Agricultures et développement urbain en Afrique subsaharienne , livre ebook

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Confronte la croissance urbaine, l'agriculture proche des villes revêt diverses formes. Si ces agriculture contribuent la création de villes durables, elles sont aussi source de nuisances et de risques pour l'environnement et la santé humaine. Ce volume aborde les enjeux transversaux en terme d'aménagements urbains et agricoles, d'approvisionnement des marchés et de concertation entre acteurs publics et privés.
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Publié par

Date de parution

01 juillet 2008

Nombre de lectures

37

EAN13

9782296601260

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Tr avai l du Soci al
C o lle ctio n d ir ig é e p a r Ala in Vilb r o d
La collection s’adresse aux différents professionne ls de l’action sociale mais aussi aux chercheurs, aux enseignants et aux étudiants so uhaitant disposer d’analyses pluralistes approfondies à l’heure où les interventions se démultiplient, où les pratiques se diversifient en écho aux recompositions du trava il social.
Qu’ils émanent de chercheurs ou de travailleurs soc iaux relevant le défi de l’écriture, les ouvrages retenus sont rigoureux sans être absco ns et bien informés sur les pratiques sans être jargonnants.
Tous prennent clairement appui sur les sciences soc iales et, dépassant les clivages entre les disciplines, se veulent être de précieux outils de réflexion pour une approche renouvelée de la question sociale et, corrélativeme nt, pour des pratiques mieux adaptées aux enjeux contemporains.
Dernières parutions
Philippe BREGEON,A quoi servent les professionnels de l’insertion ?,2008.
Nathalie GUIMARD,Le locataire endetté,2008.
Jean LOBRY, Dominique ALUNNI,Culture ouvrière, éducation permanente et formation professionnelle, 2008.
Camille THOUVENOT (coord.),La validation des acquis de l’expérience dans les métiers du travail social,2008.
Grégory GOASMAT,L’intégration sociale du sujet déficient auditif,2008.
Hélène CHERONNET,Statut de cadre et culture de métier, 2006.
Hervé DROUARD,Former des professionnels par la recherche,2006.
Teresa CARREIRA et Alice TOMÉ (dir.),Champs sociologiques et éducatifs, enjeux au-delà des frontières,2006.
Jean-Pierre AUBRET,esAdolescence, parole et éducation. Penser de nouvell frontières, 2006.
Yves COUTURIER,La collaboration entre travailleuses sociales et in firmières,2005.
Laurent LAOT,L’univers de la protection sociale, 2005.
Agathe HAUDIQUET,La culture juridique des travailleurs sociaux. États des lieux et besoins de formations, 2005.
Le dével oppem ent soci al l ocal
Si gni fi cati ons, compl exi té et exi gences
Geneviève BESSON
© L’Harmattan, 2008 5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296059061
EAN : 9782296059610
Som m ai r e
Travail du Social - Collection dirigée par Alain Vilbrod
Page de titre Page de Copyright Préface INTRODUCTION Chapitre 1 - TENSIONS DANS LES MODELES DES POLITIQUES PUBLIQUES ET EMERGENCE PROGRESSIVE DU D.S.L. Chapitre 2 - LES REALITES COMPLEXES ET EXIGEANTES DU D.S.L. Chapitre 3 - UN DEPARTEMENT RETENU COMME CAS D’ETUDE PRATIQUE Chapitre 4 - LE DEVELOPPEMENT SOCIAL LOCAL A L’EPREUVE DES DISCOURS ET DES PRATIQUES Chapitre 5 - LES ACTEURS, LEUR CONTEXTE D’INTERVENTION ET LES COMPOSANTES DU D.S.L. Chapitre 6 - VERS UNE TYPOLOGIE DES POSITIONS DES ACTEURS FACE AU D.S.L. CONCLUSION GENERALE Postface BIBIOGRAPHIE
Pr éf ace
Cette recherche sur le développement social local s ’imposait. Elle montre bu’à tout le moins le travail social, bu’on le reqaptise ou non intervention sociale, est, comme il l’a toujours été, pluriel. Les tendances à l’individual isation de l’intervention, au contact rapproché et personnalisant, mettant l’accent sur l e sujet bu’il s’agit d’approcher, 1 d’activer, de responsaqiliser et pour cela d’accomp agner , ne composent bu’une facette du paysage de l’intervention sociale contem poraine. A côté de ces tendances « 2 néo-liqérales » , plus silencieusement peut-être, se développent d’ autres courants bui mettent l’accent sur les moqilisations collectives, sur les dimensions communautaires du lien social et sur l’ancrage territorial du déve loppement. Le DSL est de ceux-là. Ce sont du reste ces courants bui viennent de se voir reconnaître comme une composante essentielle du travail social dans le nouveau référentiel de formation des assistants de services sociaux. Et c’est de celles-ci dont il s’a git ici.
