Le cahier d un enfant africain
236 pages
Français

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Le cahier d'un enfant africain , livre ebook

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Description

Au-delà des images d’enfants squelettiques mourant de faim ; au-delà de ces guerres sans fin ; au-delà de ces crises à répétition, que reste t-il réellement du continent noir ? L’Afrique va-t-elle mourir ? Comment mettre fin à ces multiples crises qui étouffent l’Afrique ? Quelle place pour l’écriture, l’histoire, la démographie, l’unité africaine dans le processus de développement de l’Afrique ? Quelle idéologie pour la jeunesse africaine au 21ème siècle ? Quelle position pour l’Afrique au concert des nations ?
Erick KUETE décrypte brillamment ces questions et propose quelques voies de sortie pouvant permettre à l’Afrique de se hisser au firmament des nations respectables. Restant fidèle à sa vision, il pense que la jeunesse seule, constitue la solution aux problèmes de l’Afrique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 août 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332570208
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-57018-5

© Edilivre, 2014
Dédicaces
A tous ces cœurs qui, quelque part dans le monde, battent pour l’Afrique
Aux hommes et femmes d’Afrique, qui, malgré les souffrances et les injustices les plus indicibles, n’ont jamais perdu leur fierté d’être Africains
A la génération montante, pour qui la libération de l’Afrique n’est plus simplement une nécessité, mais un devoir
Remerciements
Toute mon infinie gratitude à l’endroit de ma très chère et valeureuse famille TIMENE qui, malgré mes caprices et mes exigences parfois démesurées n’a jamais cessé de me faire don de son soutien à tous les instants décisifs de ma vie. A travers ce livre, j’aimerais signifier toute la reconnaissance qui est la mienne à chaque membre de cette authentique famille africaine qui a su, en dépit des lourdeurs du temps, et parfois de la modicité de ses moyens, m’orienter vers la voie de la réussite et des valeurs.
A Daniel Claude Billè Komè, compagnon de toujours, adepte de la perfection et panafricaniste abouti, qui a bien voulu promener son regard exercé sur ce manuscrit. Son attention au sens des phrases m’a permis d’éviter certaines lourdeurs qui, autrement, auraient ajouté à l’imperfection de l’ouvrage. Pour tout ce soutien, je lui adresse ma pérenne et déférente gratitude
A mes amis Gael KAMWA, Ulrich D’polah KAMDEM, Hippolyte TCHOUTEDZEM, Jean Mérimé ZEBAZE TENESSO, Bibiche FOUKEN, Jacques Christian PYM, Natacha Géraldine NNOMO, Adrienne ANTOMA MEBA, Larissa NANA, Philippe TOUNA, Emmanuel TAMUFOR, Emmanuel EKOBO, Emmanuel NODEM, Eléonor JIGHEULA, Mirabelle MAGUIA, Eléonore KENNE, Jocéline KUWA, Bienvenue DJUSSE, Blondel MEDJO, Angèle NGOUNE, Vanessa DJONDA, Marie Josyane MENDOUGA, Jonathan DEROGOH, Cyrille BEDIANG, Darrel EKOTTO, Christelle DJATSA, Emérique FOKOU, Giscard ATSAYEM, Ghislain TAKOUO, qui m’ont toujours, aujourd’hui comme hier encouragé et soutenu dans mes nombreux projets. Vous avez toujours su, dans notre quête mutuelle de l’excellence, faire ce qui était de votre possible et sans rien attendre en retour, en vue de la matérialisation de nos ambitions communes. Soyez-en remerciés et félicités
A tous ceux qui, de près ou de loin, et de quelque manière que ce fût, m’ont spontanément fait grâce de leur appui, en pensée ou en acte, me déchargeant ainsi de nombreux écueils qui m’auraient sans doute contraint au découragement. Je regrette amèrement de ne pas pouvoir citer nommément tout le monde, mais sachez que du fond de mon cœur, je vous serai éternellement reconnaissant.
Avant-propos
Quand la jeunesse africaine aura passé, l’Afrique la suivra
Erick KUETE
Voici cinquante ans déjà que l’on parle du développement de l’Afrique. René DUMONT disait de nous dès l’aurore des années soixante que nous étions mal partis. Avait-il tort ? Cinq décennies après, où en sommes nous arrivés ? Au moment des indépendances, l’Afrique chanta la victoire, les tambours et les trompètes raisonnèrent pour exprimer la liberté retrouvée. Mais l’espoir ne dura que le temps d’une éclipse. Très tôt, les Africains furent confrontés à l’épreuve des faits. Ils comprirent alors que le plus important n’était pas d’avoir conquis la liberté, mais encore fallait-il la conserver, la faire résister à l’épreuve du temps.
Un demi-siècle s’est donc écoulé, sans que l’Afrique ne puisse brandir avec fierté le bilan de ses indépendances. De l’espoir et de l’esprit de conquête des générations d’hier, on est arrivé à l’incertitude et au pessimisme des générations actuelles. De la fierté d’être Africain des années soixante, on est aujourd’hui à l’ignorance et au dénigrement de soi. De l’engagement de servir la mère patrie est née l’envie de partir. On avait rêvé du soleil, nous voici au crépuscule. Irons-nous jusqu’à regretter la période coloniale ? L’amour du prochain s’est éclipsé au profit de la haine de l’autre. De la société de collaboration et de complicité fraternelle, on a migré vers une société du complot et des coups bas. Que de recettes ont été appliquées ! Que de programmes ! Que de réformes ! Que de politiques ! Mais au bout du compte, le néant, sinon l’échec. Pourquoi tant de gaspillage ? Pourquoi tant de pertes ? A-t-on un jour voulu trouver ce qui coince ? Qui veut du mal à l’Afrique ? Les personnes qui s’occupent du développement de l’Afrique veulent-elles vraiment que l’Afrique se développe ? Pourquoi les enfants d’Afrique sont-ils privés du droit de servir la terre nourricière ? Pourquoi l’Afrique a-t-elle peur de sa jeunesse ?
