« Au-delà de »Au-delà des choses de la vie ordinaire
286 pages
Français

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Description

Dans cet essai consacré à la notion de dépassement de soi, l'auteur interroge les enjeux politiques, économiques, sociologiques et culturels qui sont le fondement des sociétés passées et présentes. Il analyse minutieusement de quelle façon les religions monothéistes et polythéistes ont façonné les mentalités au cours des siècles, puis questionne entre autres les valeurs de démocratie, de laïcité, d'éducation. Par souci d'exhaustivité, il remonte le fil de l'histoire pour décrire l'évolution des modes de vie d'individus en perpétuelle quête de liberté. Démontrant ainsi l'étendue des possibles, l'auteur cherche à inciter son lecteur à prendre son destin en main.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mars 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414158171
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-15815-7

© Edilivre, 2018
Introduction
« Au-delà de » : voilà trois mots que l’on retrouve très souvent dans les interventions des hommes et des femmes politiques ou autres intervenants lors des interviews et des débats médiatiques.
Cela exprime sans doute une impuissance, un blocage à appréhender la réalité des sujets débattus.
Dans cette étude sociologique et culturelle de notre société et de notre identité, j’ai essayé, à travers le fait religieux, la politique, l’éducation et quelques phénomènes de société, d’examiner et de décrypter l’influence de cet « Au-delà de » imaginaire.
Nous pouvons considérer qu’il y a là une inadéquation entre la réalité observée et perçue par les hommes qui la pensent, la vérité n’étant jamais là où on l’attend. Nous sommes pris au piège de l’engrenage de notre propre pensée et donc du conditionnement social. Si nous le voulons, nous pouvons avec l’aide des sciences humaines (la sociologie, la psychologie, la psychanalyse, l’hérédité, l’anthropologie, les neurosciences…) et de la culture (la philosophie, le domaine de l’Art…) transcender le niveau de notre réflexion et de notre esprit pour que cet « Au-delà » si irréel devienne la vraie réalité de notre temps pour préserver ainsi la pensée et l’esprit d’un idéal commun.
1 L’influence des religions sur l’homme au XXI e siecle
Rappel des faits historiques des religions monothéistes
Le judaïsme
Le judaïsme est l’ensemble de la pensée et des institutions religieuses du peuple d’Israël, des juifs. On désigne par judaïsme la forme prise par la religion israélite après la destruction du peuple de Jérusalem (587 avant J.-C.) et l’exil (587-538 avant J.-C.). La tradition religieuse juive se réclame d’Abraham, père des croyants et de Moïse, législateur d’Israël. La Bible (ancien testament des chrétiens) contient la loi écrite, dont l’essentiel fut révélé à Moïse sur le mont Sinaï : c’est la Torah (« doctrine »). Une loi orale (la Mishna) expliquant la loi écrite, est continuée par de savants docteurs dans le Talmud, dont la rédaction définitive a été achevée au VI e siècle.
Le christianisme
Le christianisme est l’ensemble des religions fondées sur la personne et l’enseignement de Jésus-Christ. Issu du judaïsme, le christianisme est fondé par Jésus-Christ, Fils de Dieu, Dieu lui-même, venu sur terre pour sauver les hommes du pêché originel. Sa prédication (l’Évangile, c’est-à-dire la bonne nouvelle), qui annonce l’avènement du royaume de Dieu, est continuée par les apôtres, notamment Saint Paul. Persécutés depuis le règne de Néron jusqu’en 313 (édit de paix de Milan promulgué par Constantin), les chrétiens commencent à se diviser aux IV e -V e siècles, époque des grandes hérésies (arianisme, nestorianisme, monophysisme). Ces divisions ne cessent de croître par la suite, quand l’Église romaine se détache des Églises orientales (XI e siècle), puis protestantes (XVI e siècle). Le XX e siècle a été au contraire marqué par un mouvement œcuménique qui préconise l’union de toutes les Églises chrétiennes en une seule. Ce mouvement a réellement débuté lors de la conférence internationale protestante d’Édimbourg de 1910. En 1948, s’est créé le conseil œcuménique des Églises (C. O. E.). L’Église catholique, qui s’est pendant longtemps sentie étrangère à ce mouvement, multiplie depuis le concile Vatican II (initié par le pape Jean XXIII en 1962) des contacts avec les non-catholiques, mais refuse toujours de devenir membre du C. O. E. La conférence des responsables des cultes de France (C. R. C. F.) a été fondée discrètement en 2010.
Les divergences entre le catholicisme et le protestantisme
Le catholicisme et le protestantisme sont deux entités du christianisme. Les catholiques et les protestants croient en un seul et même Dieu. Les motifs de divergence entre le catholicisme et le protestantisme sont très nombreux. Les trois principaux concernent le pape, la sainte vierge et l’eucharistie. La naissance du protestantisme débute avec la contestation du théologien et réformateur allemand Martin Luther (1483-1546). Actuellement, les points de désaccords sont de plus en plus nombreux et portent sur les lieux de culte, le déroulement du culte, et le ministère des femmes. En fait, ces désaccords viendraient de l’interprétation de certains théologiens d’un même texte contenu dans la bible. Toutefois, nous ne pouvons pas en déduire que ces deux confessions sont restées dans une opposition farouche, car le christianisme consiste avant tout en l’amour et la fraternité entre les hommes.
