Le Carrousel
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Français

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Description

Le carrousel qui n’était à l’origine qu’un espace de loisirs pour enfants est devenu le terrain de jeu favori des élus. Quelle monture choisir ? Laquelle est la plus porteuse ? Laquelle permet de rester sur terre ou de s’envoler ? Le virus de la réélection, de la promotion porte un nom : électoralisme.


Ouvrant une réflexion sur l’avenir de la politique, l’auteur se livre, se délivre, se libère avec une certitude a posteriori : qu’il aurait dû descendre du manège bien avant...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 mai 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782383510789
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Carrousel
La SAS 2C4L — NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à lademande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeurtiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Léopold Rosso



Le Carrousel
Tout homme qui dirige,
Qui fait quelque chose,
A contre lui
Ceux qui voudraient faire la même chose,
Ceux qui font précisément le contraire,
Et surtout la grande armée
Des gens beaucoup plus sévères
Qui ne font rien.
Jules Claretie (1840-1913)
À mes petites filles Mathilde, Juliette, Élise etValentine, que ce modeste recueil puisse être un guide deréflexion dans votre parcours de vie, avec des principesfondamentaux : pouvoir marcher toujours la tête haute, quel’indulgence ne vous mène pas à l’oubli, etavoir toujours présente à l’esprit une valeuressentielle le RESPECT.
Remerciements,en premier lieu, à Marilou mon épouse qui m’asupporté, accompagné et soutenu dans mon engagement.
Àmes filles Mylène et Delphine, qui ont accepté etcompris mes absences, et ont su, malgré ce, se réaliserprofessionnellement, familialement et socialement.
ÀPatricia, mon amie cheville ouvrière de cet ouvrage, lequel,sans sa compétence et sa perspicacité pour déchiffrermes réflexions, n’aurait pas vu le jour.
Àmes correctrices et correcteurs, à qui j’ai demandéune lecture critique à des fins de réajustement.
Enfin,à mes fidèles (ils se reconnaîtront) qui m’ontaccompagné jusqu’au bout,
Etpour terminer à ma mémoire, fondatrice de cet essai.
PRÉFACE de Caroline Breschit
JF Kennedy s’exprimaitainsi : « Les problèmes du monde ne peuventêtre résolus par des sceptiques ou des cyniques dont leshorizons se limitent aux réalités évidentes.Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’ajamais existé. »
S’il est desrencontres sur nos chemins de vie, qui comptent tant par la qualitéde la personne, que par ce qu’elle ou il a pu accomplir, jevous avoue sans sourciller que Léopold Rosso fût, est etrestera à tout jamais l’une de celles-ci pour moi.
Six ans se sont écoulésdans une collaboration parfaite, dans laquelle chacun a su prendre saplace dans le respect de l’autre.
Mais peut-êtrefût-elle également une synchronicité, unesubtilité dont je prends conscience avec le temps écoulé,moi qui suis pendant ce mandat devenue enseignante, tout simplement,comme une évidence jusqu’alors tue.
Léopold,l’enseignant qui transmet du savoir et donne du sens àce savoir. Ce fut d’abord cela notre rencontre, non point deuxpolitiques mais un enseignant et une apprentie en devenir. Les leçonsfurent nombreuses, belles, données avec la plus grande deshumilités, une des caractéristiques principales dupersonnage avec l’intelligence.
Léopold le politique, avec sa vision aguerrie du « mundillo »local, des enjeux de notre territoire, avec sa loyautéinébranlable envers un parti qui ne le lui rendit pas toujoursà hauteur de ce qu’il donna à la cause.
Léopoldl’élu, celui qui connaissait ses dossiers sur le boutdes doigts capables de parler à midi de l’aménagementdu territoire avec brio, de recevoir toutes les doléancessociales le soir, sans sourciller, avec une profonde empathie.
Etsurtout et plus que tout, Léopold l’ami qui fut àmes côtés dans les moments difficiles auxquels je fusparfois confrontée. Peu de binômes auraient appeléleur collègue 4 fois par jour juste pour voir si tout allaitbien, lui oui.
J’aiun seul regret : qu’il ne fût point élupremier magistrat de sa ville qu’il aimait par-dessus tout, illui aurait tant apporté !
Unjour, il y a de longs mois en arrière, alors que je parlais decela à un ancien collègue conseiller départemental,ce dernier me dit : « mais tu t’es trompéede parti, tu es trop humaniste pour être de droite ».
Celam’est toujours resté et me fait encore beaucoup rire,moi, qui ai toujours considéré que les étiquettesne « faisaient pas » la valeur des hommesni des femmes d’ailleurs.
Jesuis gaulliste, et l’ai toujours été non parceque De Gaulle était parfait mais parce qu’il incarnaitun idéal qui rejoignait le mien.
Quelleétiquette doit-on avoir pour vouloir sauver la planèteet la transmettre en bon état à ses enfants ?
Quelleétiquette doit-on avoir pour vouloir transmettre une économierespectueuse des citoyens, qui ne vise pas à l’enrichissementconfidentiel de quelques individus mais à la reconnaissancefinancière de tous les acteurs qui participent au schémaéconomique, et ce de manière équitable ?
Quelleétiquette doit-on avoir pour souhaiter que le monde viveapaisé, éduqué, soigné ?