C’est de cette montagne de questions que nous est venue l’idée de ce livre. Un autre livre sur l’Afrique ! Un livre de plus ! Un livre de trop ! Diront certains. Beaucoup a été dit sur le continent noir, tout semble même avoir été dit. Il n’y a pas du nouveau sous le soleil, n’est-ce pas ? Mais nous sommes moins préoccupé par ce qui a été dit et continue d’être dit sur l’Afrique que par qui cela est dit. De quoi parle-t-on, quand on parle de l’Afrique ? De sa jeunesse qui souffre le martyre, qui crève de faim, qui subit le chômage, qui veut à tout prix s’en aller, loin des frontières du continent. Mais a-t-on un jour entendu la voix de cette jeunesse ? A-t-on même seulement voulu un jour qu’elle s’exprime pour dire sa part de vérité ? Non. Ceux qui parlent des problèmes des jeunes africains sont au mieux de mauvaise foi, au pire des personnes complètement déconnectées des réalités de ces derniers. Il est plus que temps que les jeunes d’Afrique arrachent la parole. Le discours sur l’Afrique doit changer de camp si les Africains veulent vraiment que l’Afrique se développe. Où est notre place dans ces temples où se pense notre avenir ? Nous voulons parler de ces colloques, séminaires, conférences et forums interminables organisés en l’honneur de la jeunesse africaine sans la jeunesse africaine. Même le Médecin avant d’appliquer une thérapie prend le soin d’écouter le malade non ?
Le Cahier d’un enfant africain est un message qui a une double destination : d’abord aux jeunes afin qu’ils fassent leur, cette affirmation de Vaclav Havel selon laquelle « l’affirmation de la responsabilité humaine est le moyen le plus naturel de mettre fin à toute forme d’irresponsabilité », ensuite à ceux qui nous gouvernent, afin qu’ils comprennent que la jeunesse africaine n’est pas simplement un facteur aléatoire, mais le pionnier du développement de l’Afrique. La jeunesse est le souffle de vie de nos nations ; qu’elle s’éteigne et nous mourrons. L’Afrique se fera par sa jeunesse ou ne se fera pas. Le Cahier d’un enfant africain , c’est aussi un questionnement des faits, une analyse sans complaisance de notre part de responsabilité en tant que jeunes, mais surtout un éventail de propositions susceptibles de faire du jeune africain la roue motrice de l’émergence de l’Afrique. Les lignes que vous allez lire vont peut-être vous heurter. Vous ne serez sans doute pas d’accord avec nous sur certains points, peut-être même sur tous les points ; mais le plus important c’est que le débat soit ouvert et que de la confrontation des arguments jaillisse la vérité. Cette vérité si chère, cette vérité que nous cherchons désespérément depuis des décennies.
Nous avons voulu être libre dans notre odyssée intellectuelle. Nous nous sommes affranchi de certaines contraintes linguistiques, morphologiques, stylistiques et même méthodologiques pour ne laisser jaillir que la réalité des faits. Il n’a été nullement question pour nous d’écrire pour faire plaisir à la science. Notre objectif n’était pas de satisfaire au bout du compte tous les postulats bachelardiens, bien que notre texte ne s’est pas complètement écarté de la démarche épistémologique. Nous avons écrit pour montrer qu’aujourd’hui plus qu’hier, il y a nécessité de rupture ; pour montrer qu’il est urgent que les jeunes d’Afrique chaussent leur équipement pour entrer en jeu. Car les minutes s’égrènent et le temps additionnel peut s’avérer très court pour que nous ayons raison de notre adversaire. Les supporters s’impatientent. Ils nous regardent, ils savent que nous pouvons faire quelque chose, ils veulent que nous fassions quelque chose. Peut-on ignorer leurs appels au secours ? Peut-on faire la sourde oreille à leurs cris de désespoir ? Le fossé à remplir est immense et cet ouvrage n’est que le premier coup de pelle qui devra être suivi par d’autres contributions pour que l’Afrique triomphe.
Introduction Nous sommes tous coupables
« Il vient un moment où le silence est trahison »
Martin Luther King
Si le regard misérabiliste porté par certains chercheurs, analystes et écrivains sur l’Afrique et leur attitude pathologiquement afro-rétrograde nous ont toujours choqué et irrité, nous sommes néanmoins d’accord avec eux que l’Afrique est un continent en retard, où règnent encore, cinquante ans après les indépendances, une pauvreté et une misère atroces.
En dépit de leur afro-pessimisme galopant et inquiétant, ces nouveaux théoriciens de l’Afrique ont quand-même un mérite : celui de faire savoir aux hommes d’Afrique et d’ailleurs que le continent noir se porte mal.
Après avoir lu Axelle Kabou, Tidiane Diakité, Daniel Etounga Manguelle, Gaston Kelman, Jacques Giri, Stephen Smith et biens d’autres, un Africain aura beau fondre en larmes, plonger dans la dépression, perdre toute motivation et sombrer dans le doute et le désespoir ; une chose est sûre, au moment où il refermera ces pages obscures de son continent natal, il aura déjà la pleine conviction que l’Afrique se meurt.
La plume apocalyptique d’enquêteurs parfois très lointains – n’ayant de l’Afrique que quelques idées approximatives, collectées ça et là et rassemblées dans le

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