Le catholique est initié au catéchisme (recueil de dogmes) dès son plus jeune âge et il se doit de l’intégrer normalement tout au long de sa vie. Sa croyance est fondée sur l’acceptation de toute la doctrine catholique que lui dictent les autorités religieuses. Dans le cas présent, il se doit d’admettre l’autorité du pape et de l’accepter comme Saint-Père de l’Église à la suite de Saint Pierre auquel le Christ a donné procuration pour prendre soin de son Église. C’est ainsi qu’il doit normalement accepter toutes les règles et les préceptes imposés par le pape. Il se doit de vouer un culte à la Vierge Marie considérée comme la Sainte Mère de l’Église, ce qui lui confère le pouvoir de plaider sa cause auprès de Dieu le Père. L’Église catholique, par l’autorité du pape, canonise des personnes reconnues pour avoir eu un parcours de vie exemplaire (vis-à-vis de la foi chrétienne) et les appelle saints. Elle les vénère, les prend comme exemple et se fie à leur protection. Pour le catholique, l’Eucharistie est considérée comme l’incarnation du Christ, vivant par sa chair et son sang dans l’hostie et le vin. Il se doit de participer et de collaborer aux œuvres de l’Église pour assurer normalement le pardon de ses péchés. La foi catholique insiste sur le caractère sacré de Dieu et des Saints, de la prière et du culte. La messe catholique est caractérisée par l’existence de rituels sacrés, l’usage d’objets sacrés, tels le cierge et l’eau bénite, et la présence d’une homélie.
Le protestant est baptisé dans les mêmes conditions que le catholique et initié dès son plus jeune âge aux principes de la foi protestante. Il considère qu’il a reçu le salut divin uniquement par sa foi et réalise ainsi des œuvres de bienfaisance qui sont en accord avec cette foi. Il estime alors que le salut a déjà été opéré par le Christ lors de sa mort et de sa résurrection et qu’il n’a qu’une chose à faire, c’est de croire. Il ne vénère aucun autre Dieu et réfute qu’un homme puisse devenir saint. La foi protestante insiste davantage sur l’aspect religieux du culte. Ainsi le culte protestant se différencie par un sermon plus intelligible et la Bible reste le seul accessoire religieux utilisé dans le temple pendant la cérémonie. Sur le même principe, la sainte Cène remplace l’Eucharistie, elle est admise uniquement comme le souvenir de la mort du Christ. Le vin que les croyants boivent n’est considéré que comme le symbole du sang.
L’athéisme
Le scepticisme du Moyen Âge à la Renaissance
La pensée athée revendiquée et exprimée était rare en Europe pendant le Moyen Âge (476-1453), surtout pendant l’Inquisition, où la métaphysique, la religion et la théologie étaient alors les matières enseignées dominantes. Cependant, pendant cette période, des théologiens développent et expriment des conceptions nouvelles du Dieu chrétien, telles que des vues différentes de la nature, de la transcendance et de l’intelligibilité de Dieu. D’autres philosophes partisans du nominalisme, commencent à exprimer un doute, selon lequel la connaissance humaine ne peut être limitée qu’à un être matérialisé, et que par conséquent l’essence même d’un être divin ne pouvait pas être comprise intuitivement et rationnellement par l’intellect humain.
La Renaissance a permis l’expression d’une certaine liberté de pensée, dont le scepticisme. Léonard de Vinci (1452-1519) en fut un des plus beaux exemples, en indiquant que pour lui l’explication ne pouvait venir que de l’expérimentation. Un autre écrivain et philosophe chrétien, Machiavel (1429-1527), s’évertue à démasquer les prétentions de la religion catholique en matière politique : il part de la réalité contemporaine de son époque et essaie de définir un « ordre nouveau » moral, libre et laïque, où la raison d’État aurait comme seul objectif l’amélioration de l’homme et donc de la société toute entière. François Rabelais (1494-1553) fut le parfait humaniste, qui lutta avec enthousiasme pour tenter de renouveler, à la lumière de la pensée antique, l’idéal philosophique et moral de son temps. Bonaventure des Périers (1500-1543) fut l’auteur du Cymbalum mundi, satire de la religion chrétienne. Il s’évertua également à dénoncer dans ses écrits les mœurs de son temps. Toutefois, les écrits de Raymond Sebond, médecin et théologien catalan auteur d’une Théologie naturelle (1484), et de Michel de Montaigne (1533-1592), qui à travers ses essais découvre l’impuissance de l’homme à trouver la vérité et la justice, restèrent sans équivalent sur le scepticisme de cette époque vis-à-vis de la religion chrétienne.
Au XVI e siècle , la Réforme donna naissance en Europe aux Église protestantes, tout d’abord, sous l’impulsion de l’œuvre personnelle du théologien allemand Martin Luther (1483-1546), puis du français Jean Calvin (1509-1564), qui s’en inspira et fit de la Suisse et de la France les bastions d’un nouveau type de protestantisme. Celui-ci se propagea jusqu’aux Îles britanniques, où il inspira la Réforme anglicane. Ainsi se constituèrent au sein du protestantisme trois grandes familles, luthérienne, calviniste, et angl

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