JFK: Omerta sur un Coup d État
340 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

JFK: Omerta sur un Coup d'État , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
340 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

En qualité d’observateur des États-Unis où il vit périodiquement, Philippe J. Cassard porte un regard critique sur l’entreprise de distorsion de la vérité autour de l’assassinat du président Kennedy : une loi du silence entretenue, notamment, par les médias américains, même au-delà du cinquantième anniversaire de sa mort. Il nous livre un récit concret qui instruit le lecteur, moins sur les rumeurs qui ont alimenté les nombreuses théories du complot, que sur le nombre impressionnant des faits étayant les preuves irréfutables d’un coup d’État.

Éclairé par ses voyages sur le lieu de l’assassinat et par sa participation à plusieurs conférences sur le sujet, à la rencontre d’experts, Philippe J. Cassard tente d’apporter des réponses à ce drame historique dont la dissimulation des faits perdure.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juillet 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414357567
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-35757-4
 
© Edilivre, 2019
 
 
“ Truth is a tyrant – the only tyrant to whom we can give our allegiance.
The service of truth is a matter of heroism ”
«  La vérité est un tyran – le seul tyran à qui nous pouvons prêter allégeance.
Le service de la vérité est une question d’héroïsme  »
(John F. Kennedy)
Sapiens nihil affirmat quod non probet
Le sage n’affirme rien qu’il ne prouve
(Proverbe latin)
Avant-propos
Sur les hauteurs du cimetière d’Arlington, en Virginie, plus de quatre millions de visiteurs viennent voir, chaque année, la tombe du 35 ème Président des États-Unis d’Amérique, John Fitzgerald Kennedy, assassiné à Dallas, au Texas, le 22 novembre 1963.
Qui sont ces visiteurs du monde entier ? Si ce sont, à l’évidence, de simples touristes curieux ou des parents désireux de communiquer un devoir de mémoire à la nouvelle génération, ce sont également des contemporains de ce drame historique. Ils viennent se remémorer la vie et la mort du Président devant la flamme éternelle, celle que souhaitait sa veuve, Jackie Kennedy, pour la tombe de son mari, sur le modèle de la flamme du soldat inconnu de l’Arc de Triomphe qui l’émut lors de la visite du couple présidentiel à Paris en 1961.
À deux milles kilomètres d’Arlington, à Fort Worth au Texas, une tombe est, à l’opposé, oubliée de l’histoire : celle de Lee Harvey Oswald, abattu à son tour, deux jours après l’assassinat du Président, coupable présumé d’un double meurtre, celui de John Kennedy et de l’agent de police local G. D. Tippit, à moins d’une heure d’intervalle. Pour les adeptes de la version officielle du tireur fou solitaire, Oswald repose dans l’infamie. N’était-il pas pour eux qu’un communiste froid et déséquilibré refusant l’autorité ?
Dans une tombe tout autant ignorée, Jack Ruby, l’assassin énigmatique de Lee Harvey Oswald, repose au cimetière de Westlawn, à Norridge, dans l’Illinois, emporté par une embolie pulmonaire suite à un cancer, moins de quatre ans après l’attentat de Dallas, sans avoir dévoilé la vérité sur un complot dont il se sentait lui-même menacé.
Depuis un demi-siècle, la disparition de ces trois hommes continue à soulever beaucoup de questions. Certaines restent sans réponse tant les ambiguïtés et l’absence de preuves tangibles ont embrouillé les pistes d’investigation et favorisé la controverse.
Quelle aurait été la portée historique du second mandat du Président Kennedy dont on l’a privé ? Les historiens s’accordent à dire que ses mille jours de présidence, achevée tragiquement à Dallas, alors que sa réélection était quasiment assurée en 1964, furent marqués par des accomplissements remarquables dans une période de périls mondiaux à multiples rebondissements. Après avoir frôlé un cataclysme nucléaire, le monde aurait-il connu une période de paix et de sécurité durable – sans la tragique guerre du Viêt Nam lancée par le président qui lui succéda – si John Kennedy avait assuré une plus longue présidence pour encore mieux marquer son héritage ? Proche de sa fin de vie, ces discours à forts messages de paix nous le laissent penser. Convaincu qu’un monde meilleur était possible, son exhortation à œuvrer, sans relâche, pour atteindre cet objectif, nous rassurait. Mais tous ses efforts et ses espoirs furent brisés par les balles d’assassins. Le pluriel du mot « assassin » est délibérément choisi ici car peut-on encore croire que Lee Harvey Oswald était seul, et sans complice, à commettre le crime – si toutefois il l’avait perpétré ?
Vivant la moitié de l’année aux États-Unis, j’ai eu l’opportunité d’effectuer quelques voyages à Dallas et de participer à diverses conférences, à la rencontre d’experts, d’enquêteurs privés, d’écrivains, d’avocats, de journalistes et d’historiens américains qui investiguent sans répit les faits entourant cet assassinat politique. Mieux éclairé par cette proximité géographique, par les réponses que cette communauté d’experts m’a apportées aux questions qui m’obsédaient et par la lecture de nombreux livres et articles d’auteurs américains, j’ai tenté de condenser dans ce récit les égarements et les occultations volontaires autour de ce drame historique mais aussi les preuves de l’existence d’un coup d’État.
