Réflexions d un citoyen ordinaire
172 pages
Français

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Réflexions d'un citoyen ordinaire , livre ebook

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Description

Un Français parmi d'autres, père de famille, passionné de politique donne son point de vue sur la France d’aujourd’hui. Dans un premier temps il jette un regard sur les dysfonctionnements des institutions politiques et des administrations publiques et sur les problèmes qui préoccupent les Français. Dans un second temps il prend un peu de distance pour aborder sous l’angle de la philosophie politique les grands principes qui devraient guider l’action de nos politiques et les réflexions que peuvent nous inspirer les questions de société qui se posent à nous. Enfin il imagine comment modifier en profondeur le fonctionnement des institutions politiques et fait part de quelques idées sur les solutions qu’il conviendrait d’apporter à certains grands problèmes que doit affronter la France comme le chômage, l’insécurité, l’éducation, la laïcité, le logement, les relations avec l’Union Européenne. Il s’agit là d’un modeste essai, eu égard à l’ampleur des sujets abordés ; mais l’auteur espère que les idées exprimées auront au moins l’intérêt de susciter le débat.


Cet ouvrage est placé sous le patronage symbolique de Pallas Athéna, déesse guerrière protectrice de la cité, mais aussi protectrice des agriculteurs, des artisans, des éducateurs en un mot de l’économie et surtout déesse de la sagesse dont nous avons tant besoin aujourd’hui.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 juin 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414076956
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-07693-2

© Edilivre, 2017
Exergue

Ce que beaucoup pensent sans jamais oser vous le dire
Préambule
Où il est expliqué pourquoi l’auteur s’est lancé dans cette entreprise apparemment aussi déraisonnable et prétentieuse que de vouloir informer ses concitoyens sur ses sentiments concernant la chose publique et plus largement sur le monde dans lequel nous vivons.
A vrai dire peu de gens s’intéressent vraiment à la politique et encore moins à la conception du monde qu’elle sous-entend. Parmi ceux qui en parlent, beaucoup y trouvent un exutoire à leurs problèmes ou à leurs intérêts personnels.
Pourtant rien n’est plus important pour la vie de chacun que le pouvoir politique puisque c’est de lui que découle tout ce à quoi nous tenons le plus et d’abord la vie de tous ceux que nous aimons et de nous-mêmes. En effet, la pérennité de cette vie ne peut être assurée que si nous sommes protégés par l’armée et la police de nos ennemis extérieurs ou intérieurs, des terroristes, des mafias ; que si l’économie dont la bonne marche dépend elle-même de l’Etat nous donne nos moyens de subsistance ; et, last but not least, que si nous avons la santé qui ne pourrait être convenablement préservée sans l’intervention continuelle de la puissance publique. En un mot, il n’est rien qui échappe tant soit peu à l’influence du politique.
Je me suis dit qu’après tout je n’étais pas si mal placé pour en parler. Je ne suis ni un haut fonctionnaire tenté par la technocratie, ni un petit fonctionnaire préoccupé par la sauvegarde de ses privilèges, ni un homme d’affaires obsédé par ses intérêts financiers, ni un dirigeant d’entreprise qui ne voit le monde que comme son entreprise, ni un syndicaliste qui se soucie comme d’un guigne des contraintes financières, ni un artiste qui ne fait que rêver, ni un professeur dont le cerveau encombré de bouquins n’arrive plus à retrouver sa propre pensée, ni un spécialiste qui n’est savant que dans sa spécialité, ni un riche qui ne sait pas ce que sont les difficultés de la vie, ni un pauvre qui ayant déjà du mal à se maintenir la tête hors de l’eau a bien du mal à discerner le rivage auquel il pourrait aborder, ni un sportif qui pense surtout à son corps, ni un chétif qui s’intéresse surtout à sa santé. Non, je suis un homme très ordinaire, qui a une femme trois enfants, une maison, un diplôme d’études supérieures, la carrière professionnelle d’un cadre moyen. Ma particularité est que, dès mon plus jeune âge, je me suis passionné pour le fait et la pensée politique, sans pour autant participer à un militantisme actif qui m’aurait privé du recul nécessaire à la réflexion. Alors pourquoi écrire ? Mais d’abord pour le plaisir, ensuite parce que c’est le meilleur moyen de clarifier sa pensée, parce qu’on a naturellement envie de confronter ses idées avec celles des autres, enfin parce qu’il ne me paraît pas inutile d’exhorter mes compatriotes à voir en face les dangers qui les menacent et les moyens de s’en protéger.
Je ne doute pas que de grands esprits jugeront mes réflexions effectivement ordinaires. Je leur répondrai que c’est tout à fait normal, ayant voulu exprimer ce que ressentent au fond d’eux-mêmes une très large partie de nos concitoyens qui ne font pas partie de nos brillantes élites, mais qu’il convient d’écouter car, je le rappelle, la France est une vraie démocratie, qui est donc soumise à la loi de la majorité et non à celle d’une élite.
Première partie Que dire ?
Le roi est nu
Dans le célèbre conte d’Andersen, les Habits neufs du Roi, un petit garçon s’écrit : « mais le roi est nu”, démystifiant ainsi ceux qui avaient réussi à faire croire que seuls les gens intelligents étaient capables de voir les habits qu’ils avaient vendus au roi et qui n’étaient en réalité que du vent. Dans ce chapitre l’auteur, qui, à l’instar du petit garçon, se moque éperdument de ce que l’on peut penser de lui, entend dire ce qui lui paraît sauter aux yeux.
LE CHOMAGE
Depuis pratiquement des décennies tous les gouvernements français nous ont dit que le chômage était au premier rang de leurs préoccupations. Or ce que l’on peut dire avec certitude c’est que le chômage n’a cessé de s’aggraver. Mieux encore tout un chacun peut constater que tout semble avoir été fait pour défavoriser l’emploi :
• les salaires sont grevés d’un impôt très lourd (car les charges de Sécurité Sociale ont toutes les caractéristiques d’un impôt) et, qui plus est, dégressif, puisque étant plafonné, il pèse davantage sur les salaires les plus bas ; impôt auquel s’ajoutent de lourdes cotisations plus ou moins discutables, mais non moins obligatoires. On constate ainsi que le salarié ne reçoit souvent qu’à peine la moitié de ce que verse son employeur. Les allègements de charge sur les bas salaires ont atténué le problème, sans y avoir mis la clarté nécessaire.
• Non content de ce beau résultat, on a astreint les employeurs à toute une série de contraintes, dont certaines sont justifiées mais dont un grand nombre ne semblent avoir été inventés que pour rendre cauchemardesque l’embauche d’un nouvel employé.
• Dans le domaine des relations économiques extérieures avec l’aide de l’Union Européenne on a fait également très fort. Tout ce qui est imaginable a été fait pour que les produits fabriqués grâce à une main d’œuvre bon marché (voire contraire à la moralité la plus élémentaire comme l’esclavage des enfants) puissent avoir facilement accès au marché : on a accepté sans réserve les délires libre-échangistes, on a fermé les yeux sur toutes les infractions à cette protection insuffisante. Grâce à une distribution ultra moderne capable d’acheter sans problème dans le monde entier. Le résultat ne s’est pas fait attendre : il suffit de faire un tour dans nos supermarchés pour voir ce que la France ne produit plus et pourrait produire.
• Tout devrait être fait pour encourager les consommations riches en emploi, ce qui conduirait évidemment à remettre en cause un tabou : la surimposition des revenus élevés qui sont précisément à l’origine de ce type de consommation (logement, voitures, restaurant, services etc…). Les prolétaires de ce pays peuvent être rassurés : on a fait le maximum pour faire fuir les plus riches et pour dépouiller les moins riches.
L’EDUCATION NATIONALE
L’Education Nationale a été une autre grande ambition. L’ampleur de l’échec a été à la mesure de l’énormité des moyens qui lui ont été consacrés : sans parler de l’analphabétisme dans les cas extrêmes, on constate couramment la médiocrité de la culture générale, le manque d’envergure de la formation morale et civique, l’inadéquation de la formation professionnelle, le mépris total et donc l’absence de formation à tout ce qui peut être utile dans la vie quotidienne : hygiène, conduite automobile, notions juridiques et fiscales, finance, comptabilité etc… Tout le monde sait que cette grande administration ne dépend pas seulement du gouvernement mais de syndicats d’enseignants souvent sectaires voire rétrogrades. Mais aucun ministre, surtout s’il est de droite, n’ose ni même ne pense changer cet état de fait.
LA SECURITE
La sécurité des biens et des personnes est qu’on le veuille ou non l’une des fonctions les plus importantes de l’État, si ce n’est la plus importante. Avant les attentats qui ont frappé la France il était plutôt mal venu de parler de cette question considérée comme un thème d’extrême-droite, seule la prévention était politiquement correcte. Aujourd’hui, en plus de la délinquance classique qui n’a fait que croître et embellir et du terrorisme dont la menace n’est plus à démontrer, nous avons la transformation des « territoires perdus de la République » en territoires conquis de l’islam radical, comme l’explique Georges Bensoussan dans son nouveau livre « La France soumise ». Certes, on en prend maintenant conscience et l’on commence à prendre des mesures mais au train de sénateur où nous allons le chemin sera encore très long.
LA JUSTICE
Le fonctionnement de la justice est une autre de ces tartes à la crème que l’on nous sert sans jamais nous permettre d’y goûter : tout le monde sait que le moindre procès dure des années, que toute procédure de divorce, malgré les réformes récentes, est souvent une descente aux enfers non seulement pour soi mais pour son portefeuille, que les trois quarts des plaintes ne trouvent pas de suite, que les tribunaux sont en permanence débordés et dépourvus de moyens, que des peines prononcées par les tribunaux correctionnels ne sont pas exécutées, faute de greffiers pour enregistrer le jugement, enfin last but not least la surpopulation des prisons est à la limite du crime contre l’humanité, bien que l’on sache depuis des années que la population carcérale ne fera qu’augmenter et qu’il est même souhaitable qu’elle augmente si l’on veut réduire l’insécurité dans ce pays.
LA SECURITE SOCIALE
Cela fait des années qu’on nous pompe de l’argent de tous côtés pour en boucher le trou (je devrais dire le gouffre). La santé et la retraite, ces deux tonneaux des Danaïdes, ont une même caractéristique : on préfère les remplir plutôt que de savoir par où ils fuient. Mieux, quand on peut, on n’hésite pas à faire une brèche supplémentaire, comme l’extension incontrôlée à tous les migrants clandestins ou pas. Pour comble de malheur, on a décidé à la Libération de mettre ce secteur sous la dépendance des syndicats patronaux et ouvriers, ce qui en fait un domaine souvent opaque et souvent mal géré.
L’IMMIGRATION
Il est enfin admis trop tard (bien sûr !) qu’elle pose un problème. Tout a été dit sur le sujet, inutile d’en rajouter. Mais il y a aussi ceux qui ont disparu des

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