Comment devenir un excellent candidat
178 pages
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Comment devenir un excellent candidat , livre ebook

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Description

Michel Delmas a été DRH pendant plus de trente ans et, à ce titre, a recruté plus de 5 000 personnes pour des sociétés industrielles ou de services.
Il nous fait partager son expérience pour amener les candidats à l’excellence. Avec une précision chirurgicale, il décrit l’approche et les attentes d’un DRH dont il maîtrise parfaitement le rôle.
Pour donner plus de force et de vie à ses propositions et à sa méthode, il les transmet sous la forme d’un dialogue avec deux candidats.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 décembre 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332820310
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-82029-7

© Edilivre, 2015
Du même auteur
Du même auteur :
• Un oiseau sous la pluie , Les 3 Miclos, 2012
• Du pain et des pleurs Mémoires d’un boulanger 1789-1871, Les 3 Miclos, 2013
Dédicace


À Léana
« Parmi les choses qui existent,
certaines dépendent de nous,
d’autres non. »
ÉPICTÈTE Manuel I 1
Octobre 2014
Remerciements
Merci à Marie Christiane Osiel et à Claudine, mon épouse, de leurs précieux conseils pour la préparation et la présentation de ce livre.
Merci à Léana de m’avoir prêté son joli prénom.
Préambule
Une des préoccupations constantes des entreprises, même par temps de crise, est de découvrir la perle rare, celle qui ne se voit pas à l’œil nu, le meilleur des meilleurs des candidats qui soit. Telle fut ma mission durant plus de trente ans et, maintenant, je souhaite que les candidats profitent de mes connaissances.
Je m’adresse, en particulier, au débutant pour qu’il soit excellent dans sa présentation, je dis bien, excellent . Pour y parvenir, je lui propose ma méthode. Celle-ci est exigeante et impose des règles qu’il devra respecter afin d’en retirer le profit maximum et parvenir au plus haut degré de sa capacité.
Pour ce faire, il convient que le postulant mette tout à plat, nettoie son esprit encombré d’images parfois fausses, se défasse de cette anxiété qui ronge le cœur et, ensuite, sculpte son identité avant de partir en quête d’un emploi.
Toutes les composantes de la personnalité que convoite un employeur sont passées au crible ainsi que la logique du DRH. Après, sont explorés les canaux pour affronter les marchés de l’emploi. Enfin, la communication est minutieusement détaillée pour qu’il se sente en confiance dans un entretien. La voie est rude mais le stress est maîtrisé.
À la fin de ce livre, le candidat sera lui-même. Mieux encore ! Il livrera le meilleur de lui-même. C’est ce qui compte.
Chaque chapitre est précédé de Questions et finit par une partie réservée aux Notes personnelles à l’usage du lecteur . Ces dernières permettent d’adapter le contenu du chapitre à chaque situation individuelle et, de fil en aiguille, de bâtir son discours, son message.
Un candidat ayant plusieurs années d’expérience peut également tirer parti de mes enseignements.
L’ouvrage est volontairement rédigé sous la forme d’un récit. L’objectif est simple mais capital, donner une enveloppe charnelle aux considérations et propositions qui sont émises. De la sorte, les suggestions et outils deviennent vivants, habités et, par conséquent, transposables aux besoins des uns et des autres.
Mes deux héros, Léana et Paul, sont des portraits fictifs mais leurs remarques sont tirées de faits réels.
Je souhaite, au plus profond de moi, que ce texte redonne foi à celles et ceux qui s’imaginent que leur parcours ne commence qu’après une première expérience significative, durement acquise, et se termine à quarante-cinq ans, au sommet de leur forme.
Je n’en crois rien ; c’est la raison qui m’a poussé à écrire ces lignes.
La conduite adéquate
Atteignez l’excellence
Le contexte économique est difficile pour tout le monde et provoque la peur du chômage. Cette crainte engendre le stress et celui-ci est renforcé par les exigences des entreprises.
Que veulent les entreprises ? Quelles valeurs de fond recherchent-elles ?
Pourquoi faut-il être excellent ?
En aucun cas, il ne faut se résigner.
Pour commencer, posez-vous les bonnes questions.
Elles sont au nombre de trois :
Qui suis-je ?
Qu’est-ce que je sais faire ?
Qu’est-ce que je veux faire ?
Léana et Paul me rendent visite quotidiennement depuis une huitaine, à raison de quatre heures par jour, pour s’abreuver de mes conseils. Ils s’amusent de ma table encombrée de livres que je n’ai pas eu le loisir de feuilleter quand j’exerçais ma fonction de DRH. Le temps où l’on m’interpellait à tout bout de champ pour repérer les bons profils, the right man at the right place, est désormais fini . Je ne recrute plus, je suis à la retraite.
Des conseils qui s’appuient sur le vécu
Ces deux jeunes gens, à l’allure décontractée, ont vingt-six ans alors que j’ai dépassé les soixante-cinq ans. Face à eux, je me sens comme un professeur. Paul est titulaire d’un BTS. Après son mariage, il en a eu par-dessus la tête d’errer de stage en stage, de mission en mission, au gré des offres. Il a une envie féroce d’obtenir un travail stable pour fonder une famille. Ce gaillard est convaincu que, jamais, il n’arrivera à ‘se vendre’ étant, contre toute apparence, un tantinet introverti. Mon deuxième convive est Léana, fraîche comme le printemps, titulaire d’un mastère en droit de la propriété intellectuelle, mais son visage est triste. Elle est persuadée de ne jamais déceler un emploi, tant les débouchés lui paraissent minces dans sa spécialité.
Que partagent-ils avec moi durant quatre heures ? Ils sont venus afin que je leur livre des armes pour affronter le marché. Rude tâche, dans cette foire d’empoigne encombrée de millions de rivaux !
Quel est mon contrat avec eux ? Il est simple. Leur dévoiler ma méthode pour trouver chaussure à leur pied, sans dispenser de cours magistraux, sans théorie, révélant uniquement les moyens efficaces pour prospecter.
Pour cela, je vais me servir du récit de ma propre aventure qui, à bien des égards, est révélatrice de ce qu’il ne faut surtout pas faire quand on se met à prospecter un poste. J’espère, néanmoins, qu’ils y puiseront quelque inspiration.
Une fois détendus par mon roman personnel, je les forcerai à emprunter des sentiers difficiles, les obligeant à lutter contre des idées préconçues et à acquérir des penchants belliqueux. Je veux qu’ils combattent avec les arguments les plus sophistiqués et ils finiront par vaincre en dépit des orages.
Léana, sous sa frêle apparence, éprouve un sentiment de doute :
– Pourquoi nous aider ? Es-tu sûr de nous apprendre quelque chose ?
Paul se tourne vers Léana et dit à haute voix :
– Il veut se mettre en avant, mais sa vie ne nous intéresse pas. Ce que nous désirons, ce sont des recettes ; point final. Nous voulons connaître sa méthode , l’approche des marchés , la démarche réseau, et basta ! Mais, après tout, nous verrons bien s’il a quelque chose d’original à nous exposer, ce dont je doute fortement, mais bon…
Je l’arrête net, un peu irrité par sa remarque :
– Votre attitude traduit la méfiance, un air qui signifie : « Que va-t-il nous apporter de plus que les autres ? Nous allons entendre des rengaines analogues à celles de nos parents. Écoutons-le quand même puisqu’on nous le demande… Au point où nous en sommes… »
Ce n’est pas parce que je suis âgé que mes avis sont devenus subitement inutiles. J’ai constamment le souvenir des postulants que j’ai vus défiler dans mon bureau ! Combien ? mille ? deux mille ? cinq mille ? Je n’ai pas fait les comptes. Quand on aime, on ne compte pas.
J’ajoute pour les convaincre de la justesse de ma technique :
– Ne retenez que mes recettes, si ça vous chante ; ça ne me gêne pas. Mais il vous manquera quelque chose, quelque chose d’important… le ressenti.
Ma méthode vous paraîtra d’autant plus claire qu’elle repose sur du vécu. Écoutez mon histoire, retenez-en les leçons et vous vous apercevrez que cela vaut mieux que mille démonstrations scolaires.
En premier lieu, acceptez que j’évoque les valeurs transmises par la terre de mes ancêtres que j’ai véhiculées pendant ma vie. Vous les reconnaîtrez car elles sont toujours d’actualité. Vous verrez, nous ne sommes pas si différents, vous et moi !
L’esprit d’entreprendre
Notre société s’est profondément transformée au cours de ces dernières décennies.
La terre qui m’a accueilli, à ma naissance, est sèche comme un coup de trique, recouverte de caillasses qui gouvernent la marche des hommes depuis le commencement du monde en ressassant : « Rien ne presse, l’éternité est devant nous. » Cette philosophie, viscéralement soudée au cœur de mes aïeux, n’est plus de mise. Le monde a ouvert ses barrières, l’innovation et Internet ne connaissent pas de bornes. Le temps ne se décline pas dans l’intemporel mais au présent.
Pensif, je chuchote :
– Il y a à peine soixante ans, mes grands-parents vivaient encore dans un monde clos et immuable. J’ai entrevu ce monde-là qui a disparu à jamais.
Mon père détenait un petit moulin enfoncé au pied d’un village du Lot, légué par son père qui le tenait lui-même de son père. C’était un petit artisanat mais il fallait avoir l’esprit d’entreprise pour le maintenir en activité face aux grands moulins de Toulouse. L’ère des géants planait sur nos têtes et mon père se débattait sans relâche pour ne pas sombrer. Toutefois, un monde nouveau composé de géants a balayé cette économie repliée sur son petit périmètre.
Pour autant, le monde actuel n’a pas fait disparaître l’esprit d’entreprise qui permet d’innover, de monter des projets, de créer.
Le sens de l’effort
Étant fils de meunier, j’ai passé mon adolescence entre deux professions manuelles, avec, d’un côté, des boulangers et, de l’autre, des agriculteurs. Les paysans ne possédaient que de maigres hectares à faire fructifier sous un soleil qui leur brûlait la peau et les boulangers se couvraient de farine, nuit et jour, au service de leurs clients.
Je me penche vers mes invités :
– Ces professions m’ont enseigné des valeurs qui demeurent enfouies en moi. Grâce à elles, j’ai acquis le sens de l’effort, le courage.
Chaque période, chaque pays façonnent une culture que nous portons en nous. Quelle est la vôtre en ce début du XXI e siècle, sur cette planète devenue un village ? À coup sûr, il faut savoir manier l’outil informatique mais cela ne vous di

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