Mais quoi de nouveau pourrait-on écrire aujourd’hui sur l’assassinat de John Kennedy ? Qui pourrait s’intéresser à un nouveau livre sur l’affaire ? N’a-t-on pas tout dit, tout écrit ? Le New-York Times estime à 40 000 le nombre de livres publiés sur JFK et, selon la chaîne de télévision ABC, deux mille livres et des milliers d’articles ont été écrits rien que sur la tragédie de sa mort – dont une centaine, en 2013, un demi-siècle après sa disparition – ce qui en fait une véritable industrie ! Pour ceux qui soutiennent la version officielle du tireur fou solitaire, l’affaire est pourtant classée et les curieux en quête de vérité ne sont que des « voyeurs » obsédés par la conspiration. Ils les fustigent et leur lancent l’invective : « Circulez, il n’y a rien à voir ! ».
Est-ce toujours important de savoir de nos jours qui a tué le Président Kennedy ? Cette question s’impose tant certains préfèrent ignorer les faits de ce crime d’état. Ils rejettent d’emblée la vérité, de peur d’être assimilés à ces « illuminés » qui soutiennent la théorie du complot. Ils dressent alors un constat d’indifférence et d’apathie pour l’Histoire.
Toujours est-il qu’un nombre croissant de théoriciens du complot déplorent ce déni de vérité que hélas les médias aux États-Unis entretiennent de nos jours. Depuis plus d’un demi-siècle, ces irréductibles de la vérité sont toujours animés d’un même combat : restituer l’authenticité des faits historiques autour de l’assassinat de John Kennedy. Malheureusement, ceux qui partent en croisade pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire ne peuvent avancer que des demi-certitudes tant le mystère de Dallas s’épaissit au fil des années ; la fragilité et la proximité de la disparition des quelques témoins et acteurs de l’époque du drame historique sont, du reste, peu propices à élucider l’affaire. N’est-il pas choquant de voir combien de livres sur l’assassinat sont biaisés ? Si les faits qui marquent l’Histoire ne sont pas authentifiés, on peut pernicieusement la réécrire avec des mots convaincants et des altérations habiles. Si la plupart des citoyens américains n’ont pas cru en une formidable conspiration étrangère pour tuer leur Président – ce que l’on a voulu leur faire croire au tout début de l’enquête – il leur est difficile de comprendre pourquoi leur gouvernement a voulu occulter les faits d’un évènement majeur de l’histoire et il leur est permis de se demander sur quoi d’autre on pourrait encore leur mentir.
Heureusement, à l’opposé de certains américains reclus dans l’apathie ou l’indifférence, cet évènement historique provoque chez d’autres un débat passionnel. Selon un sondage de Gallup en 2013, deux tiers des américains sont convaincus qu’il y eut bien conspiration. Un autre sondage, celui de la History Channel réalisé autour du 22 novembre 2013, date anniversaire de la disparition du Président, donne un chiffre supérieur : 71 % du peuple américain réfutent la version du tireur solitaire présentée par la Warren Commission qui fut chargée par le Président Lyndon Johnson, une semaine après l’attentat de Dallas, de mener l’enquête sur l’assassinat. Alors qu’on veut encore nous faire croire que tout a été dit et qu’un seul homme commit le crime, y-a-t-il une raison légitime pour que les citoyens américains n’aient pas le droit constitutionnel d’accéder à la totalité de ces documents ?
Le mot « histoire », dérivé du grec, ne désigne-il pas d’ailleurs, par étymologie, « une enquête sur les faits passés de l’humanité ou d’une personne ». Et c’est bien une enquête de criminologie, longue, infiniment complexe mais inachevée dont il s’agit ici. Si les entraves à la consultation publique de ces documents top-secrets demeurent, c’est l’Histoire que l’on continue de bafouer. C’est le risque que les quelques témoins restant de l’époque disparaissent à jamais et que les faits s’effacent de la mémoire collective. Allons-nous laisser l’Histoire mourir de cette façon ? Comme l’a dit le philosophe, George Santayana : « Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter ». Ceux qui ne savent pas tirer les leçons du passé s’exposent à répéter les erreurs de l’Histoire…
Le lecteur de cet essai pourra mesurer au préalable les conséquences de l’évènement de Dallas, le poids de l’assassinat du Président Kennedy qui continue d’impacter l’Amérique d’aujourd’hui. J’essaierai de me faire l’écho d’un grand nombre d’Américains qui voient ce tournant historique comme la genèse de la transformation de leur société, de ses choix politiques et historiques qui ont profondément marqué le pays et le monde depuis la disparition du Président. Le sujet clé de ce livre sera ensuite abordé : la manipulation et l’indolence révoltantes des médias américains au regard des faits entourant l’assassinat du Président Kennedy ; une entreprise étrange de propagande qui perdure, hélas, de nos jours. En fin de récit, et après avoir exposé les preuves du coup d’État et les mobiles de ceux pour qui le crime profita, une tentative d’explication sur les raisons de cette collusion médiatique sera présentée. Soucieux de la ligne de conduite que je me suis fixée en écrivant ce livre, j’essaierai de démêler les nombreuses preuves du complot : celles qui sont factuelles, sans possibilité d’erreur ou d’alternative, et celles sur lesquelles il est permis de porter un doute. Les confessions de fin de vie ou les

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents