Le leadership au XXIe siècle
112 pages
Français

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Le leadership au XXIe siècle , livre ebook

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Description

Cet ouvrage collectif sur le leadership, perçu sous l'angle de la gouvernance territoriale, des politiques de développement local, des enjeux et défis de l'éducation, est un ensemble de réflexions critiques qui répondent aux exigences d'un XXIe siècle caractérisé par des mutations et innovations dans tous les domaines.

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Informations

Publié par
Date de parution 06 septembre 2018
Nombre de lectures 19
EAN13 9782336849997
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
(Dr.) Alioune Badara KANDJI





LE LEADERSHIP AU XXI e SIÈCLE


Enjeux éducatifs, communautaires
et politiques dans le contexte sénégalais
Copyright

© L’Harmattan, 2018
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.editions-harmattan.fr

EAN Epub : 978-2-336-84999-7
PREFACE
Cet ouvrage collectif sur le leadership, perçu sous l’angle de la gouvernance territoriale, des politiques de développement local, des enjeux et défis de l’éducation, est un ensemble de réflexions critiques qui répondent aux exigences d’un XXI e siècle caractérisé par des mutations et innovations dans tous les domaines.
Trois chapitres organisent l’ouvrage.
Le premier traite du leadership en relation avec la gouvernance territoriale. Il s’ouvre avec l’essai de Alioune Badara KANDJI qui s’interroge particulièrement sur les théories du leadership charismatique pour en élaborer une sémantique et un discours essentiellement bâti sur les théories de Max Weber et d’autres penseurs, en ayant à l’esprit le contexte sénégalais.
Les auteurs explorent également des thématiques aussi variées que le leadership et son impact sur le développement économique et social des territoires. C’est ainsi que Cheick Tidiane SECK insiste sur le renforcement des efforts d’autonomisation des femmes en tant que facteur essentiel à même de rendre celles-ci plus performantes.
Ngoné FAYE, Badara MBENGUE et Eva GIESEN abordent l’assurance qualité dans la gouvernance locale par le truchement des politiques de modernisation des services publics et des corps de métiers dans une perspective d’innovations managériales. Ces trois auteurs proposent des méthodes innovantes pour améliorer de façon efficace la gouvernance et la gestion administrative locale au profit du citoyen.
Reprenant à son compte cette réflexion, Jean-Noël NGOM attire l’attention des pouvoirs publics locaux sur la pertinence d’une Gestion Axée sur les Résultats (GAR) dans le suivi et l’évaluation des projets et programmes de développement pour mieux appuyer la gouvernance communautaire. La place des langues locales dans les projets de développement des ONG au Sénégal a également été revisitée dans ce chapitre par Ousmane BA qui met en contrepoint l’épineuse nécessité de leur intégration dans les stratégies et politiques de développement local.
Le deuxième chapitre explore le binôme leadership-décentralisation. Il décrit le leadership sous l’angle de la décentralisation des politiques publiques locales et analyse celles-ci comme enjeux stratégiques de l’Acte III de la décentralisation promulgué par le gouvernement du président Macky SALL en 2013. L’Acte III de la décentralisation, rappelons-le, fait suite à une série de réformes entamées depuis l’époque coloniale. Mais il est surtout venu se greffer aux réformes de 1972 et de 1996. En érigeant les départements en collectivités locales, sa finalité est de rapprocher les citoyens des élus locaux pour une meilleure prise en compte des préoccupations citoyennes pour le développement des terroirs.
Se situant dans le même contexte de la territorialisation des politiques publiques, Aliou SOW réfléchit sur l’apport de la coopération décentralisée dans le combat contre les changements climatiques. Il démontre que pour être plus efficace, cela implique au premier chef les collectivités locales. SOW indique que la solution à cet épineux problème qui menace l’avenir du monde se trouve dans la décentralisation effective des politiques climatiques. D’une part, dans le cadre de la coopération décentralisée, les collectivités devraient pouvoir négocier avec des partenaires nationaux comme internationaux sur des politiques climatiques ; d’autre part, les territoires devraient avoir une réelle autonomie dans la gestion des ressources naturelles, des déchets solides, entre autres.
