L’Espérance
210 pages
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L’Espérance , livre ebook

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Description

Le monde va mal, mais il y a des signes d'espérance dans les mouvements qui aspirent au changement. L'enseignement prépare-t-il les jeunes à construire un monde meilleur ? L'humanité devra-t-elle accomplir sa troisième révolution après celle du néolithique et la révolution industrielle qui épuise nos ressources d’énergies fossiles, pollue notre environnement et crée un nouveau fléau, le chômage ? Faire autrement, pour nous adultes, nous semble utopique. Il faut l'audace et la créativité des jeunes pour transformer notre civilisation. Notre devoir est de leur faire connaître les crises qu'ils devront affronter, les encourager dans leur mission qui est celle des humains : agir pour que notre espèce, la seule survivante du genre homo, poursuive son évolution.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 août 2014
Nombre de lectures 4
EAN13 9782332755650
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-75564-3

© Edilivre, 2014
Introduction
Mais l’espérance, dit Dieu, voilà qui m’étonne
Moi-même
Ça c’est étonnant
Que les pauvres enfants voient comme tout ça se passe et qu’ils croient que demain ça ira mieux
Qu’ils voient comme ça se passe aujourd’hui et qu’ils croient que ça ira mieux demain matin
Ça c’est étonnant et c’est la plus grande merveille de notre grâce
Et j’en suis étonné moi-même

