De la gloire à l'oubli

Jean-Pierre Goletto

Description

Aussi haut qu’un homme soit assis, il n’est jamais assis que sur son derrière !

L’auteur, fils d’ouvrier et de paysan, avocat, ancien magistrat consulaire, diplômé d’études supérieures de science politique, lauréat des facultés de droit d’Aix et de Nice, essaie de démontrer en s’appuyant sur l’histoire que les civilisations sont mortelles, comme l’écrivait Paul Valéry. Pourtant l’être humain en général se croit indestructible, éternel mais surtout indispensable. L’exemple le plus frappant revient à ces princes qui nous gouvernent, ceux qui prétendent détenir la vérité, qui n’hésitent pas à dire tout et son contraire, le tout avec beaucoup d’orgueil, d’estime de soi, sans honte, en oubliant tout simplement que les cimetières sont remplis de gens irremplaçables.

Tout le monde craint le réchauffement climatique et pourtant c’est de froid que mourra l’univers. En citation d’un très grand professeur astrophysicien dont la hauteur de ses connaissances n’a d’égale que sa modestie : « L’Univers continuera son expansion indéfiniment, aboutissant à un univers de plus en plus froid et vide, à mesure que les étoiles auront cessé de consumer leurs éléments légers. On appelle cela la « mort thermique de l’Univers. »

L’Ecrivain craint également, compte tenu du désaveu à l’encontre des politiques, de la haute administration et du désintérêt du peuple pour la démocratie que la situation s’aggrave très sérieusement.

Sujets

• Politique
• Démocratie
• Science politique
• Société
• Sciences humaines et sociales
• Essays
• Political Science
• Sciences humaines

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 29 novembre 2022
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342366303
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été édité par la Société des Écrivains,
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ISBN numérique : 978-2-342-36630-3

© Société des Écrivains, 2022
Du même auteur
Dialogue du 2 e ton, Les Presses du Midi, septembre 1999
L’histoire du parti socialiste sous la IV e République, Société des Écrivains, 2002
Pourquoi ?, Société des Écrivains, 2021
Dédicaces

En mémoire d'un homme des plus remarquables, le doyen Louis Trotabas, fondateur de la faculté de droit de Nice, à qui je dis merci.
Avec mon souvenir très affectueux au père Henri Foucaud qui m’a sauvé la vie.
AVANT-PROPOS
Très curieusement, au moment où je commence mon quatrième et dernier ouvrage, la Russie envahit l’Ukraine.
Cette situation particulièrement regrettable confirme ma théorie que l’homme est un loup pour l’homme et que la violence qui existe depuis la nuit des temps trouve toujours son origine dans le POUVOIR , le TERRITOIRE et l’ ARGENT , auxquels j’avais ajouté, sans hésitation aucune, la RELIGION .
En l’occurrence, ce douloureux événement trouve sa source dans la défense du territoire. Les Américains et les Occidentaux se trouvent avec l’Otan aux portes de la Russie, cette dernière ne peut l’accepter et veut retrouver son ancien territoire de l’URSS, mais attention, la Chine est là. Elle dit comprendre les inquiétudes de la Russie. Que ceux qui nous gouvernent restent prudents et lisent rapidement le livre prophétique de M. Alain Peyrefitte le jour où la Chine s’éveillera, sinon je n’aurai pas le temps de finir ce dernier essai !
Quelles qu’en soient les causes, la guerre n’est jamais la bonne solution. Mais serait-il besoin de le rappeler, il n’y a pas de guerre sans armes, et les armes, il faut les fabriquer !
Alors, n’en déplaise aux donneurs de leçons, à tous ceux qui nous gouvernent, arrêtez de produire les armes. Réfléchissez !
Plus de la moitié des êtres humains sur notre planète n’ont pas la nourriture pour survivre, beaucoup d’entre eux meurent de faim et de soins, mais il y a les armes pour permettre à une minorité avide de pouvoir et d’argent de régner sur leur territoire !
Mais qui fabrique ces armes et pourquoi ?
Dans l’ordre, les États-Unis, la Russie et… la France.
Encore une fois : POURQUOI ?
Mon précédent ouvrage a été censuré au niveau de la publicité parce que j’ai osé parler de la liberté d’expression, des régimes totalitaires, de certains de ces malades paranoïaques qui nous gouvernent, alors de grâce, cette fois-ci, laissez-moi aller au bout. Et n’oubliez pas de ramener les choses à leur juste valeur, que dans le monde toutes les treize secondes un enfant meurt de faim. Alors, mesdames, messieurs les sachants, les experts toutes catégories confondues, les politiques qui détenez toute la vérité, que la vie vous apprenne au moins deux choses ; la MODESTIE et l’ HUMILITÉ .
INTRODUCTION
« Nous autres civilisations nous savons désormais que nous sommes mortelles. »
Paul Valéry
Et oui, les civilisations sont identiques à l’être humain, elles sont vouées à disparaitre, c’est comme la vie qui est une « très belle aventure mais qui finit toujours mal. »
Et pourtant, les êtres humains vivent comme s’ils étaient éternels, ils oublient que d’autres viendront après eux et qu’ils ne seront ni meilleurs ni plus mauvais qu’eux.
L’esprit quelque peu pessimiste de cet ouvrage, mais en apparence si on y réfléchit bien, ne doit pas faire oublier que « la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie ! » et surtout de savoir bien profiter de la vie car elle ne se gêne pas pour profiter de nous.
Je ne peux m’empêcher de citer à nouveau l’homme parmi les plus remarquables de l’humanité, à savoir Stephen Hawking : « Pourquoi l’univers assure sa propre existence ? Ou a-t-elle besoin d’un créateur et, si oui, celui-ci a-t-il d’autres effets sur l’Univers ? Et qui l’a créé lui ? ». Stephen Hawking en termine en posant cette question ; « Mais qu’y avait-il avant le fameux Big Bang ? »
Cette situation précaire de notre univers n’a jamais empêché l’être humain de se croire indestructible, voire éternel et surtout indispensable.
L’exemple le plus frappant revient à ces princes qui nous gouvernent, ceux qui prétendent tous les jours détenir la vérité pour le bien de tous, qui n’hésitent pas à dire tout et son contraire, le tout avec beaucoup d’orgueil, d’estime de soi et surtout sans vergogne en oubliant une seule chose, c’est tout simplement que les cimetières sont remplis de gens indispensables.
Vanitas vanitatum et omnia vanitas (Vanité des vanités, et tout est vanité.)
Rien n’est éternel, rien ne dure pas plus que l’être humain que nos civilisations les plus grandes ont d’ailleurs disparu et leurs princes indispensables avec.
Un petit retour dans le passé vous le démontrera et quelques prémices évocatrices vous amèneront à comprendre que notre civilisation actuelle est en train de disparaitre et qu’une nouvelle est en train de voir le jour.