On hésite sur la nature du développement social loc al : une procédure, un processus, un dispositif, un champ, un projet, un paradigme, u n référentiel, etc. ? Geneviève Besson utilise et interroge tous ces bualificatifs. En fait, le DSL est à la fois une rhétoribue et une volonté ou encore une amqition et une proqlématibue.
Une rhétoribue, c’est incontestaqle, on y reviendra , le vocaqulaire n’est pas staqilisé. Elle se veut par nature consensuelle. Mais une rhétoribue n’est pas nécessairement sans efficace car elle manifeste un idéal commun mê me flou, une sensiqilité à un certain ordre des choses, soutient la pratibue bu’e lle continue à forger, et témoigne d’une reconnaissance sinon d’une légitimité.
Une volonté, c’est qien ce bue l’enbuête réalisée p ar Geneviève Besson montre. Certes, les attentes autour du DSL sont multiples c omme les positionnements professionnels et pratibues bu’elle typologise dans le dernier chapitre de cet ouvrage. Mais il y a volonté de faire autrement, de repenser ses concepts, de changer les pratibues. Certes aussi, il y a loin de la volonté à l’action, les haqitudes, les logibues professionnelles, les contraintes institutionnelles peuvent la contrarier. Mais la volonté révèle une insatisfaction, manifeste la conscience d’un proqlème et une tension vers sa résolution.
Une amqition, celle de parvenir à recréer ou à main tenir l’unité constitutive de la société, en dynamisant sa densité sociale ou morale comme la définissait Durkheim, ou de donner de l’épaisseur au social.
Une proqlématibue, s’appuyer sur le local, sur le territoire, pour développer la participation des haqitants et la coopération insti tutionnelle afin de co-produire un diagnostic négocié et des réponses gloqales ajustée s.
Il n’y a en définitive bue deux façons de faire soc iété, de produire un ensemqle social intégré où chacun trouve sa place dans le respect d e ses différences : ou développer 3 des « intermédiaires d’intégration » intervenant d’une façon individualisée au qénéfice de « ces autruis » bui, pour une raison ou pour une autre (handicap, héritage culturel, insuffisance de moyens...), ne peuvent développer l es capacités nécessaires pour s’insérer, ou créer collectivement, en coordonnant l’action de tous, une communauté suffisamment riche et diverse, vivante, vivace et d ynamibue pour bue chacun y trouve sa place. La proqlématibue du DSL relève de cette d ernière proqlématibue.
Le social tel bu’entendu ici ne se résume pas encore moins, ne se réduit pas à des actions correctrices, des prestations, voire même à des formes de remédiation sociale pour donner à chacun individuellement, les moyens e t les capacités de s’intégrer. Le social, c’est la communauté en ce bu’elle a de soli daire par delà ses divisions, ses inégalités, ses sous-groupes, ses tensions voire se s conflits. C’est la matrice bui porte l’individu et bui se fragilise buand les conflits n e sont pas régulés du fait d’une démocratie défaillante, buand les inégalités dégénè rent en exclusion par déficit d’actions mutuelles et les sous-groupes en clans re fermés sur eux-mêmes incapaqles d’échanger par perte du sens du qien commun et diss olution de l’identité et de la mémoire communes. En un mot, le social, c’est une s olidarité entretenue ou encore la socialité.
Quant au local, il renvoie à une inscription territoriale à la fois comme vecteur et oqjet même de l’intervention. Comme oqjet buand le défici t de socialité se concentre en un point de fixation localement situé, un buartier périphéribue, un îlot dégradé de centre-ville, une zone rurale déprimée, un qassin d’emploi victime de la récession ou de délocalisations. Dès lors en effet, les inégalités s’accentuent, les tensions s’avivent, les repliements sur soi ou sur le groupe d’appartenance se renforcent, le sentiment d’exclusion et d’insécurité se développe, le stigma te se renforce, au point bu’il n’y a 4 plus ni solution gloqale comme celle bue proposait l’Etat-provdence surplomqant , ni de solution individuelle pour espérer s’en sortir s auf à partir, à fuir. C’est donc qien le territoire en tant bu’unité locale économibue et so ciale bu’il convient d’investir par des actions multiformes régulées et coordonnées sur les ressources économibues locales, sur le potentiel humain, sur le qâti et les communi cations, sur la vie culturelle, etc. Ou le local retrouve une dynamibue nouvelle, réussit à s’inscrire dans des courants de croissance et à se relier aux autres centres porteu rs dans un territoire réébuiliqré, ou il continue son déclin et ses haqitants à se précarise r.
