Bâtir un autre monde

André Virasolvy

Description

L'idée de résoudre la crise économique en dépassant le capitalisme est salutaire.
Pour l’auteur, sa génération ne peut pas laisser une crise permanente en héritage.
Elle est surmontable, à condition d'avoir connaissance de justes explications.
L'être humain peut se libérer du chômage, de la misère, des injustices, du surendettement démentiel et des conflits. Aura-t-il la volonté d'entreprendre cette libération ?

Sujets

• Political Science

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• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 08 avril 2014
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782332688835
• Langue: Français

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ISBN numérique : 978-2-332-68881-1

© Edilivre, 2014
Bâtir un autre monde
 
 
Depuis l’origine de l’humanité, les hommes sont toujours à la recherche de meilleures conditions de vie ! Aujourd’hui, il s’agit de savoir pourquoi l’homme est obligé de poursuivre cette recherche, alors qu’en raison des immenses possibilités apportées par le progrès, elle devrait être achevée depuis longtemps ? Des hommes pensent que leur façon de vivre ne leur convient pas, alors qu’elle ne dépend que d’eux-mêmes, et qu’ils n’ont jamais recherché la cause de leur désagrément ! Il est évident que ceux qui expriment leur désapprobation en refusant de rechercher la cause de ce qu’ils critiquent ne pourront jamais trouver la solution. Actuellement, la période difficile qui perturbe la société a toujours la même cause, mais aucune notoriété n’agit pour la rechercher !
C’est à partir des premières civilisations que des hommes ont commencé à laisser des traces de cette réflexion fondamentale sur la vie désagréable de certains d’entre eux. Dès le départ, des précurseurs ont exprimé des mécontentements, des désaccords, des oppositions et des propositions plus ou moins rationnelles pour lutter contre la misère, sans s’interroger pour savoir d’où elle provenait ? Malgré des résultats encourageants, nous sommes toujours devant la même question qui n’a pas de réponse !
Progressivement, les divergences de civilisation se sont développées en s’affirmant. Elles constituent l’Histoire tumultueuse d’une humanité en évolution confrontée aux réalités de sociétés successives qui continuent de concevoir et de créer des choses qui n’existaient pas avant elles. En sortant de sa précédente condition animale qui était totalement naturelle, avec une réflexion réduite à sa plus simple expression, le genre humain s’est engagé dans une période de transformation continuelle. Il n’est pas encore parvenu à la comprendre et surtout à la maîtriser, en expliquant comment et pourquoi il était toujours dans la situation problématique du mauvais fonctionnement de la société ?
En réalité, ce dysfonctionnement se perpétue par la seule volonté de l’homme inconscient sur son avenir. Après avoir dépassé la phase déterminante de la transformation de ses comportements en passant de l’instinct à la réflexion, le genre humain a évolué en surmontant toutes sortes d’épreuves naturelles ou dépendantes de lui-même, en négligeant d’en tirer une analyse constructive. Toutes ces épreuves sont dans les mémoires du genre humain. Elles interviennent en permanence en influençant les comportements de chaque individu qui prend connaissance de l’Histoire de l’Humanité. C’est en réfléchissant sur la condition humaine qu’il est possible depuis longtemps de surmonter les difficultés en démontrant comment sortir de l’engrenage infernal des déséquilibres que l’humanité s’est elle-même infligée.
Tant qu’elle restera sous l’emprise des comportements dominants, elle continuera d’en subir des effets désastreux qui la mettent en danger. Tant qu’elle ne prendra pas conscience de son ignorance sur les rapports socioéconomiques, elle en supportera des conséquences imprévisibles qui finiront par devenir insurmontables. Tant que les droits du peuple souverain seront bafoués par des imposteurs, des dirigeants politiques corrompus permettront aux profiteurs du système capitaliste de constituer des empires financiers démentiels en accumulant les milliards, alors que la grande majorité du peuple arrive tout juste à vivre correctement, et que les plus défavorisés sont dans la misère. Tant que l’opinion publique n’aura pas le droit légitime d’exprimer son opinion sur les moyens pacifiques à utiliser pour mettre fin à la mauvaise, injuste et dangereuse répartition de l’argent, les déséquilibres socioéconomiques continueront de s’aggraver en apportant un désordre croissant.
L’humanité n’a pas encore pris conscience qu’à cause de son ignorance sur les inégalités, elle était en danger de disparaître. Si elle veut sortir de cet engrenage, elle doit cesser de faire confiance à ceux qui sollicitent ses suffrages, dans le seul but de rester dans le système capitaliste du chacun pour soi. Ces usurpateurs du droit pensent qu’il n’y a aucun autre système économique possible. Ils estiment que pour exister, la règle fondamentale de la vie est d’utiliser tous les moyens pour accéder aux plus hautes fonctions et notamment à celles qui permettent d’exercer des droits inégaux sur les résultats du travail des autres. Pour assouvir leurs funestes ambitions, des représentants du peuple n’ont aucun scrupule à le trahir, en n’agissant que par intérêts personnels, au mépris de l’intérêt général.