L’espérance est une petite fille de rien du tout

C’est cette petite fille pourtant qui traverse les mondes.
(Charles Péguy, L’Espérance – extraits)
Les enfants croient que demain ça ira mieux et leur espérance traverse les mondes. Peut-être parce qu’ils savent qu’ils grandiront et que, jeunes adultes, ils pourront agir et faire le monde autrement. Il en a toujours été ainsi chez les jeunes. C’est pourquoi notre espèce a évolué depuis des centaines de milliers d’années. C’est pourquoi elle survivra aux crises que nous connaissons et qu’ils découvrent.
L’auteur de ces propos n’est qu’un simple quidam parmi les milliards de Terriens. Maître d’école, puis instituteur et professeur des écoles, sans vraiment comprendre le changement de dénomination, il a enseigné ensuite dans un collège d’enseignement général. Consciencieusement (c’était pour le moins son devoir), il a appliqué chaque année le programme de sa classe avec les méthodes traditionnelles. Une année après l’autre, une classe après l’autre, le temps a passé. Les temps ont changé. Maintenant, il regarde les jeunes se rendre à l’école, au collège, au lycée et il se pose cette question : « Que vont-ils apprendre aujourd’hui qui leur sera indispensable demain, lorsqu’ils seront adultes ? » Pour les plus jeunes, les matières dites « de base », bien sûr. Les adolescents, eux, ont pour souci d’obtenir un (ou des) diplôme(s), de réussir un concours pour entrer dans la vie active, avec l’angoisse de l’échec ou celle de se retrouver sans emploi, ayant cependant acquis une formation professionnelle. Alors, va-t-on ajouter à leur inquiétude sur leur propre avenir celle qui pèse sur la survie de notre espèce ?
Car l’humanité entre dans une période critique. L’Homme est parvenu à améliorer ses conditions de vie, mais son comportement actuel menace notre civilisation. Quand nos lointains ancêtres s’adaptaient aux rigueurs de leur environnement souvent hostile, nous nous croyons capables aujourd’hui de soumettre la nature à tous nos besoins. Quand ils taillaient la pierre pour en faire les pointes de leurs flèches, nous fabriquons maintenant des bombes nucléaires. Quand quelques milliers d’Hommes vivaient en tribus, nous sommes des milliards groupés en nations qui se sont partagé la Terre.
Au cours de l’Histoire de l’humanité, des esprits éclairés ont montré la voie de la raison, de la sagesse. Ils ont fait naître le sens de la justice, du respect des particularismes, de la pensée différente de l’autre. Ils ont proclamé les Droits inaliénables de l’Homme. Ils ont soufflé le vent de la liberté. Cependant, nous n’avons pas acquis toute la sagesse. Nous nous enfermons dans des croyances, des préjugés, des dogmes qui sont sources de divisions et de conflits. La guerre demeure le fléau de l’humanité.
La religion conduit-elle inéluctablement au refus de la connaissance par la science, à la folie meurtrière du terrorisme ? Peut-on orienter l’évolution de notre espèce ? La croissance aboutira-t-elle au tarissement des ressources minières de notre planète, à sa pollution par les déchets de nos industries, la rendant inhabitable ? L’argent peut-il n’être qu’un outil qui facilite les échanges ? Quelle est la mission de l’enseignement ?
Ces questions méritent d’être portées à la réflexion des jeunes. On ne peut douter qu’ils en saisiraient l’intérêt, car elles concernent leur avenir. Il faudrait pourtant qu’ils aient d’abord un aperçu de nos problèmes sociaux, économiques, énergétiques, écologiques, tous interconnectés dans le quotidien de nos sociétés. L’enseignement, avec ses disciplines cloisonnées, où chaque élève, chaque étudiant, s’oriente selon ses capacités, ne peut apporter une vision globale sur ces sujets. L’auteur de ces lignes n’a aucune formation de spécialiste. Peut-il se permettre de dire son mot ? La démocratie demande que chacun s’informe en permanence. Les pages qui suivent se proposent simplement d’être une invitation à des recherches personnelles sur des questions que le collège et le lycée n’abordent pas, ou très succinctement, et qui sont chaque jour d’actualité. Internet offre une source d’informations, ouverte à tous, au-delà des frontières. Son utilisation, avec l’esprit critique, permet de poursuivre l’enseignement que l’on a souvent l’habitude de considérer comme étant achevé, une fois la scolarité terminée. C’est un outil nouveau, largement utilisé, même dans les contrées les plus lointaines et déshéritées, qui offre aussi la possibilité de créer des liens sur les réseaux sociaux. C’est déjà le signe que le monde change.
Peut-on s’en étonner ? Qu’il se stabilise, au contraire, serait surprenant. L’Univers évolue depuis le Big Bang. Sur Terre, les espèces vivantes apparaissent et disparaissent. L’évolution est un principe naturel. L’humanité aussi évolue. Ainsi que chaque civilisation. La nôtre, depuis l’âge industriel, connaît une accélération exponentielle dont nous sommes responsables. En apprentis sorciers, nous nous voyons entraînés à notre insu par un mouvement qui nous emporte vers un destin que nous nous refusons même d’entrevoir tant il nous inquiète. Pourtant, vous, les nouvelles générations, vous pouvez changer de cap. Vous pouvez donner un coup de barre.
Il y a un signe d’espérance dans le bouillonnement d’idées, les initiatives qui germent, les révoltes qui éclatent, partout dans le monde.
L’impasse
C’est parce qu’il connaît l’état de son navire et les réparations qu’il doit effectuer avant de prendre la mer que le navigateur pourra essuyer les coups de tabac et, au pire, éviter le naufrage. Nous sommes, nous les humains, embarqués sur un même vaisseau, la Terre. L’image est souvent évoquée. Ce n’est pas jouer les Cassandre de rappeler les dangers que nous faisons courir à notre planète et à nous-mêmes, milliards d’humains, tous responsables de la survie de notre espèce. C’est la seule façon de prendre conscience qu’il faut agir afin d’éviter le naufrage.
Les problèmes sont nombreux, complexes, globaux.
Le sens du religieux a changé avec l’évolution de l’Homme, ou peut-être est-il une des causes de son évolution. Les religions doivent s’adapter aux connaissances qui progressent afin d’éviter que l’obscurantisme devienne un danger pour l’humanité.
La science et les techniques ne cessent de progresser. Ils ont des effets bienfaisants. Néanmoins, leurs retombées peuvent être nocives : nous polluons notre environnement, nous réchauffons le climat planétaire, nous rejetons des déchets difficiles à éliminer, nous fabriquons des armes de destruction massive. Nos besoins en énergie deviennent gigantesques. Des scientifiques nous avertissent : nous sommes responsables de la sixième extinction massive de la biodiversité. Elle débute. La survie même de notre espèce est menacée.
L’industrialisation des pays occidentaux a permis d’atteindre un niveau élevé de vie, de confort, mais il ne peut s’étendre à tous les peuples de la Terre. Le déséquilibre entre les pays nantis et les pays déshérités crée une situation insoutenable.
La monnaie devait faciliter les échanges, les capitaux aider le développement des industries. On voit que la spéculation enrichit une minorité et plonge un grand nombre dans la misère. Le chômage est un fléau mondial.
La démocratie est le moins mauvais des régimes politiques, mais il faut que les citoyens soient initiés aux questions politiques, économiques, sociales sur lesquelles ils auront à s’exprimer.
L’enseignement prépare les citoyens à vivre dans leur nation quand, aujourd’hui, c’est la diffusion mondiale de la connaissance des crises qui nous frappent et l’urgence de nous unir pour construire un monde meilleur qui sont essentielles.
Le monde va mal
On ne peut pas dire, même aujourd’hui, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, comme le fait dire Voltaire à son personnage Pangloss, sauf si, favorisé par le sort, on souhaite que les choses continuent comme elles sont. Le monde va mal, c’est évident. Plus mal peut-être qu’on le pense. L’humanité entre dans une période critique. Notre espèce, comme d’autres espèces vivantes, est menacée.
Délire absurde ! L’humanité serait menacée par quoi ? Une collision avec un astéroïde ? Une pluie de comètes ? Une gigantesque éruption volcanique dont les cendres obscurciraient le soleil, provoquant un refroidissement qui exterminerait les espèces vivantes ? Des phénomènes comme ceux-ci se sont pourtant produits dans le passé. Ils ont été la cause des cinq extinctions qui ont frappé le vivant, la dernière s’étant produite il y a 65 millions d’années. Hormis ces catastrophes possibles, qui n’ont d’ailleurs pas, dans le passé, supprimé définitivement toute forme d’évolution sur notre planète, il est certain que la Terre disparaîtra quand le soleil aura épuisé ses réserves d’hydrogène (et l’humanité bien avant !), dans quelques milliards d’années, un temps si lointain qu’il échappe à notre entendement. Pour nous qui vivons au XXI e siècle, ce ne sont pas ces cataclysmes naturels pouvant survenir et dont nous ne serions pas capables d’arrêter les effets désastreux qui sont inquiétants. L’humanité est menacée dans un avenir qui pourrait être proche. Le danger vient de l’Homme, de son c

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