Quel avenir pour ce pays insulaire
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Description

QUEL AVENIR POUR CE PAYS INSULAIRE ?

Le thème du drapeau :
La couleur bleue symbolise : la déportation, la colonisation, l’aliénation, l’assujettissement, la négation, l’annihilation, la souffrance endurées par nos ancêtres. En un mot, l’esclavage. Il ne faut pas oublier, il faut perpétuer la mémoire sans avoir de rancune pour les descendants des tortionnaires de nos aïeuls parce qu’ils n’étaient pas présents au moment des faits.

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Informations

Publié par
Date de parution 17 décembre 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9782334046053
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-04603-9

© Edilivre, 2016
QUEL AVENIR POUR CE PAYS INSULAIRE ?
Le thème du drapeau :
La couleur bleue symbolise : la déportation, la colonisation, l’aliénation, l’assujettissement, la négation, l’annihilation, la souffrance endurées par nos ancêtres. En un mot, l’esclavage. Il ne faut pas oublier, il faut perpétuer la mémoire sans avoir de rancune pour les descendants des tortionnaires de nos aïeuls parce qu’ils n’étaient pas présents au moment des faits.
La couleur rouge symbolise : le sang de nos aïeux et le sacrifice consenti par les mulâtres et certains colons pacifistes.
La couleur noire symbolise : l’amour, la bravoure, le refus d’accepter l’inacceptable. Elle symbolise l’acceptation de mourir pour une cause juste. Elle symbolise la fierté d’être, parce qu’elle ennoblit et sait faire prendre conscience de la démocratie et de la liberté.
En un mot, ce drapeau du renouveau est le symbole de l’unité de la famille haïtienne.
MÉMORANDUM. Le devoir de mémoire
L’historique du drapeau haïtien et ses déboires : plus de deux cents ans plus tard. (Inédit.)
Tout n’a pas été écrit, tout n’a pas été dit oralement. Pétion et Dessalines, ainsi que quelques généraux, se sont entendus pour le drapeau bleu et rouge. Le premier drapeau révolutionnaire haïtien a vu le jour non seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans un congrès planifié à l’Arcahaie.
Le drapeau a été formé de deux bandes bleu et rouge placées verticalement, après l’Indépendance ; Dessalines et Henry Christophe, d’accord avec tous les généraux sans distinction aucune, remplacèrent le bleu par le noir d’après certains historiens.
Mais l’histoire orale dit qu’avant la proclamation de l’Indépendance, Dessalines a tout d’abord pensé, ensuite avec les généraux, qu’il ne se retrouvait pas dans la couleur du bleu, parce que le bleu lui rappelait les dures preuves de l’esclavage. Alors, pour couper court, il enleva le bleu pour le remplacer par le noir parce que la couleur noire symbolise ma race. La couleur rouge symbolise les mulâtres, notre sang versé, ainsi que certains colons qui ont combattu avec nous à nos côtés sous quelque forme que ce soit.
Plus tard, après l’assassinat de Dessaline, le 17 octobre 1806, survinrent des dissensions entre Christophe et Pétion. Le pays s’est scissionné. Christophe, dans le nord, a conservé le drapeau de l’Indépendance noir et rouge et non pas le drapeau révolutionnaire bleu et rouge. (Tous deux verticalement.)
Pétion, dans l’ouest, revint avec la couleur bleue du drapeau révolutionnaire. Malheureusement pour l’histoire, il a mis les deux bandes de toile à l’horizontale avec un trophée militaire encadré d’un palmier surmonté du bonnet phrygien symbolisant la liberté sous l’oppression.
Ce qui me pousse à dire que le drapeau révolutionnaire haïtien n’a vécu que durant sept mois, du 18 mai à décembre 1803. Le drapeau de l’Indépendance, le 1 er janvier 1804, à la mort de Henry Christophe. La fête du drapeau du 18 mai 2003 n’avait pas encore deux cents années parce qu’il est né en février 1807. Dans la symbolique de la création du premier drapeau révolutionnaire haïtien, nous avions fêté exactement les deux cents ans, mais dans la réalité de la conception même du drapeau nous ne célébrons pas ces deux cents ans puisqu’à chaque changement de couleur ou de position du drapeau cela nous amène à une autre histoire.
Ne pas le reconnaître, c’est méconnaître une tranche de notre histoire, ainsi qu’une partie de notre passé historique. Roosevelt Jeudy.
Date de ces changements historiques :
Le drapeau de la révolution bleu et rouge : 18 mai à décembre 1803. (Vertical : sept mois), le drapeau de l’Indépendance noir et rouge (vertical 1 er janvier 1804, 26 octobre 1820). Quinze ans et neuf mois. Avec l’entrée triomphale de Jean-Pierre Boyer au Cap après la mort de Christophe, la scission mit fin au drapeau d’Indépendance, une seule couleur pour le pays dans son ensemble, le bleu et le rouge à l’horizontale jusqu’à aujourd’hui.
Le drapeau de Pétion, bleu et rouge (horizontal), 9 mars 1807. Le 21 mai 1964, le drapeau noir et rouge fit à nouveau son apparition sur la scène nationale. Le 6 décembre 1897, le président Tirésias Antoine Simon Sam a fait descendre le drapeau de Pétion au mat du palais national et hissa un drapeau blanc à la place.
Occupation américaine 28 juillet 1915, 21 août 1934 (dix-neuf années et vingt et un jours).
Le drapeau de Duvalier ou le retour du drapeau de l’Indépendance, noir et rouge (vertical). 21 mai 1964, 17 février 1986 (vingt et un an et huit mois).
Retour du drapeau horizontal bleu et rouge de Pétion le même jour que la chute au pouvoir de Jean-Claude Duvalier, le 7 février 1986.
Le drapeau a été changé et hissé sept fois dans le pays. Les déboires du drapeau haïtien se retrouvent dans le livre Haïti, l’île au bâton : reflet de la pensée d’un homme aux pages suivantes : 16-23-35-54-56-58-59-70-71 et 79. Dans le premier ouvrage.
Ce qui est écrit ici paraît incroyable, mais passer cette vérité sous silence, c’est trahir l’histoire.
Ce qui a motivé mon écrit en tant qu’Haïtien né en Haïti, connaissant les maux réels du pays voyant mon incapacité à faire bouger les choses sur le devenir du pays. Développement, sécurité, marasme économique, justice, etc. Je me suis posé beaucoup de questions auxquelles je n’arrivais pas à répondre. Malgré tout, je continue à réfléchir sur le sujet d’où est sorti le sous-titre du livre Reflet de la pensée d’un homme . En regardant de plus en plus près, et en essayant de comprendre la réalité haïtienne, il y a beaucoup de mystères qu’on n’arrive pas à déceler, ni à comprendre. C’est à ce moment précis que je me suis dit : « Pourquoi ne pas chercher ailleurs, c’est-à-dire voir les différents gouvernements voire leurs approches, comment ils gouvernaient ? » Pourquoi cela n’allait pas, pourquoi cet éternel recommencement, pas de suivi. Si suivi il y eut, ils sont tous pareils. Encore le mot « pourquoi ». Pas de changement effectif dans la réalité haïtienne. En tant que penseur, j’ai essayé de disséquer succinctement une petite partie de l’iceberg qui cache les mornes dénudés d’Haïti, en feuilletant l’histoire de mon pays. J’ai pu arriver à esquisser cet essai critique sur la manière d’être des dirigeants haïtiens. On dit souvent chez nous que la critique est aisée, mais l’art est difficile. Espérons, quand même, que cet essai critique entraînera une prise de conscience chez certains activistes et futurs politiciens et les élèves du second degré. Les polytechniques en sciences politiques tel que l’INAGHEI. Institut national des grandes études internationales, etc.
D’autre part, contrairement à certains écrivains haïtiens et étrangers, qui écrivent presque dans des détails corrosifs successifs de certains gouvernements afin de dire la vérité ou de rendre méchants leurs écrits, j’estime faire de mon mieux pour rester dans l’impartialité de mes écrits. Ce livre n’est pas une tautologie, voire un plagiat. C’est pourquoi j’ai dit : il faut repenser l’histoire. Je ne fais que refléter psychiquement et physiquement ou du moins disséquer succinctement tous les gouvernements de 1804 à nos jours afin de rendre palpables toutes les mésaventures et déboires desdits gouvernements, qui n’ont su rien apporter de bon pour le pays. Ceci dit, pour que les étudiantes, étudiants et les futurs politiciens puissent être au fait des erreurs du passé et ne répètent pas les choses. C’est dans ce contexte que j’ai écrit ce livre.
Roosevelt Jeudy.


