Essais d’un penseur libre
212 pages
Français

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Essais d’un penseur libre , livre ebook

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Description

Cet ouvrage, riche d'informations, est le recueil des principaux articles que l’auteur a écrit pendant plus de trente ans. Les sujets sont donc variés, bien qu’ils tournent autour de thèmes récurrents comme la vie (son sens, son énergie), les expériences que l’on peut vivre à l’approche de la mort, les connaissances actuelles et traditionnelles... Découvrir, apprendre, comprendre et partager sont les maîtres mots de cette démarche effectuée avec patience et persévérance, à l’aune du bon sens.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 avril 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332672155
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-67213-1

© Edilivre, 2014
Dédicaces


A mes parents
A ma famille
A mes maîtres
A mon épouse
A mes vrais amis
A tous les chercheurs sincères
A la Rose
Citation


C’est souvent par la façon d’avoir raison que l’on a tort !
Préface
Si j’ai fait le projet de rassembler une partie de mes écrits et d’en faire ce livre, c’est d’abord pour laisser quelque chose à ma famille et à mes amis. Il s’agit d’articles dont certains ont été publiés dans la revue Rose+Croix, entre 1979 et 2013, et d’autres inédits. En raison de l’ancienneté de certains textes et de l’évolution des connaissances, qui rend très vite certaines informations obsolètes, il m’a paru nécessaire d’en compléter quelques-uns par une note en guise de post-scriptum.
Je ne me reconnais plus forcément dans certains de ces écrits mais ils témoignent des étapes de mon cheminement. Au fur et à mesure que la compréhension s’approfondit, l’intérêt pour certaines questions peut se modifier totalement. Ce qui me questionnait le plus, à un moment donné, a pu passer complètement à l’arrière-plan puis basculer dans le passé oublié.
Certains d’entre vous, en parcourant ces lignes, découvriront peut-être que j’ai été un rosicrucien actif, c’est-à-dire un membre actif de l’Ordre Rose+Croix*. Ce fut pour moi un chemin de liberté et de renaissance. C’est dans ce contexte, notamment, que j’ai commencé à écrire mes premiers articles et mes premières conférences.
Mon goût et mon envie d’écrire se sont forgés sur les « bancs » du collège St-Pierre, à Bourg, au contact du professeur de français et des livres de la bibliothèque de classe, dont on m’avait confié la clef et la gestion. A cette époque, j’avais rêvé d’écrire mais j’étais déjà quelqu’un de concis. Or, quand on écrit court, on fait des communiqués ou des nouvelles, pas des romans.
Ma pensée, mes études, mes recherches, mon goût pour la connaissance et le mysticisme, ma vie en général, se sont construits loin de mes racines natales. Nous ne savons presque rien, les divers membres de ma famille et moi, de ce que nous sommes devenus loin les uns des autres. Puisse cet ouvrage servir de pont par-delà les générations et les années écoulées.
Comme l’a dit Marguerite Yourcenar, dans son discours de réception à l’Académie Française, le mysticisme n’est autre que la recherche de ce qui est caché. Cette recherche a sous-tendu ma vie intellectuelle, puis ma vie spirituelle. Très tôt, dès ma majorité légale, j’ai découvert la Rose et l’Amour. Il n’est pas anodin que cela se soit fait en parallèle, et que cela ne m’ait pas empêché de porter ma croix…
* * *
* L’Ancien et Mystique Ordre Rose+Croix (AMORC) est un mouvement philosophique, initiatique et traditionnel mondial. Apolitique, non religieux et non sectaire, il est ouvert aux hommes comme aux femmes, sans distinction de race, de religion ou de classe sociale. Sa devise est : « La plus grande tolérance dans la plus stricte indépendance. »
Site de l’AMORC : http://www.rose-croix.org/
Essai 1 : automne 1979 De Pasteur à W. Reich
S’il est un « testament » qui gêne, s’il fut des dernières volontés qu’on se gardât bien d’ébruiter, ce furent ces derniers mots de Pasteur sur son lit de mort : « Claude Bernard avait raison : le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout ».
Ces paroles furent recueillies par le médecin qui le veillait et qui lui fermât les yeux, et elles ne furent que fort peu ébruitées. Le père de la pasteurisation, de la stérilisation et de la vaccination ne pouvait pas se déjuger sur son lit de mort ! En fait, il ne se reniait pas, il ne faisait que reconnaître le fait qu’un organisme sain est imperméable à toute attaque microbienne quelle qu’elle soit. C’est le corps malade ou affaibli qui se laisse envahir par les agents microbiens et qui manifeste alors une maladie infectieuse. Il aurait même été observé que, dans certains cas, le corps malade fabriquait ses propres microbes…
Toutefois, Pasteur n’avait pas tort et nous ne pouvons que rendre hommage à ses travaux qui complètent tout à fait ceux de Claude Bernard : lorsqu’un organisme est malade, il faut soigner le terrain, bien-sûr, mais il faut aussi le protéger des invasions microbiennes éventuelles et l’aider à lutter contre celles en cours. Pasteur n’est pas responsable de l’acharnement de ses collègues et successeurs à vouloir morceler la maladie et à en rechercher la cause dans l’infiniment petit : on accuse des organes, puis des microbes, des virus, aujourd’hui des enzymes et certains composants cellulaires, et demain quoi encore ? A regarder les choses de trop près, au microscope par exemple, elles finissent par nous aveugler.