La beauté naturelle des choses ne peut pas échapper à l’être qui aspire à une existence pacifique. Cet être évolue calmement en s’interrogeant sur les sujets importants qui préoccupent la société. Il comprend que ces sujets peuvent répondre aux espérances des êtres humains qui ne cessent de rechercher les bonnes réponses à ces questions :
Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Que veux-tu ? Que fais-tu ? Où vas-tu ? Cherches-tu à développer tes connaissances pour bien comprendre les réalités ?
La raison d’être et d’agir de toute personne qui assume ses responsabilités est d’obtenir des réponses qui lui apportent des explications rationnelles qu’elle pourra ensuite développer. Ce comportement lui permet d’acquérir de nouvelles connaissances pour protéger, perpétuer et sauvegarder la vie. Elle a l’intime conviction d’avancer progressivement vers l’épanouissement de la condition humaine.
Cette façon de vivre en suivant les cheminements spécifiques des idées et des changements, apporte des satisfactions diverses qui permettent de combler les lacunes de la connaissance. Elle inculque la preuve que les découvertes déterminantes sont à la portée de tous, à condition d’être correctement enseignées. En raison des activités diversifiées des hommes, elle confirme l’évolution de l’humanité en sélectionnant les chercheurs qui parviennent à élever leurs découvertes en évidence universelle.
Parmi les espèces sur la planète Terre, la partie vivante de l’humanité qui compose la société actuelle, sait qu’elle est la seule à disposer de moyens qui vont désormais décider de son destin. Chaque personne sait également que la responsabilité globale d’une société est inconcevable. Chaque être humain peut désormais comprendre que seule la responsabilité individuelle va permettre de rassembler des individus qui seront capables de s’organiser pour transformer fondamentalement le fonctionnement des sociétés à venir. C’est à partir de cette transformation spirituelle que le genre humain parviendra à sauvegarder l’ensemble de ses œuvres et des vies sur cette planète.
Ce pouvoir de transformation a été progressivement acquis par l’évolution des facultés intellectuelles de l’homme, mais tous les hommes n’en sont pas encore persuadés. Malgré ce formidable pouvoir, tant que l’homme individu, seul responsable, restera dans l’ignorance de la LOI des inégalités, il ne lui sera pas possible de prendre conscience de cette réalité, et la pénible évolution de l’humanité se poursuivra dans le chaos.
Rien n’est joué pour l’avenir de l’humanité et tout peut arriver. Si l’homme, individu responsable, laisse aux dominants l’exercice des droits inégaux qu’ils se sont attribués, et qui leur permettent de poursuivre leurs désastreuses ambitions insensées d’accumuler l’argent sans aucune limite, les hommes s’autodétruiront, car ils disposent de cette possibilité sous différentes formes. À l’inverse, si des êtres humains lucides cessent d’abandonner leurs droits élémentaires les plus légitimes sur les résultats de leur travail collectif, ils trouveront le salut, en montrant le chemin de la transcendance. L’homme responsable et conscient de son pouvoir peut à tout moment se diriger vers une autre direction. Il peut se rapprocher d’une société qui ressemblera à l’aspiration inconsciente du paradis terrestre.
Dans la quiétude de son imagination, qui n’a pas rêvé d’un autre monde qui pourrait enfin répondre aux plus hautes aspirations de l’humanité ?
Qui n’a pas rêvé d’un monde où l’on aurait la liberté de faire ce que l’on veut, sans aucune loi décrétée par l’homme dominant, perverti par l’ambition néfaste d’imposer ses volontés à ses semblables. D’un monde sans d’absurdes et stupides contraintes révoltantes, sans le pouvoir autoritaire des privilèges institués, mais simplement de vivre heureux avec les autres ?
Qui n’a pas rêvé d’un monde où la justice, la vérité, la paix, la fraternité, la convivialité, la joie et l’amour s’exerceraient naturellement par des comportements humains réciproques ?
Qui n’a pas rêvé d’un monde où l’être humain évoluerait en raison de sa conscience, en exerçant ses facultés dans l’intérêt général ? Qui n’a pas rêvé d’une humanité qui respecterait la vie des autres vies ?
Qui n’a pas rêvé d’un monde où le développement des connaissances lui apporterait des enseignements capables de lui faire comprendre les conséquences fastes ou néfastes, bénéfiques ou nuisibles, des découvertes, des inventions, des réalisations et de l’organisation de la société ?
Qui n’a pas rêvé d’un monde capable d’analyser son passé, en reconnaissant ses erreurs, et repartir sur de nouvelles bases pour construire un autre monde ?
Cet autre monde est possible, puisque par son esprit l’homme détient les facultés intellectuelles de raisonner et d’imaginer sa construction, puisqu’il en rêve consciemment. Si l’homme conçoit ce monde et qu’il ne parvient pas à le réaliser, cela signifie qu’il y a forcément une raison qui l’empêche de se libérer d’une