Il reste un grand « trou noir » à éclaircir, est-ce qu’une civilisation disparait ou bien évolue-t-elle ?
Le changement est-il une disparition ou une évolution ?
Mais infime l’évolution n’est-elle pas une disparition ? ou une transformation comme le papillon du ver à soie ?
Mais depuis que l’univers existe venu lui aussi on ne sait d’où, il faudra garder à nos esprits que rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme, qui sait !
Et je ne le répèterai jamais assez : Homo homini lupus (l’homme est un loup pour l’homme).
Il n’y a aucune civilisation aujourd’hui disparue qui pourra, hélas, démontrer le contraire.
Un simple rappel de mon essai « Pourquoi », tout simplement pour rappeler que le Pouvoir, les Territoires et l’Argent sont dans la nature sauvage de l’homme en y ajoutant pour être complet les races et les croyances.
Pour conserver bien sûr un peu d’optimisme, on observera que si les hommes disparaissent et sont vite oubliés restent souvent présents la science, l’art et la culture.
PREMIÈRE PARTIE
Les civilisations disparues
La préhistoire
Prenez vos calculettes. Il y a 2,8 millions d’années que le genre Homo est apparu en Éthiopie, ce sont les Australopithèques qui ont précédé les humains.
L’homme de Cro-Magnon n’a jamais que 28 000 ans avant notre ère, tel qui est écrit par les paléontologues. Pourtant l’Homo sapiens est apparu il y a 300 000 ans en Afrique.
Le temps s’écoule, le Paléolithique (la pierre taillée), le Néolithique (pierre polie, âge de Bronze, âge du Fer).
Il n’y a pas d’écriture, mais une tradition orale tout comme certaines civilisations précolombiennes : Amérique précolombienne ou Afrique subsaharienne. C’est l’explosion de l’art préhistorique : art pariétal, art rupestre, Vénus paléolithiques, et il y a 36 000 ans, peintures de la grotte de Chauvet en Ardèche. Les hommes des cavernes avaient un penchant artistique certain.
Dans cette évolution de nos ancêtres et au cours de leur évolution dans le temps, ils ont commencé par être chasseurs, pêcheurs, nomades puis éleveurs, agriculteurs et sédentaires. C’est l’époque de la formation des villages, d’échanges commerciaux terrestres puis maritimes.
L’homme de Néandertal, vers l’an 35 000 av. J.-C., disparaît .
Étaient déjà apparus au Néolithique les villages au Levant, les premiers villages natoufiens, des constructions plus ambitieuses en Turquie, en Syrie.
En cette période du Néolithique, en plus de l’agriculture et de l’élevage, se développent la poterie, le tissage, l’irrigation et le déboisement. Elle débute en Anatolie, au Levant, en 8500 av. J.-C., la Grèce et les Balkans vers 6400 av. J.-C. sur la côte Atlantique, en Chine elle a commencé entre 6000 et 5500 av. J.-C. En Amérique, les Andes connaissent leurs premiers plants cultivés entre 5000 et 4000 av. J.-C., vastes cultures mégalithiques en Europe atlantique, de l’Écosse au Portugal, qui voient fleurir les dolmens, les menhirs.
Puis on progresse 3 000 ans av. J.-C., c’est l’âge de Bronze (mélange de cuivre et d’étain) et puis arrive l’âge de Fer 1 200 ans av. J.-C..
1 200 ans, au bout du compte, ce n’est pas grand-chose quand on pense que la dernière glaciation ne remonte qu’à 12 000 ans. Espérons que la durée sera identique pour le réchauffement de notre planète !
Juste pour information, tout ce qui vient d’être dit plus haut en période préhistorique a également eu lieu en Orient, en Asie (Chine, Japon, Corée, Inde, Taïwan), en Amérique et en Océanie.
Voilà un excellent sujet de réflexion.
Alors, mortes, ignorées, disparues ? ou tout simplement oubliées ou transformées ?
Mais le monde est grand et il manquerait certainement quelque chose dans notre histoire si l’on n’ouvrait pas ce chapitre préhistorique sans dire un mot sur la période précolombienne.
Les civilisations précolombiennes
La période précolombienne ou préhispanique commence avec l’arrivée de l’homme sur le nouveau continent jusqu’à la découverte de l’Amérique par les Européens. Elle s’étend de 40000 av. J.-C. à 1600 apr. J.-C.
D’après nos connaissances à ce jour, le peuplement de l’Amérique (Nord et Sud) viendrait de nomades venus d’Asie par le détroit de Béring.
D’après les études génétiques en Amérique du Nord, ce sont les Sioux, les Cherokees, les Iroquois, etc.
En Amérique du Sud, les Olmèques, les Aztèques, les Incas…
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