Alcool : du plaisir à la prison...
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Alcool : du plaisir à la prison... , livre ebook

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Description

Et vous, que dites-vous ? L’alcool, est-il une source de plaisir ou une prison ? Qu’en pensez-vous ? Que représente-t-il pour vous ? Pour quelle raison et dans quel but en consommez-vous ? Pouvez-vous justifier le « pourquoi ? » et le « pour quoi ? » de votre alcoolisation ? Êtes-vous vraiment capable de répondre à ces questions ? Essayez de vous les poser tout de même, car ce produit est souvent considéré comme une source de plaisir, mais beaucoup ignorent qu’il est surtout une drogue et qu’il pourrait très vite devenir une prison.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 janvier 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414181186
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-18116-2

© Edilivre, 2018
Du même auteur
Du même auteur chez le même éditeur :
Boire : envie ou besoin ?
Thème : Roman de société / actualité
Format : Roman (134x204)
Nombre de pages : 260
Date de publication : 6 juillet 2016
ISBN : 9782334174046
Remerciements



Un sincère merci à Christel WASSINGYA MUYAYALO et au Docteur KASEREKA KYUNGU Fabrice pour leurs avis et orientations.
Dédicace



A Elodie SABAU, la Tourterelle qui chante depuis Angers.
Exergue



Les alcooliques ne sont pas des saints, mais des malades qui essaient de guérir. Il ne faut donc pas se moquer d’eux, les condamner, les critiquer sans ménagements, mais les aimer et les aider dans la mesure du possible…
Baptiste Regina Mapunda (Tunda la Kanisa)
Société des Missionnaires d’Afrique. In
« Alcool. Usage et abus. Ralentissez Attention ». Réflexions inédites.
Préface du Docteur Chantal Sosole Kahemu
L’ivresse est mère de plusieurs maux. Tel un cours d’eau charriant détritus et immondices de tout genre vers son point de chute, elle engendre pauvreté et maladies, violences et mésententes, et toutes sortes de misères. Le père Giresse, comme certains aiment le nommer respectueusement, fait ici un tableau nettement lugubre de l’alcool et de son emprise sur les consommateurs. Ce n’est plus le philosophe neutre qui, dans son premier livre du même thème : « Boire : envie ou besoin ? », essaie d’être indépendant avec un semblant d’impartialité sur le débat de l’alcool. Dans le présent ouvrage, il est plus ferme ; on sent que le ton monte et que sa position se durcit. Dès l’entame du livre, il défie son lecteur et tout au long de la lecture, celui-ci est sans cesse invité à une autocritique qui éveille sa conscience.
Le genre épistolaire du document lui permet, en effet, de ne laisser aucun répit au lecteur. Sans être moralisateur, il se place clairement contre les défenseurs de la consommation de l’alcool, abattant un à un les arguments classiques de ceux-ci, avec des explications logiques et surtout scientifiques. Mais aussi, il démontre que la modération souvent recommandée par la société permissive est un concept flou, ambigu et relatif qui cache mal des abus ou parfois les entretient ; le buveur s’affirmant à tort d’avoir encore le contrôle. L’auteur montre combien il est facile de passer, au fil du temps, de consommateur occasionnel, puis modéré, à consommateur dépendant, privé de liberté, qu’on évite par tolérance, de qualifier d’alcoolique. C’est, en fait, cette idée qu’insinue le titre même du livre : « Du plaisir à la prison ». Cette deuxième œuvre sur l’alcool témoigne de l’intérêt de l’auteur pour ce thème, de sa préoccupation pour une société qui se laisse détruire à petit feu par divers vices. Après cette lecture, on ne peut qu’avoir, certes pas nécessairement un regard critique, mais tout de même un regard différent sur la consommation des boissons alcoolisées.
Dr Chantal SOSOLE KAHEMU.
De la drogue d’alcool
Si vous lisez ce raisonnement jusqu’au dernier mot, alors il se pourrait que vous n’ayez pas beaucoup de problèmes avec l’alcool. Au cours de votre vie, vous est-il un jour arrivé de consommer de l’alcool pour une raison ou pour une autre ? Avez-vous bu de la bière, du vin, du whisky ou n’importe quelle autre boisson alcoolisée lorsque vous étiez seul ? L’aviez-vous fait en compagnie d’amis ? Avez-vous rencontré, pendant votre adolescence, des problèmes liés à la consommation de l’alcool (disputes, bagarres, accidents, difficultés dans les études) ? Des gens autour de vous, vous ont-ils un jour soupçonné d’avoir un problème avec les boissons alcoolisées ? Avez-vous déjà tenté de contrôler votre consommation sans y arriver ? Pensez-vous qu’il vous est encore possible d’avoir une vie normale sans alcool ? Pouvez-vous concevoir le bonheur sans ce produit ? Etes-vous d’accord avec ceux qui pensent que l’alcool est une drogue comme le cannabis, le chanvre ou la cigarette… ? L’alcool, encore l’alcool et toujours l’alcool ! Ce mot qui reviendra dans presque chaque paragraphe vous importune-t-il ? Il y a, en effet, des gens qui ne supportent pas qu’on prononce ce mot. Est-ce votre cas ?