Partant de l’étude de deux projets forestiers mis en œuvre au Sénégal, à savoir le PROGEDE et WulaNafaa, et en adoptant une approche centrée sur les « acteurs du haut », Bakary DOUCOURE opère une typologie des logiques qui guident les choix des acteurs du haut et analyse leurs résultats et impact. Il en livre une fine analyse des logiques de choix institutionnels dans le secteur forestier au Sénégal, en passant par leurs typologies et leurs implications. Il en conclut que les choix institutionnels dans le secteur forestier sont soumis à de multiples logiques qui peuvent être explicites ou implicites.
Dans la perspective de l’Acte III de la décentralisation, Baïdy DIA examine le leadership communautaire en relation avec les autorités locales, en particulier les maires de communes. Il met en contrepoint la primauté de l’assurance qualité dans l’exercice de la fonction d’élu local.
Et c’est dans la même veine que Mamadou Malal SY revient sur la territorialisation des politiques publiques dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (PSE).Prenant l’exemple des communes de Podor et de Sébikhotane, SY défend l’idée que c’est à partir du développement des collectivités locales, à travers une décentralisation efficace, que les objectifs de l’émergence seront atteints à l’horizon 2035 puisqu’il existe aujourd’hui des instruments juridiques, institutionnels, techniques et financiers qui peuvent aider à rendre la décentralisation effective.
Prolongeant la même réflexion, Adama DIOUF promeut l’enseignement privé qui, selon lui, s’inscrit dans la valorisation du capital humain local par la transformation des forces sociales et économiques, et par la responsabilisation des acteurs territoriaux. DIOUF soutient que ce sous-secteur de l’éducation offre d’innombrables opportunités pour un secteur éducatif émergent à partir des territoires. L’argument de DIOUF est que la promotion et la viabilité des territoires, adossées à une politique endogène de développement, sont gage d’une émergence économique garante d’une croissance durable.
Le troisième et dernier chapitre de l’ouvrage serre de plus près le leadership communautaire à partir des compétences transférées que constituent l’éducation et la culture. Il analyse les diverses problématiques de l’école sénégalaise, non seulement à partir de l’histoire, mais aussi de la prospective. Le leadership scolaire, à travers le gouvernement scolaire et les écoles et instituts de formation privée, en est l’épine dorsale. Ce chapitre parcourt des problématiques de l’éducation tout en jetant un regard critique sur les enjeux et perspectives du monde scolaire. Le lecteur y découvre des savoirs, des concepts, des outils et des méthodes.
Dans ce même chapitre, les auteurs s’interrogent également sur les crises du système éducatif sénégalais et proposent une palette d’alternatives pour des remédiations. C’est ainsi que Astou FALL cerne, par le biais du leadership scolaire, l’attitude managériale des enseignants au Sénégal de l’époque coloniale à nos jours, en rapport avec les nombreux enjeux en perspective dans le système éducatif. FALL analyse le leadership des enseignants dans l’ordre colonial où les manuels étaient conçus par les maîtres et plus ou moins adaptés aux réalités africaines. Selon FALL, ces enseignements, malgré leurs limites, comportaient des avantages comparatifs certains. En dépit des limites inhérentes à l’école coloniale, l’élève en sortait bien armé et bien formé, avec une conscience citoyenne.
Prenant le cas de la commune de Kébémer, Ababacar SY soutient que le leadership dans l’enseignement moyen et secondaire permet d’établir une bonne communication avec toute la communauté en ce qu’il régule les relations entre les différents acteurs du système éducatif. SY note que l’implication des communautés et des collectivités de base dans la chose scolaire a impulsé des progrès importants dans le domaine de la planification des besoins éducatifs à travers l’élaboration des Plans Locaux de Développement de l’Éducation et de la Formation.
Aladji Mamadou SANE analyse la problématique du gouvernement scolaire en tant que véritable modèle de leadership de l’apprenant au Sénégal. Aujourd’hui plus que jamais, le système éducatif sénégalais a besoin de former des élèves capables de répondre aux exigences du moment. Et enfin, la question de la formation privée au Sén

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