JP Madoz veut sortir de cette confusion permanente, implicite ou voulue par les sollicitations constantes, pour se positionner du point de vue d’un Citoyen, capable de s’exprimer, d’être responsable.
Il défend un point de vue indépendant des offres politiques, confessionnelles, dogmatiques. C’est le domaine de l’expression, de nos attentes. Le bien parler, c’est aussi bien écrire, avoir la capacité de formaliser ses idées, conceptualiser.
JP Madoz, nous propose un Guide de la Citoyenneté, qui anticipe, c’est un repère Citoyen.
Ce Guide est basé sur l’éthique, dont les trois composantes Responsables sont liées par la Solidarité. Il est lisible selon les valeurs de la République : Liberté, Égalité, Fraternité.
C’est un travail autour des attentes citoyennes, destiné à susciter la créativité, l’espoir, c’est un fort retour d’expérience. Une sorte de cahier des charges, d’appel à projets politiques.
Ce Guide, c’est aussi une grille de lecture pour évaluer les offres, politiques, commerciales, pour mieux choisir.
Et puis il nous offre une Boussole Citoyenne. C’est pour nous situer dans notre société, pour orienter nos actions citoyennes.
À ce titre, pour les prochaines échéances électorales, il suggère une charte de lisibilité/confiance pour formaliser les valeurs et engagements des candidats.
Le bien agir, découle du bien penser, bien parler, avec son Guide, sa Boussole. C’est un changement de paradigme profond.
Il suggère aussi à un autre niveau dévaluer la vie démocratique. Il s’agit de l’Observatoire de la Qualité de la Vie Démocratique, qui a été imaginé par le Pacte Civique en 2011, il y a aussi le site EVAL.
Cette notion d’évaluation peut se décliner au niveau local, des municipalités, des territoires.
Ces évaluations pourraient s’appuyer sur le Guide de la Citoyenneté.
Pour résumer :
Avoir une attitude interrogative éthique en préalable à toute action.
S’appuyer sur le Guide de la Citoyenneté que l’on peut s’approprier, mémoriser simplement, pour évaluer les offres et orienter nos choix de la vie courante, et lors des votes politiques. C’est aussi un repère fort de notre société.
Enfin, orienter vos actions éthiques citoyennes avec la Boussole Citoyenne. Des exemples concrets sont proposés.
L’éthique citoyenne est l’axe fondamental que tout projet de société doit pouvoir magnifier.
Ainsi JP Madoz fort de son expérience professionnelle, sociétale, du recul lié à son état de senior actif, nous propose une éthique citoyenne applicable pour Agir efficacement.
Nous devenons des ambassadeurs de la Citoyenneté de la Terre . On peut le souhaiter avec l’aide de l’Europe.
Il est sans doute un futur influenceur citoyen, pour chacun, pour notre démocratie porteuse d’espoirs.
On peut lui souhaiter qu’il le devienne. Agissez !
Avant-propos
Quand vous ne savez pas où vous allez, regardez d’où vous venez. Proverbe Africain.
Je suis de la génération de ceux qui n’ont pas connu la guerre et pourtant on a bien failli y participer.
Je suis maintenant dans une phase de recul, de transmission, de réflexion et du désir de bien agir.
Je suis « senior actif », en particulier pour profiter de la vie, de ma famille, de mes arbres que j’ai eu la chance de pouvoir planter en Provence maintenant depuis plus de 35 années, mais aussi en soutenant des actions citoyennes dans mon village de Jouques.
C’est une période de vie riche en partages, il y a tant à faire.
Dans mon rétroviseur, je vois une grande partie du chemin parcouru. J’en ai besoin, c’est un moteur pour pouvoir me projeter encore en avant. Que nous reflète ce rétroviseur ?
Une formation générale BAC moins 2… c’était la mode pour beaucoup, début des années 60.
Un BEI, puis un BTS de Physicien… équivalent à BAC plus deux est obtenu en 1965.
On se jette dans la vie active, Kodak Pathé à Vincennes, puis le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique).
Une thèse du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) plus tard, je rejoins l’effort Français nucléaire suite aux chocs pétroliers. La sûreté nucléaire doit être assurée. C’est le rôle d’une unité du CEA, qui deviendra ensuite indépendante, connue actuellement sous le nom de IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).
Puis c’est le soutien à la recherche et développement pour les REP (Réacteurs à Eau sous Pression) du parc EDF. Là, la sûreté me rejoint, sous une forme un peu inattendue.
L’Arrêté du 10 août 1984 signé par E. Cresson, alors Premier ministre, impose aux exploitants nucléaires de travailler en « Qualité » afin d’assurer la lisibilité de la sûreté nucléaire impérativement mise en jeu.
Toute ma vie professionnelle va s’en ressentir. Je me forme à L’AFNOR (Association Française pour la Normalisation) et ensuite j’exerce mes fonctions Qualité en exploitation d’installations existantes, puis en management de projet.
J’y acquiers des compétences en particulier d’auditeur qualité. Sur ma fin de carrière je mets à profit mon savoir-faire au sein du BEQA (Bureau d’Évaluation et de Qualification des Auditeurs) du CEA, mais aussi en réalisant des ouvrages tels « L’Audit et les Projets » justement à l’AFNOR ; d’autres suivront.
À la retraite, j’ai eu la chance d’enseigner à AMU (Aix Marseille Université) à Château Gombert, et aussi à l’Université de Nice (via une plate-forme numérique), en management de la qualité et des projets.
C’est magnifique de pouvoir transmettre aux jeunes, à d’autres.
Plus tard un autre démon m’a poursuivi ; le cheval et le monde du cheval, m’ont entraîné vers une chimère, une utopie. J’ai écrit « Vers le Centaure », 101 questions pertinentes, pratiques équestres durables en 2010.
Quel intérêt d’en parler ici… mais rétrospectivement, la pratique équestre m’a permis l’écoute.
En effet monter à cheval c’est dialoguer avec son partenaire de plus de 500 kilos, qui est capable s’il n’est pas d’accord de vous projeter par terre, avec des conséquences parfois lourdes, voire dramatiques.
Vous êtes obligé d’écouter ce partenaire par votre assiette, cette fameuse aptitude du cavalier à rester maître de son cheval quelles que soient les situations !
Cette relation cavalier/cheval m’a permis d’affiner mon « potentiel écoute » dans mes fonctions d’a