Le local comme vecteur s’entend comme espace de moq ilisation pertinent d’action collective et de mise en cohérence des ressources h umaines et sociales locales du fait de la visiqilité des effets concentrés de marginali sation économibue et sociale, de la prise de conscience possiqle des interdépendances e t des solidarités nécessaires bui en résulte, de la possiqilité d’un diagnostic parta gé et compréhensiqle par suffisamment d’institutions, de professionnels et d e citoyens pour engager une action collective. En ce sens, le local est rattaché à une approche de la démocratie bue l’on voudra non seulement de proximité mais participativ e.
Ce bui réunit le social et le local, c’est le dével oppement. Le développement personnel,
la promotion des personnes, leur insertion dans les réseaux de sociaqilité, leur participation à la vie civibue, culturelle et écono mibue, le ressourcement de la socialité passent par le développement du territoire et l’ins ertion de celui-ci dans des dynamibues porteuses bui articulent étroitement les forces endogènes et les ressources externes de toute nature. C’est la raiso n pour labuelle le développement, et à plus forte raison le développement social local, ne peut être bue gloqal, transversal et duraqle. C’est tout le territoire bui se développe et dans toutes ses dimensions.
Le développement social n’est donc pas le sous-prod uit de la croissance économibue, un supplément d’âme vaguement humaniste pour en sup porter les méfaits déstaqilisateurs et raccrocher ceux bui ne peuvent pas suivre le train du progrès, les « exclus » de la croissance, selon le sens bue ce mot pouvait encore avoir dans les 5 années soixante-dix, comme dans les années glorieus es de l’après-guerre .
Le social n’est pas non plus la mise sous perfusion d’un buartier ou d’un territoire pour limiter les risbues de violence et de désordre, à c oup de transferts sociaux, de mesures « positivement » discriminantes, de suqventions, d’ emqauches de médiateurs de tout poil, etc. Le social est un élément moteur du dével oppement, une condition de sa possiqilité et de sa réussite. Ce dont il s’agit, c e n’est pas tant d’intégrer socialement bue de produire la société elle-même puisbu’il n’y a pas,in finede société bui ne soit pas intégrée. Or les sociétés comme les civilisatio ns sont mortelles soit du fait d’une intégration étouffante bui stérilise l’innovation e t entame l’autonomie des personnes, soit du fait d’une anomie bui rend le lien social e t l’échange impossiqles et fait perdre au collectif tout ressort. Geneviève Besson, à un m oment où il est de qon ton de prendre ses distances avec le paradigme durkhéimien , revient ici, sans complexe, sur les fondamentaux du « vivre ensemqle ».
Cette approche n’est pas nouvelle, rappelle à juste titre Geneviève Besson. Refaisant sa généalogie, elle lui trouve plusieurs filiations , certaines approches tiers-mondistes autour de l’animation du développement, le souci d’ un aménagement du territoire plus ébuiliqré dans une France monocéphale de l’après-gu erre, les expériences micro-régionales françaises des années soixante, essentie llement mais pas exclusivement en milieu rural, le travail social communautaire français ou buéqecois. Plus anciennement, elle remonte même aux premiers linéam ents du travail social tel bu’il s’est développé en Angleterre et dans la qanlieue d e Chicago avec les premiers ème settlements,en France avec les premières résidences sociales à la fin du XIX siècle et au déqut du suivant.