Ceci étant posé, Pasteur ne s’est pas contenté d’inventer microbes, asepsie et antisepsie, il a aussi et c’est ici notre propos, sonné le glas en une série d’expériences magistrales à la « génération spontanée ». Croire à la génération spontanée est aujourd’hui aussi monstrueux qu’hier de parler d’ovnis et autres extra-terrestres. Toutefois, la logique et l’honnêteté scientifiques ne permettent pas de dire que la génération spontanée n’existe pas mais seulement qu’elle n’existe pas dans les conditions expérimentales où s’est placé Pasteur.
Il est absolument certain et véritable que les bouillons de culture préparés par Pasteur sont toujours des milieux stériles et ce fait est vérifié régulièrement par les chercheurs de son institut. Toutefois, je défie quiconque de garder des conserves de fruits ou de légumes stérilisés plus de quelques années.
Elles sont pourtant bien stérilisées et leur fermeture est aussi hermétique que celle des bouillons de Pasteur. Mais tout le monde a pu voir des boîtes de conserves gonfler, tout le monde a pu entendre parler du bacille botulique dans des conserves de pois ou de carottes. Tout le monde devrait aussi savoir que la toxine botulique est détruite en quelques minutes à la température d’ébullition de l’eau mais personne ne s’est jamais demandé, officiellement, comment cette toxine pouvait se trouver dans une boîte ou un bocal stérilisé à haute température, alors que justement la température de stérilisation ne permet pas de l’enfermer dans la boîte lors de sa fermeture !
Où donc est la vérité ? Dans les bouillons de Pasteur ou dans la boîte de petits pois ? Encore une fois, la vérité appartient à chacune : la vie ne peut pas apparaître dans les flacons de Pasteur parce que son liquide est « pur », c’est une solution qui ne contient aucune particule ; la boîte de conserves, au contraire, présente deux conditions différentes, une phase liquide d’une part : le jus ; une phase solide d’autre part : le fruit ou le légume. Ce sont les deux grands états théoriques de la matière physique : la dispersion totale dans l’espace disponible, ou la concentration dans une partie seulement.
Autour de nous, la vie concentre, agrège, organise ; son absence (non-vie ou mort) désorganise, désagrège, dilue, rend tout à la poussière. Dans notre conserve, nous avons donc deux phases, deux pôles, un réceptif (le solvant) et un actif (le solide), un négatif et un positif, conditions sine qua non pour qu’il se passe quelque chose, alors que la fiole de Pasteur n’a qu’un pôle unique.
C’est le Dr Wilhelm Reich qui, le premier, a observé que des particules solides placées dans un milieu liquide avaient tendance à se désagréger en vésicules. Cette tendance était d’autant plus marquée que le solide avait été stérilisé à plus haute température et il se produisait au bout de quelques minutes seulement si on l’avait porté au rouge. Les particules étaient d’une couleur plus ou moins bleutée, elles étaient animées de pulsations, elles étaient capables de se déplacer dans le liquide récepteur et, éventuellement, de se diviser tout comme le ferait une cellule de levure. Avec des liquides nutritifs appropriés, il était même possible de « cultiver » les vésicules obtenues et donc de les entretenir ! Le Dr Reich les nomma « bions » et ses travaux l’amenèrent à penser qu’il s’agissait de vésicules d’énergie, d’une énergie qu’il découvrit également dans l’atmosphère et qu’il nomma orgone.
Il ne m’appartient pas de critiquer ici les découvertes du Dr Reich sur la désagrégation des particules solides placées dans un milieu liquide, ces expériences ont été reproduites maintes et maintes fois par lui-même, par ses assistants et par d’autres chercheurs et, pour ma part, je considère le gonflement bien connu des boîtes de conserves comme une preuve à la portée de tout observateur honnête.
Certains savants ont toujours pensé, du temps de Pasteur et après lui, que la génération spontanée était un fait et ils apportaient des preuves tout à fait valables à leur thèse. Je ne les connais pas et l’avoue humblement. Les autres savants, de loin majoritaires aujourd’hui, estiment que la vie est apparue spontanément sur la terre il y a plusieurs milliards d’années et que l’évolution a conduit les premiers unicellulaires jusqu’aux formes de vie que nous connaissons actuellement. Certaines personnes croient même que les espèces vivant actuellement sont apparues toutes formées, comme elles sont aujourd’hui. Tous s’entendent pour affirmer que la vie ne peut plus se créer aujourd’hui, qu’elle ne fait que se perpétuer par le jeu de la reproduction.
Plus personne aujourd’hui, heureusement, ne croit qu’un sac de fèves peut engendrer des souris ou un tas de blé des charançons ! Mais, puisque l’état actuel de la Terre est favorable à la vie, puisque nous vivons et discourons, pourquoi ces mêmes conditions, favorables à la vie, seraient-elles défavorables à la génération de nouveaux unicellula

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