La démocratie congolaise et la question électorale
174 pages
Français

La démocratie congolaise et la question électorale , livre ebook

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174 pages
Français

Description

Que dire de la démocratie congolaise lorsque celle-ci s'exprime à travers un système électoral qui balbutie et culbute à chaque élection depuis des décennies ? A l'évidence, le système politique congolais est malade de son système électoral, qui mérite sans conteste une remise en question. La santé politique et la stabilité institutionnelle dépend de la justesse du système électoral et de la pertinence du système partisan : deux paramètres qui au Congo posent toujours problème.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2013
Nombre de lectures 12
EAN13 9782336322674
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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Extrait

Martin MBERI
La démocratie congolaise et la question électorale
La démocratie congolaise et la question électorale
Martin MBERI
La démocratie congolaise et la question électorale - Congo
Du même auteur chez le même éditeur L’an 2016. Au cœur de la politique congolaise, ʹͲͳ͵.
© L’Harmattan, 2013 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-00611-6 EAN : 9782343006116
Aux forces vives de mon pays :
Selon un adage allemand célèbre : « Wer nicht versucht hat schon verloren » « Celui qui n’essaie pas, a déjà échoué ». En toute chose, il faut essayer et pourquoi ne pas dire aussi : « Frappez et l’on vous ouvrira ». Les sceptiques vous diront : ne perdez pas votre temps ! Ne suivez pas ces gens-là, ces aventuriers ! Faites donc votre choix, tout en vous disant : « N’ayez pas peur, ne vous faites pas peur ». Oser ! Lutter, c’est oser vaincre tout en sachant raison gardée. « Le grand échec, c’est cesser d’essayer ou essayer de cesser ». C’est dans cet esprit que, parlant de tous ceux qui se sentent vaincus d’avance, ceux qui n’ont pas confiance en eux ni en des autres, le Professeur Charles Zacharie Boawo évoque, en ce qui les concerne, la servitude volontaire. Il faut savoir faire évoluer positivement toutes les règles qui gouvernent notre vie commune et toutes nos institutions surtout lorsqu’elles ne sont plus vécues comme des modèles de justice dans la société. Obligation nous est faite de procéder par les voies démocratiques, en temps opportun. C’est ce que nous appelons esprit républicain. Il doit nous habiter.
Avant-propos Au moment où j’écris ces quelques pages, une conviction profonde m’habite. Elle me renvoie à mon pays, mon petit pays, joli et gentil, souvent grognard; un grand village, celui de mes rêves d’enfance et de toute notre existence, finalement une cité-Etat qui s’appelle Brazzaville. Dans cette cité, l’homme venu d’ailleurs, toujours prêt à nous quitter pour un autre ailleurs, une fois sa gibecière bien remplie mieux qu’avant, nous abandonne à notre triste sort. C’est une machine infernale qui tente de nous briser et qui n’est pourtant pas une fatalité. Il suffit qu’on en prenne conscience et qu’on s’arme en conséquence en nous donnant les moyens patriotiques, intellectuels et professionnels de notre défi. Le premier moyen, c’est de doter notre pays des institutions fiables et adéquates respectées par tous, constituant le fondement de la construction nationale qui est notre but suprême. Ce moyen dépend essentiellement de nous. Ce n’est donc pas un hasard si notre système électoral, en vigueur, qui donne de véritables signes d’essoufflement à l’occasion de chaque élection depuis des décennies, ne bouge pas et ne connaît aucune évolution significative. Pour notre malheur, ce système est devenu comme une évidence qui s’impose à nous dans la mesure où les partis au pouvoir en ont tiré leur puissance et leur longévité. Un conservatisme qui ne dit pas son nom nous bloque et nous empêche ainsi de réaliser les adaptations et les avancées nécessaires sur la voie démocratique. Et s’il peut nous être donné de comprendre que le Congo-Brazzaville n’a pas la dimension des Etats continentaux d’Afrique comme le Nigéria, l’Afrique du Sud, la République démocratique du Congo, l’Algérie et le Soudan qui ont la capacité intrinsèque, devant les grandes secousses humaines, économiques, écologiques, de plier et de ne pas rompre, il est donc de notre intérêt à notre dimension à nous d’agir et de réagir en ayant conscience de ce que nous pouvons et de ce que nous ne pouvons pas faire et de ne pas attendre
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