Quelleétiquette doit-on avoir lorsque l’on réclamesurtout et avant du bon sens et du courage dans l’engagementpolitique ?
Peut-être qu’une seule suffit ? Engagés ethumanistes. Pourquoi ? Servir ! Pour qui ? Pour tousles êtres sans différenciation.
Cefut cela notre binôme : le rapprochement de deux êtresqui ne se seraient probablement jamais connus sans la politique. Etau travers de cela, l’engagement humaniste, le sien, le mien,celui qui se dessine bien au-delà de l’étiquettepolitique, ancré dans l’ADN, dans la vraie conviction,avec la même vraie vision. La politique vous éloigne deplein de choses et de plein de personnes souvent involontairement,mais moi, elle m’a apporté un véritable ami.
Jerejoins JF Kennedy et L. Caroll, je pense que non seulement nousn’avons pas besoin de cyniques, mais que nous avons besoind’hommes et de femmes capables d’inventer un mondenouveau, parce qu’honnêtement celui dans lequel nousévoluons actuellement est tout sauf celui que je souhaitetransmettre à mes enfants et mes petits-enfants.
Voilàce qu’est pour moi l’engagement politique, et c’estparce que je n’y ai plus trouvé la lumièrenécessaire que j’ai décidé d’agirautrement, associativement et citoyennement, car c’est làque, demain, vont se décider véritablement les enjeux àvenir.
Ilest grand temps que les consciences s’élèventpour qu’enfin s’accomplissent, en vérité,les principes de notre société : LIBERTÉÉGALITÉ et surtout FRATERNITÉ.
MerciLéopold Rosso, tu es et resteras à mes yeux un VRAIgrand Monsieur.
Caroline Breschit
Conseillèredépartementale, binôme de Léopold ROSSO2015-2021,
conseillère municipaleet communautaire de 2014 à 2021
Enseignante et Formatrice
Engagée bénévoledans diverses
associations caritatives ethumanitaires
Citoyenne d’une planètequi mérite qu’on se batte pour elle
et pour les générationsfutures
PROLOGUE
UNE DUALITÉ COMMUNALE HISTORIQUE
Cette histoire, lamienne, a pour cadre un village du littoral qui s’est structuréautour d’un « grau », en latin« gradus » signifiant « ouverture »,dans le cordon littoral, permettant la communication entre les eauxlagunaires de l’intérieur et la mer.
Le détachementde la commune d’Aigues-Mortes, acquis en 1870, permet le 18juillet 1879 la création de la commune autonome duGrau-du-Roi.
D’un côtéallaient s’y implanter les pêcheurs immigrés dediverses régions d’Italie, traités de« va-nu-pieds » ou « pesdescau », et de l’autre majoritairement de richespropriétaires terriens de l’arrière-pays, qui yconstruisirent de rutilantes villas, pour y venir en villégiature,créant de fait dès le départ une rivalitéqui n’allait pas tarder à se manifester rapidement. Àpart quelques raisons de se retrouver (église, école,cimetière), l’absence de pont accentua la rivalité,et les velléités s’exacerbèrent au pointqu’en 1893 une pétition adressée au Préfetpar les habitants de la rive droite demandait la créationd’une commune autonome « Le Grau Neuf ».Le refus de l’administration et le projet de construction d’unpont en 1900 mirent fin à ce premier souffle d’unséparatisme latent.
Deuxième épisode de cette persistance : lacréation, une merveille en soi, de Port-Camargue, qui allaitaussi déchaîner les passions pendant plusieurs années.Son appellation, géniale pour l’époque, etpréférée à Port-Espiguette, provoquaitl’ire et le déchaînement médiatique de nosvoisins provençaux, qui y virent un hold-up sémantique,qu’ils ne pardonneraient jamais à leurs rivauxlanguedociens.
Cetaménagement, exclu de la mission Racine, sortit de terre etd’eau par la volonté de trois hommes visionnaires,curieusement prénommés tous trois Jean : le Mairede l’époque, le Secrétaire Généralde la Préfecture et l’Architecte Urbaniste concepteur dela station voisine La Grande Motte.
Leurdétermination vint à bout des plus récalcitrantsqui dénonçaient une dénaturation du site, etpermit la réalisation de ce concept unique et novateur pourl’époque.
Autantdire que côté local, les habitants du Grau-Du-Roi enmajorité des pêcheurs, donc des hommes de mer, on ne vitpas venir le coup, et on le boycotta même longtemps, et on eutles mêmes égards au niveau relationnel que ceux réservésaux voisins, rivaux de toujours, d’Aigues-Mortes. Pourtant,nombre d’entre eux furent vendeurs de fonciers voisins,peut-être pas à des prix attractifs, mais plus élevésque les terrains agricoles qui dominaient dans ce secteur.
Dèsle début, sans vouloir en développer les raisons, ce nefut pas, loin de là, le grand amour entre ces nouveaux venuset les « pes descau ». Au point mêmequ’il semblerait qu’il y ait une logique d’exclusionà l’embauche de graulens de souche, pour maintenir ladistance, et faire en sorte que les autochtones ne mettent point leurnez dans la gestion de cet ensemble, dans son activité, et àplus forte raison son développement.
La Chambre de Commerce et d’Industrie, fidèle àson éthique depuis sa création, agissait enimpérialiste, creusant le fossé entre les deuxentités : commune et port, au point que la scissionadministrative officielle en fut envisagée un moment, tant lesexaspérations se faisaient jour d’un côtécomme de l’autre. On habitait Port-Camargue, on fixait sonadresse à Port-Camargue, on jouait au tennis àPort-Camar

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