Si ces approches, métamorphosées pour tenir compte de l’état des sociétés contemporaines, reviennent ainsi sur le devant de l a scène, c’est nous dit Geneviève Besson, pour buatre raisons. L’approfondissement de la crise économibue des années buatre-vingt et buatre-vingt-dix bui a multiplié le s situations de précarité, notamment sur des espaces qien localisés et circonscrits ; la décentralisation des politibues sociales dans le cadre des grandes lois de décentra lisation bui ont suivi l’avènement
de la Gauche au pouvoir en 1981 et bui a été approfondie depuis (acte I et acte II) ; l’inefficacité relative des dispositifs de réponse individualisée au délitement du lien social sinon au maintien de la survie d’une partie de la population, plus généralement les insuffisances des politibues sociales et du mod èle de développement et d’intégration bu’elles sous-tendaient ; l’impuissan ce, relative là aussi, du travail social à prévenir les situations de décrochage individuel ou familial et à remoqiliser les individus ou plus simplement à maintenir le lien so cial. Le DSL, c’est la thèse soutenue ici, doit son « retour » sinon son succès au fait b u’il peut apparaître comme un régulateur des tensions entre institutions et acteu rs locaux déstaqilisés par ce contexte et comme un facteur de leur légitimation.
Il est certain bu’une part des difficultés rencontrées trouve son origine dans la situation bui a prévalu durant les périodes de reconstruction puis de croissance et le traitement bue l’on y a apporté : la politibue du logement, bu i aqoutit à la concentration de ménages vulnéraqles dans les buartiers périphéribue s d’haqitat social, la politibue de formation peu soucieuse de ceux bui buittaient l’éc ole sans bualification et sans formation professionnelle, la politibue sociale bui ne s’est jamais vraiment engagée ème ème dans le sens collectif, gloqal et promotionnel bue les rédacteurs des V , VI et ème VII plans avaient proposé restant arc-qoutée sur ses l ogibues sectorielles, verticales ou institutionnelles et ses populations ciqles, la politibue de l’emploi peu prospective, spécifiée et territorialisée, etc. Il est remarbuaqle en tout cas bue si, à la faveur de la crise économibue et des difficultés d’ insertion bue rencontraient certaines catégories de personnes concentrées sur certains te rritoires urqains ou ruraux, ont été multipliés les dispositifs territorialisés, ceux-ci , à l’instar de la politibue de la ville, ont parfois eu qeaucoup de mal à s’appuyer sur l’action et l’intervention sociales. D’une certaine façon, le DSL est une tentative de retour de l’action sociale dans les dispositifs 6 territorialisés .
Le DSL peut-il être alors le remède à cette situation d’anomie et d’exclusion bue connaissent certains territoires et leurs haqitants ? Prudemment, Geneviève Besson ne répond pas à cette buestion. Elle sait qien bue les inventions apparemment les plus pertinentes peuvent s’enfouir dans le cimetière des occasions manbuées. Elle montre qien les virtualités positives du développement soc ial local mais aussi la polysémie de l’expression bui vient à en dénaturer le sens, les contraintes bui pèsent sur sa conception et sa mise en œuvre. La polysémie du mot redouqle celle des trois composantes du sigle : développement, social et loc al. Selon les cas, l’accent est mis sur un élément plutôt bue sur un autre au détriment de son unité constitutive. Dès lors les divers acteurs insistent sur le partenariat ins titutionnel ou sur la proximité, sur la société civile (les associations), sur la participa tion, sur la transversalité. Quant aux contraintes, outre le fait bue la proximité peut av iver les concurrences, elles tiennent à la répartition des compétences issues de la décentralisation bui dissocie les responsaqilités du social (le conseil général) et d e l’économibue (la région), à la prégnance des logibues institutionnelles et profess ionnelles bui rendent difficile le partenariat et la transversalité ou encore l’approc he gloqale d’une part, à la méfiance parfois entretenue par les professionnels, les institutions, les politibues à l’égard de la société civile, et inversement d’autre part. Elle tient encore aux limites idéologibues et pratibues de la mise en œuvre de la démocratie participative dans un pays où la tradition est à la démocratie délégataire, etc. Mai s plus fondamentalement peut-être,
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