Résistance
274 pages
Français

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Description

L’auteur se fait un devoir de défendre sa terre natale. C’est la raison pour laquelle il écrit : afin de protester contre la façon dont la mémoire des Français d’Algérie est détournée de la vérité et pour être reconnu en tant que Français comme peut l’être un Corse ou un Breton, fier de sa région.
Sa suite de chroniques survole le mandat de Nicolas Sarkozy sans remettre en cause les actions politiques globales du Président, mais en contestant la présentation des événements de la guerre et de l’Exode des Français d’Algérie. Il souligne dans une analyse contradictoire, les propos d’élus de la République, de médias et d’associations, face à l’authenticité de cette Algérie française telle qu’il l’a connue.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 mai 2013
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332565709
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-56568-6

© Edilivre, 2014
Du même auteur

Du même auteur :
• PASSAGER DU LETHE,
Editions Thélès, 11 rue Martel, 75010, Paris.
www.theles.fr
• AB OVO,
Edition du Losange, 17 bd. De la Madeleine, 06000, Nice.
www.editiondulosange.fr
• EXTIRPATION 62 / Edilivre-Editions APARIS
• SYNOPSIES / Edilivre-Editions APARIS
• SCENARII / Edilivre-Editions APARIS,
175 Bd Anatole France,
93200, Saint Denis.
Tel 01 41 62 14 40
www.edilivre.com
Citation


