Expériences Homéopathiques
214 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Expériences Homéopathiques , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
214 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Se glisser dans la peau d’un animal, sous l’écorce d’un arbre... entre les grains de la pierre... et en éprouver l’énergie charnelle, la sensibilité végétale ou la structure rocheuse... les arbres personnifiant l’âme des continents, les plastiques comme témoins des dérives consuméristes et la mer à la fois berceau et fossoyeur du vivant...
Grâce à la description de ses expérimentations d’homéopathe, Hélène Renoux ouvre la porte d’un monde proche et inconnu à la fois.
Au fil du récit des expériences qu’elle a faites ou encadrées émergent une connaissance et une sagesse incluses dans la matière et qui permettent d’envisager différemment le positionnement de l’humain dans son environnement. Tout devient signifiant et décrit une intelligence en œuvre dans le monde qui nous entoure.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 février 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332682833
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-68281-9

© Edilivre, 2014
Citation


Déjà paru aux Editions Edilivre :
• Visages de ma banlieue – sous le regard de l’Homéopathie. (Novembre 2011)
« Quand l’éclairage individualisé de l’Homéopathie se pose sur la mosaïque sociale de la banlieue populaire c’est un chaleureux portrait qui apparait, contrasté et optimiste. »
Dédicace


A mon père, Jean-Pierre Renoux
Expériences homéopathiques Voyage au cœur de la matière… médicale
Homme ! Libre penseur, te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l’univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant…
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d’amour dans le métal repose :
« Tout est sensible ! » « Et tout sur ton être est puissant ! »
Crains dans le mur aveugle un regard qui t’épie :
A la matière même un verbe est attaché…
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !
Souvent dans l’être obscur habite un dieu caché ;
Et comme un œil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres.
Gérard de Nerval Vers dorés – extrait des Chimères
Préambule
C’est un rêve vieux comme le monde que celui de se glisser dans la peau de l’aigle survolant les montagnes, voir par ses yeux un paysage très large et au centre comme piégée par un téléobjectif la proie aussi nette qu’une souris affolée fuyant vos serres ; une solitude et une liberté infinies, le paysage et le vent comme luxueux mobilier d’un immense palais, et les petits animaux bons à être attrapés sans remords ni regrets.
Ou dans celle de la panthère au grand galop dans la savane ; déliée, libre et sauvage, mais ne se laissant pas approcher sans griffer, de peur de se voir acculée, piégée, dominée.
Et pourquoi ne pas percer le ressenti du chêne enraciné dans notre histoire ? Et le mystère de l’if veillant sur les cimetières…
Voyager parmi les esprits des constituants de la nature, en devenir des familiers, voir le monde à travers d’autres modes de perception, voilà le nouveau continent qu’il nous reste à explorer.
Pouvoir enfin s’échapper de notre enveloppe corporelle, de notre appréhension de l’environnement assujettie à nos sensations, pour emprunter celles d’autres êtres vivants : ce serait devenir le chêne ou le roseau, l’albatros ou la fourmi et enfin comprendre dans quel monde ils vivent.
Quand nous observons, ou évoquons, les éléments de notre environnement nous les ressentons porteurs d’images et d’intentions que nous traduisons dans notre langage et avec nos expériences humaines. C’est comme si nous cherchions à comprendre une langue étrangère en nous fiant seulement aux mimiques de l’interlocuteur.
Que signifient la force du chêne, la longévité du Ginkgo, la souplesse du bambou ?
Les hommes ont-ils plaqué leurs fantasmes et leurs failles sur ces symboles, ou ces éléments eux-mêmes nous ont-ils soufflé des interprétations ? Sont-elles justes ou seulement une facette d’un portrait plus subtil ?
Comment pourrions-nous pénétrer au cœur de ces représentations, communiquer et partager les expériences et les observations pour enfin participer pleinement au processus de vie dont nous sommes tous partie ?
Les occultistes et les poètes ont décrit depuis longtemps les correspondances qui sont tissées dans la nature et créent des liens mystérieux, entrelacés et signifiants entre les symboles, les représentations et les perceptions de l’homme microcosme dans son monde macrocosme.
Ces significations ésotériques, en cela qu’elles sont restées hors de la portée du plus grand nombre, ont pour cette raison échappé aux investigations scientifiques et s’en trouvent entachées d’un parfum désuet et secret. Cependant chacun de nous porte à son insu cette connaissance, ou intuition, car nos vies sont tellement intriquées avec l’environnement qui les abrite qu’il semble naturel, spontanément, d’en rapprocher les psychés et les évolutions.
A la richesse des comportements et des sentiments humains répond bien celle de la nature qui leur sert d’écrin… Et là le mot écrin est malvenu. Il n’y a pas de contenant ni de contenu, mais bien des entités qui cohabitent et se partagent le même univers.