Dans la vie, tout le monde s’est déjà trouvé confronté au problème de l’alcool, soit directement soit indirectement, puisqu’il est devenu un des fléaux de notre société. Presque chaque jour dans les médias, il y a au moins un accident de circulation routière causé par l’excès d’alcool. Il est souvent considéré comme une source de plaisir, mais beaucoup ignorent qu’il est surtout une drogue et qu’il pourrait très vite devenir une prison. Que l’information vous étonne ou qu’elle vous interpelle, elle ne peut cependant pas vous laisser indifférent. Pour vous, qu’est-ce qu’une boisson alcoolisée ? C’est, à notre sens, toute boisson naturelle ou obtenue par mélange, fermentation ou synthèse avec d’autres substances, et qui, lorsqu’elle est introduite dans l’organisme, est susceptible de perturber le comportement physique ou psychique du consommateur. C’est dans ce sens que l’alcool est aussi considéré comme une drogue puisque cette dernière répond approximativement à cette même définition. La seule différence avec le cannabis ou le chanvre, c’est que l’alcool est une drogue dont la fabrication, l’usage et même la vente sont autorisés, voire encouragés par plusieurs gouvernements. Toutes les drogues donnent une sensation illusoire de bonheur en faisant oublier de façon temporaire les problèmes et les défis de la vie quotidienne. Elles peuvent, dans le cadre d’une prise à forte dose, rendre insensible à la douleur. C’est aussi la raison pour laquelle la morphine ou d’autres médicaments utilisés en médecine, peuvent parfois devenir des drogues lorsqu’on s’en sert de façon répétitive sur des patients. Ces drogues agissent sur le système nerveux central et modifient le psychisme. C’est pourquoi elles sont appelées « produits psychoactifs ». Certaines ralentissent, d’autres stimulent mais toutes perturbent le fonctionnement du système nerveux.
A chaque usage, ces produits donnent au consommateur l’impression de vivre dans un monde illusoire hors du monde réel, une sorte de paradis artificiel. Mais à force d’en consommer, le sujet finit par s’y accrocher et se retrouver dans une impossibilité de fonctionner sans le produit, il se trouve comme enchainé dans une prison dans laquelle il s’était aventuré pour chercher le plaisir. C’est à ce stade qu’il devient toxicomane, il passe du plaisir à la prison. Plus il en consomme, plus il en veut et son organisme en réclame de façon régulière et toujours en quantité supérieure. De ce fait, le toxicomane se trouve dans l’obligation d’augmenter sa dose à chaque prise et à n’importe quel prix. En fin des comptes, il devient dépendant de la drogue, c’est-à-dire qu’il ressent de façon régulière le besoin d’en user et se trouve dans l’impossibilité de contrôler ce besoin. Malgré les risques auxquels le produit l’expose, il continue quand même d’en prendre. Il passe alors de l’envie au besoin d’en consommer : un besoin irrépressible, incontrôlable, irrésistible, tyrannique sur lequel il n’a plus aucune prise. Le toxicomane ou l’alcoolique vit alors dans l’incapacité de choisir ou de ne pas choisir de prendre de la drogue ou de boire de l’alcool. Sa maladie est de ce fait un trouble neuropsychiatrique chronique caractérisé par un désir de mener une vie normale sans drogue ou sans alcool et une incapacité d’atteindre cet objectif malgré sa volonté. C’est très important de souligner ce point parce que, contrairement à la conception populaire, les alcooliques ou les toxicomanes ne cherchent pas à se suicider, ils savent qu’ils ont un problème de dépendance et souhaiteraient même mener une vie d’abstinence, mais le besoin de consommer l’emporte toujours sur leur volonté de s’abstenir. L’alcoolique ou le toxicomane vit alors entre des rechutes permanentes et des périodes assez courtes d’abstinence. La drogue devient pour lui l’unique objet de ses préoccupations. Il passe ses journées à s’interroger : comment s’en procurer ? Comment la consommer ? Comment ne pas tomber en manque ? La drogue devient donc sa seule source d’intérêt, il n’en cherche plus par envie mais plutôt par un besoin contraignant qui est le symptôme majeur de sa pathologie. Il devient comme obnubilé par l’idée d’en consommer. Le besoin de la drogue exerce sur toutes les dimensions de son organisme une pression que seule la consommation du produit peut maitriser, et ce besoin le coupe du reste du monde et l’isole dans son univers à lui. Ainsi, la drogue, si elle ne prend pas la vie du toxicomane, elle lui prend sa santé mentale. Les conséquences des drogues sont très graves : difficultés de concentration, problèmes scolaires, perte de motivation dans les études, apparition ou aggravation des troubles psychiques (dépression, panique,…), et la dépendance physique et psychique.
De toutes les drogues, la plus consommée est, à notre avis, l’alcool. En effet, sa consommation est devenue pour beaucoup de personnes un rite, une tâche divine, un petit grain de sel qui apporte une saveur exotique à leur vie quotidienne. Certains en prennent chaque jour de chaque année, du premier au trente et un du mois. Pour plus d’un, il est impossible de concevoir le bonheur sans alcool. Boire de l’alcool est pour eux une profession, une mission sacrée qu’ils se sentent obligés de réaliser...

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