Monsieur Jean-Bertrand Aristide Président de la République d’Haïti.
Monsieur le président
Lors de votre discours commémorant les deux cents ans de la mort de Toussaint Louverture, combien était grande ma surprise en vous entendant utiliser des idées tirées de mon livre, sans même me consulter pour me demander mon avis sur mes écrits ainsi que mes ayants droit. Les quatre-vingt-dix mille francs or que vous aviez demandés à la France sont écrits textuellement dans mon ouvrage intitulé Haïti l’île au bâton : reflet de la pensée d’un homme , diffusé par l’imprimerie Print Services, de Saint-Martin Guadeloupe. Date de parution octobre 97, donc le dépôt légal est enregistré aux ministères de l’Intérieur et de la Culture en France (Paris). Ainsi qu’à la préfecture de Guadeloupe (Basse-Terre).
Il a fallu cent quatre-vingt-trois ans, de 1814, date officieuse où Louis XVIII avait fait la première demande à Alexandre Pétion, ainsi qu’à Henry Christophe, et 1997 date à laquelle le livre Haïti l’île au bâton a fait la demande de remboursement de cette somme indûment perçue par les anciens colons français non seulement la France mais aussi l’Espagne, les Pays-Bas, le Portugal, l’Angleterre, l’Allemagne, les États-Unis, et même nos voisins d’à côté. J’ai bien dit, je pèse mes mots : aucun livre haïtien ou étranger, à part le livre Haïti l’île au Bâton, Reflet de la pensée d’un homme mis sur le marché le 17 octobre 1997, en commémoration du 191 e Anniversaire de la mort de Jean-Jacques Dessalines le grand, n’a évoqué la restitution de cette somme et vous, M. Aristide, vous aviez attendu patiemment le 7 avril 2003 pour en annoncer la bonne nouvelle comme si l’idée, l’écrit était vôtre. Deux dates historiques, deux événements importants. M. Aristide, vous devriez savoir que la nature ne donne pas à tout le monde l’art de bien penser, en conséquence je vous demande solennellement, monsieur le président, de mettre de côté votre autocratie et de dire à la nation haïtienne que les paroles que vous aviez dites ne sont pas de vous, parce que l’idée et le principe se retrouvent dans l’œuvre

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