Si nous considérons que nous sommes tous faits du même souffle de vie : le vent, les pierres, les êtres vivants qu’ils soient végétaux ou animaux sont pétris du même levain, des mêmes bases atomiques, construits avec les mêmes briques, alors pourquoi ne pas imaginer un dialogue, une coopération ?
Et s’il existait un moyen de faire entrer en contact ces colocataires qui se connaissent si mal, de réussir à appréhender avec nos sensations humaines l’effritement ou la cohésion des minéraux, ou encore la douceur et la violence des plantes ?
Si l’on peut seulement concevoir que l’information existe, sous quelque forme que ce soit, matérielle ou non, au cœur de la matière, on a du mal à imaginer y accéder car notre esprit cartésien y fait obstacle.
Pourtant de mémoire d’homme ces questions se sont posées.
Les africains animistes accordent une âme, un esprit, à chaque élément de leur environnement, les êtres mobiles et vivants, mais aussi les pierres ou le vent. Ces « âmes » ne sont que les expressions nombreuses et variées de la force de la nature, l’homme en est une des plus abouties, mais il reste en interaction avec toutes les autres expressions. Celles-ci peuvent incarner leurs ancêtres ou des divinités animales, elles peuvent leur être bienveillantes ou malveillantes, ils les craignent et tentent de s’en attirer les faveurs ou de ne pas attiser leur courroux en leur rendant hommage. C’est ainsi que d’une vision de l’organisation du monde et des interactions entre ses différents éléments ils ont abouti à une sorte de religion. Elle traduit à la fois leur sentiment d’appartenance au Grand Tout de leur environnement et aussi leur attitude de crainte et de défiance face à des forces et des éléments qu’ils reconnaissent ne pas maîtriser ni même en appréhender les motivations et les finalités.
Le chamanisme propose une médiation entre les humains et les esprits de la « surnature ». Le chamane par sa capacité à se mettre en transe permet cette communication, grâce à différents artifices, musique, tabac, plantes hallucinogènes il se met dans un état de conscience modifiée et alors parle un autre langage, incompréhensible de ses semblables mais qui lui permet de converser avec les esprits et d’intercéder auprès d’eux pour le bien des hommes. Comme l’animiste il reconnait que l’humain est partie prenante de la création et qu’il doit interagir avec les autres éléments constitutifs du monde. Celui qui permet la rencontre et la communication entre tous ces éléments dispose ainsi d’un pouvoir surhumain qui peut le faire craindre. Si le chamanisme, et son appellation sont reconnus originaires de Sibérie, d’autres « formes de chamanisme » existent ou ont existé de par le monde et certainement depuis un temps très ancien. On a retrouvé dans des grottes africaines des fresques préhistoriques représentant une silhouette d’homme maniant un bâton évoquant ceux de « l’homme médecine », c’est d’ailleurs une des rares si ce n’est l’unique représentation humaine préhistorique. Cela souligne à la fois l’importance voire le caractère sacré et l’ancienneté de ces pratiques donc de ces préoccupations.
Cela signifie bien que depuis que l’homme se pose la question de sa place dans l’univers il ressent de façon intuitive des interactions qui nous régissent, nous les humains et la nature qui nous environne.
Mais pour les hommes modernes ce lien est un peu distendu, les croyances primitives nous semblent désuètes, nous sommes imprégnés d’un passé religieux qui place l’homme au dessus de la création, cette suprématie le coupe de son entourage comme le serait un roi enfermé dans son palais, éloigné et ignorant de ses sujets.
C’est ici que peut intervenir la doctrine homéopathique, puisque sa base repose sur l’absorption de constituants du milieu naturel, débarrassés de leur toxicité grâce aux dilutions infinitésimales et dont le potentiel curatif se trouve sublimé par les dynamisations 1 . Elle permet aux médecins de reprendre le contact avec leur environnement.
Tous les chercheurs en homéopathie grâce aux expérimentations pathogénétiques explorent les qualités et les particularités de substances issues de notre biotope.
Une pathogénésie, ou proving si l’on préfère l’anglicisme, consiste à recueillir tous les symptômes, qu’ils soient physiques ou psychiques, déclenchés suite à l’absorption par un volontaire sain d’un remède préparé de façon homéopathique, c’est-à-dire dilué puis dynamisé.
Les produits appelés à devenir des remèdes sont donc issus du monde qui nous entoure : plantes, roches, gaz, voire même poils et plumes, venins ou laits de mammifères. L’attention des homéopathes s’est d’abord portée sur les toxiques et tous les produits connus de mémoire d’humain comme doués de propriétés curatives. Puis le champ s’est élargi à tous les constituants possibles de notre environnement, qu’ils soient porteurs de symboles forts de notre inconscient collectif, ou qu’ils prennent une place de plus en plus importante dans notre quotidien. Le domaine d’exploration est considérable, la curiosité également, et les résultats révélateurs et surprenants.
En partant du principe qui veut que les symptômes provoqués par l’absorption d’une substance chez une personne saine seraient guéris chez la personne malade à l’aide de la même substance (principe de similitude sur lequel je vais revenir longuement) les homéopathes étudient de

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents