L’Obligation de la bonne gouvernance en République démocratique du Congo
180 pages
Français

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L’Obligation de la bonne gouvernance en République démocratique du Congo , livre ebook

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Description

Il faut adopter la bonne stratégie et utiliser les meilleures ressources, car les victoires ne sont pas les fruits du hasard.


Malgré les impacts dramatiques sur la vie du passé du peuple congolais et la position du passé vis-à-vis des prédateurs, qui n’ont pas été agréables et plus réussis ; je comprends tout cela et chacun de nous peut comprendre, c’est douloureux. « Mais, quelle que soit la souffrance, d’être une proie ou un objet de convoitise et d’humiliation, la façon dont nous envisageons l’avenir du peuple congolais est plus importante que le regard ou la douleur du passé. » Avant de retirer quoi que ce soit..., il faut mettre quelque chose dedans ; beaucoup travailler, sans lâcher pour obtenir. Rechercher sa Meilleure Solution Rechange (MESORE) est certainement la ligne de conduite la plus efficace qu’on puisse adopter quand nous voulons dire non à toutes ces menaces.


La lecture du présent livre s'impose et peut faire la différence entre l'échec et la réussite de la bonne gouvernance en RDC. Les leaders intelligents apprennent de leurs erreurs. Les plus intelligents apprennent des erreurs des autres... et ils réussissent !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 juin 2019
Nombre de lectures 5
EAN13 9782414340125
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-34013-2

© Edilivre, 2019
« Malgré tout ce qui nous détermine empiriquement l’un et l’autre, la raison nous fait obligation d’instaurer un autre règne, celui que Kant appelle le règne des fins. À l’action qui continue, le pardon s’efforce de substituer l’action qui commence, il suspend le mécanisme, il ouvre des possibilités nouvelles. Sa force est celle de la liberté, inattendue, imprévisible, créatrice d’un espace de vie humaine là où tout semblait être perdu. »
« Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux de ses préjugés (…) » Mandela.
La vraie personne qui détiendra le pouvoir en République démocratique du Congo pour relever le défi du peuple congolais et apporter une solution valable pour retrouver la paix et la sécurité aux pays africains de la sous-région des Grands Lacs doit imaginer une nouvelle approche dans la recherche de solutions au Congo démocratique.
Elle devra envisager un projet de société qui s’inscrit dans le cadre de :
✓ retour au Congo démocratique des réfugiés congolais se trouvant au Rwanda ;
✓ l’intégration totale de la communauté tutsie congolaise dans la société congolaise au lieu de se faire haïr par d’autres communautés en place en cherchant toujours à rattacher l’ancien Kivu au Rwanda ou en faire un empire sous commandement du peuple minoritaire ;
✓ l’acceptation des réfugiés rwandais dans la société congolaise sur le sol congolais depuis 1994, pourchassés partout, sans que personne n’intervienne en leur faveur, où le Rwanda fait toujours la chasse à l’homme… Et la communauté internationale n’a rien donné comme solution jusqu’aujourd’hui par rapport à ce sujet. Car ces citoyens rwandais causent des drames avec des conséquences incommensurables (tueries, viols, vols, pillages le long de la route des usagers, des récoltes, du bétail, des biens, de l’argent, incendie des maisons) au détriment de la population congolaise. Ils sont aussi enrôlés dans certaines milices des enfants légitimes de ce pays. Ces exactions causent aussi des déplacements massifs des citoyens congolais (qui fuient les atrocités) en abandonnant leurs biens. Dans le cas contraire, il faudrait envisager un dialogue interrwandais.
En adoptant ces réfugiés rwandais dans la société congolaise sur le sol congolais depuis 1994, la RDC aura l’aide et l’attention de la communauté internationale (qui n’est pas parvenue jusqu’aujourd’hui à résoudre cette problématique) et elle aura résolu le problème de l’identité, de l’agression du Rwanda et de l’Ouganda, de l’insécurité à l’est, des pillages, des viols, voire des groupes armés.
Attention, les enfants des réfugiés rwandais nés depuis 1994 sur le sol congolais connaissent nos dialectes, nos langues, nos tactiques, notre culture ; ils sont partout sans possibilité de les distinguer. Ceci est une bombe à retardement s’il y a un manque d’imagination pour une nouvelle approche. En envisageant aussi le retour au Congo démocratique des réfugiés congolais se trouvant à l’étranger, on renouera les relations fortes avec les pays voisins, l’identité transnationale et l’intégration sous-régionale auront leur place. L’idéologie de haine contre les Tutsis et de suspicion contre le Rwanda à ce moment-là ne continuera pas de vicier les analyses sur le conflit en RDC et dans les pays africains des Grands Lacs. Il y aura des changements significatifs derrière cette idée de balkanisation de ce pays.
Devant une épidémie grave, aucun homme de bonne volonté ne peut rester indifférent. Personne ne peut dire : « Cela ne me regarde pas. Je ne suis pas docteur ! » Même sans être docteur, il y a toujours moyen d’apporter son aide dans la lutte contre l’épidémie.
La RDC : Une proie pour les rapaces ou proie qui sert d’appât dans un piège
Dans chaque grande division de l’espèce animale, la nature a choisi un certain nombre d’animaux qu’elle a chargés de dévorer les autres : ainsi il y a des insectes de proie, des reptiles de proie, des oiseaux de proie et des quadrupèdes de proie.
Alors, soudain, la bête a bondi sur sa proie. Debout, et terrible, rugissant de joie, de ses griffes de fer elle fouille, elle mord. (…) C’est la sagesse et l’amitié qui me donnent cette sorte de courage qu’il faut à un être très jeune et très faible pour s’accoutumer à l’idée qu’il vivra dans un monde peuplé d’animaux prédateurs. Le cas de la RDC : ravie, prise par la force, avec violence et avidité par des grandes puissances. Peuple dont on s’est emparé ou que l’on persécute pour s’emparer sans défense ni secours. N’être qu’une belle proie, un objet de convoitise et d’humiliation. Arbre « en proie à la Cognée » ; « Maison en proie aux flammes ou plante d’un moment ».
Être livré ou exposé : à la thèse de la balkanisation ou revendication territoriales ; à la pauvreté et au chômage ; à l’insécurité et l’instabilité ; à l’affaiblissement du contrôle social lié à l’individualisme ; à l’immaturité de leaders politiques en place ; à une mauvaise politique extérieure envers la RDC ; à la privation de liberté ; à la discrimination, l’injustice, l’impunité à la place d’une justice noble et corrective ; au manque de partage du pouvoir ; à la continuité de laisser entrer l’ennemi pour nuire toujours au peuple congolais ; à la haine et la division ; aux guerres chroniques violentes et conflits armés ; à l’identité et au tribalisme ; à l’esclavage continuel ; à la question des intérêts de ressources naturelles ; aux antivaleurs et crimes ; aux maladies chroniques ; à l’oisiveté des jeunes, un vice pour la société ou une génération assassinée ; à la corruption et au pouvoir d’achat.
Toutes ces situations ont un point commun : pour défendre ce qui compte, pour satisfaire les besoins du peuple congolais et ceux d’autres personnes, vous devez dire « non » à une exigence ou à une demande malvenue, à un comportement déplacé ou indigne, à une situation ou à un système bloqué ou injuste.
La question est : Combien d’effort désirez-vous fournir pour obtenir la liberté, vivre sans être une belle proie ou sujet à l’humiliation ? Sommes-nous assez persistants pour réaliser notre objectif ? Si cela ne se produit dans l’immédiat, sommes-nous prêts à travailler un peu plus fort, un peu plus longtemps et avec un peu d’enthousiasme ? Comment, en tant que société civile, citoyen (ne) de la RDC, allons-nous dire non à toutes menaces ou aux pièges des prédateurs ?
Avant de vous coucher, vous mettez le chien dehors, et voici qu’il se met à aboyer à tout-va, en réveillant les voisins. Vous lui dites d’arrêter, mais il n’obéit pas. Même au chien, apparemment, ce n’est pas simple de dire non.
Passionnant : Notre passé est important parce qu’il nous a menés où nous sommes aujourd’hui. La façon dont nous envisageons notre futur détermine notre façon de penser aujourd’hui. Notre façon de penser aujourd’hui, détermine notre performance aujourd’hui. Notre performance d’aujourd’hui détermine notre futur, malgré les impacts dramatiques sur notre vie du passé et la position du passé vis-à-vis des prédateurs, qui n’ont pas été agréables. Je comprends tout cela, tout comme chacun de nous, c’est douloureux. « Mais, quelle que soit la souffrance d’être une proie ou un objet de convoitise et d’humiliation, notre façon dont nous envisageons le futur du peuple congolais est plus importante que le regard ou la douleur du passé. »
C’est pourquoi aujourd’hui plus que jamais, il faut s’enquérir des préférences des prédateurs du Congo démocratique. Pour concilier les intérêts, on doit inventer plusieurs options aussi acceptables les unes que les autres et demander à l’adversaire de choisir celle qu’il préfère. On s’enquiert de ses préférences, on ne sollicite pas encore son acceptation. Quand il aura indiqué l’option qu’il préfère, on se remet au travail pour en proposer une ou plusieurs variantes, pour lesquelles l’adversaire sera invité à opérer un nouveau choix, et ainsi de suite. Nous pouvons chercher les points qui procurent de grands bénéfices à l’un sans coûter cher à l’autre, et vice versa .
Sortir du piège : le non positif
Dire non, c’est avant tout dire oui à vous-même et protéger ce qui est important pour vous. Le non positif équilibre donc le pouvoir et la relation au service de vos intérêts. La différence entre le « non positif et l’accommodement », c’est que vous vous respectez, et que vous respectez ce qui est important pour vous. La différence entre le « non positif et l’attaque », c’est que vous respectez aussi l’autre, tout en disant non à ses exigences ou à son comportement. Vous êtes sur vos pieds et pas sur ses orteils. On peut comparer le non positif à un arbre. Le tronc est comme votre non : droit et fort. Mais, comme le tronc n’est que la partie médiane d’un arbre, votre non n’est que la partie médiane du non positif. Les racines dont est issu le tronc sont votre premier oui. Un oui aux intérêts profonds qui vous font vivre. Les branches et les feuillages qui sortent du tronc sont votre second oui, un oui tendu vers une possibilité d’accord ou de relation. Quant au fruit, c’est l’issue positive que vous recherchez. Lorsqu’il s’agit de se dresser pour se défendre, nous avons beaucoup à apprendre des arbres.
Comparativement à la RDC, l’arbre n’existe même pas : voici que le semeur est sorti pour semer. Comme il semait, il est arrivé que du grain tombe au bord du chemin, et les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé. Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux qui n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ; et lorsque le soleil s’est le

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