J’ai voulu, avant que ne vienne l’oubli, avant que ne tombe la poussière, apporter ma pierre là même où les routes n’ont plus été parallèles, mais où demeure le souvenir de notre déchirement.
Ô mon pays perdu…
Edmond Jouhaud Ô mon pays perdu / Fayard / 1969
Avant-propos
Il y a un temps pour la réflexion après celui de la déception ou de la rancune. C’est une pensée que l’on remâche comme un fruit « amer » dont on veut à tout prix découvrir la saveur particulière et qui nous fera dire : « Il est mangeable. ».
C’est l’impression que j’ai depuis des années : croire trouver dans l’amer des mensonges politiques un peu de goût ; un peu d’agrément à croquer à la pomme « France », mon pays. Je croyais en 2007 à un changement, une rupture… malgré les avis contraires de compatriotes ; leurs sarcasmes face à mes affirmations d’y souscrire ; leur rappel d’une histoire basée sur le bourrage de crâne du peuple contre une mémoire trahie depuis 1962.
J’étais dans le temps des illusions perdues ! Puis, je me suis mis à écrire les lignes qui vont suivre. D’abord au Président de la République, en espérant fléchir ses actions et ses paroles si différentes de ses discours de présidentiable, puis à travers mes chroniques, au fil des années, avant d’arriver à l’avènement du socialisme en mai 2012.
Fallait-il laisser notre épopée algérienne étouffée par le mépris d’une partie de la Métropole depuis cinquante ans et accepter la désinformation historique de certains partis politiques ? Fallait-il sans réagir, accepter d’être critiqués par ceux qui préparent l’avenir de la Nation dans une philosophie humano-socialiste sans horizon ?
Je pense que non. Nous sommes toujours dans le temps de la résistance. S’y soustraire serait comme vendre notre mémoire au diable.
Robert Charles PUIG
Résistance 2007
1962 ! Comme beaucoup de Pieds-noirs je me trouve exposé ou en butte aux mensonges versés comme du fiel sur notre passé, en Algérie.
2007 ! Nicolas Sarkozy se présente aux élections présidentielles. Il me semble, à ce moment là, qu’il va changer la Métropole en quelque chose de meilleur, et qu’il ouvrira la voie de la réconciliation entre Français, en même temps que celle de la vérité sur les événements de « là-bas », d’Algérie…
Janvier 2007. Avant les élections présidentielles, je fais parvenir un mail au secrétariat de l’UMP, où Nicolas Sarkozy est Président. Je crois en ses paroles au point de prendre une carte d’adhérent… Je joue le mauvais numéro ! Cela me sera reproché. Pourtant, le futur candidat à la présidentielle paraît sincère dans ses discours. Pourquoi ne pas le croire, espérer le « changement » qu’il nous promet ?
… Nous sommes nombreux à souhaiter votre victoire. Nous espérons, sans doute égoïstement, qu’elle permettra à notre mémoire pied-noir de retrouver définitivement la sérénité qu’une propagande infâme dans trop de médias et à la télévision nous refusent, en mortifiant le passé de la Nation…
Plus tard, j’écris une seconde missive dont voici des extraits…
… Vous avez fait face, et vous terminez premier d’une compétition où les coups-bas, les médisances et la « diabolisation » de vos gestes et de vos propos furent les seules armes de vos adversaires.
… malgré la forte augmentation du nombre de nouveaux votants, l’appel des « banlieues » et la menace de tout brûler de certains groupuscules communautaires, vous gagnez de haute lutte le privilège de rester un « champion » et de défendre l’ordre, la sécurité et la grandeur de la France, face à une opposition socialiste qui cherche ses voix dans les collectifs communistes, trotskistes et nihilistes.
J’ai approuvé votre projet pour la France : la sécurité des biens et des personnes ; la tolérance dans le respect des lois ; la modification du droit de grève ; la recherche du meilleur équilibre entre le « prix » de l’euro et les petits salaires ou les pensions ; l’éducation ; la politique de relance de notre économie par le travail et beaucoup d’autres points de votre programme.
… votre action de Ministre de l’Intérieur et celle des policiers ont permis d’éviter des bains de sang… Vous avez joué la carte du sang-froid et de l’ordre dans la dignité… (Certains)… mettent en exergue cette manière de vous faire passer pour l’homme « qui fait peur ! » Un jugement de valeur sans fondement, comme ces deux mots : « racaille et karcher », nés du désespoir des banlieues mais répétés à satiété par une opposition sans programme, qui se retranche dans de vulgaires interprétations ridicules et use et abuse en radotant de termes sortis de leur contexte, pour jeter l’anathème.
… balayer l’insécurité des dites-banlieues et donner aux jeunes désabusés la possibilité de prouver qu’ils veulent travailler et évoluer au sein de la nation. Pour cela, la remise à plat de l’Education Nationale sera aussi une priorité.
… entendre parler le français dans les villes, voilà ce à quoi l’Education Nationale doit s’atteler… En finir avec le règne des « grands frères », pour une éducation républicaine et en profiter pour donner un coup de « torchon » à cette vieille ordonnance de 1945 pour une justice plus réaliste concernant les mineurs.
… dans votre programme du « Changement » ou de la « Rupture », je n’ai pas compris votre besoin d’aller à Colombey-les-Deux-Eglises… Un symbole … qui a chagriné mon esprit pied-noir… Nous avons un contentieux grave avec cette période d’avant 62 du gaullisme… J’ai eu comme l’impression que votre geste ne correspondait plus à vos discours et à notre attente, c’est-à-dire cette réhabilitation de notre passé. Nous n’en faisons pas une histoire de nostalgie mais assurément, une question d’honneur.
… trop de lois n’ont été votées que pour étouffer la voix des Français patriotes. Souvenez-vous… Nous chantions la Marseillaise, nous nous mettions au garde-à-vous devant le drapeau aux trois couleurs… et le pouvoir gaulliste nous traita de fascistes avec la gauche « intellectuelle »…
… Les jeunes générations qui se veulent françaises doivent faire leurs preuves dans le respect des Lois de la République, même si la consonance des noms est différente. … si nous leur offrons des droits, restons attentif aux devoirs qu’ils nous doivent.
… que demain, notre place dans le Monde soit celle d’une grande Nation fière de son passé et pleine de l’espoir pour un futur radieux et optimiste, à la hauteur de nos convictions de Français et de Patriotes.
J’ai écrit ces lignes et je me suis trompé ! Je n’ai pas eu la « rupture » attendue. Au contraire ! Avec d’autres compatriotes nous continuons à subir l’ombre d’un gaullisme qui cherche, à travers ses relations avec l’Algérie, à nous accuser des pires actions contre les autochtones, pour plaire aux responsables de cette terre d’Afrique qui souffre de la dictature qu’elle subit.
Conclusion ? Le nouveau Président des Français n’est pas celui que j’attendais !
Le 10 juillet 2007, nouveau courrier à l’Elysée… J’apprends que la cérémonie du 5 juillet en hommage aux morts européens, torturés, assassinés et portés disparus en Algérie, en 1962, a été annulée par le Préfet, à Paris. Je réagis !
Certaines paroles ne sont-elles que « fumée » que le vent disperse ?
Devons-nous, quarante cinq ans après les drames du 26 mars et du 5 juillet, continuer à n’être que des Pieds-noirs haïs, dédaignés, conspués et insultés par une partie de la France qui puise son idéologie dans le défunt stalinisme ou dans la fange des intellectuels gauchisants, dont une partie est née « là-bas »…
Non, Monsieur le Président de la République, je ne peux pas croire que vous n’entendiez pas notre voix… que vous occultiez, par préfet interposé, cet honneur que nous revendiquons de donner à nos morts de « là-bas », la place qu’ils méritent dans l’histoire de la France…
Le 1 er août je reçois une réponse de l’Etat Major Particulier de la Présidence.
Ma lettre est transmise au Secrétaire d’Etat à la défense, chargé des Anciens combattants, Alain Marleix (Il faisait partie de ceux qui votèrent une cérémonie du 19 mars à l’Assemblée Nationale) et… aucune suite ne sera donnée à mon courrier initial !
Un certain flou traduit le désir du nouveau Président de laisser une page de l’Histoire s’enfoncer dans l’oubli… Des actions que beaucoup appellent « bling-bling » entourent son titre de « Premier Homme de France ». Sa charge contre notre Algérie française, avec l’aide de ses ambassadeurs, véritables cireurs de babouches des instances algériennes, m’offre un visage différent de celui que j’espérais.
Je me suis fait avoir et mes amis me le reprochent… pourtant, ils ont dans la majorité des cas voté Nicolas contre Ségolène…
Au final… mon honneur est sauf… nous sommes tous des dindons !
Cependant, comment faire pour rappeler au Président de la République et à ses troupes que nous existons ? Que nous gardons vivante notre mémoire en combattant les mensonges qui malheureusement essaient de ternir notre honneur de Français d’Algérie, de Pieds-noirs !
Résistance 2008
1830 / 1962. Réflexions sur une terre perdue. Dans cette Algérie française où nous sommes nés, nous avons cru en la France, mais… il faut s’en souvenir…
Il y a les saboteurs

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