Silvio Berlusconi
452 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Silvio Berlusconi , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
452 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le président du Conseil italien est un homme nouveau dans l'arène politique de l'Italie. Il est quasi entré en politique par effraction. On ne l'y attendait pas. Riche et très photogénique, ce que beaucoup n'ont pas accepté. Ses adversaires l'ont accablé de tous les maux survenus à l'Italie. Néanmoins, il est resté au pouvoir plus longtemps que ses adversaires ne s'y attendaient. Deux fois, il est arrivé au bout de la législature. En Europe, au Canada et aux Etats-Unis, il est diabolisé. C'est ce qui m'a interpellé pour raconter une autre paire de manche, car les Romains disaient" Et altera pars audietur!"

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 août 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332654649
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-65462-5

© Edilivre, 2014
La première fois que j’ai vu et entendu Silvio Berlusconi, ce fut au cours de la campagne électorale de mil neuf cent nonante-quatre. Invité par Anne Sinclair, sur une télévision française relayée par TV5 Monde qu’on capte à Vienne, en Autriche. Il me plut énormément, car personnellement, je me considère, à côté de ma patrie, le Katanga, comme citoyen d’Athènes et de Rome dont je suis assidûment l’actualité. A quelqu’un qui me demandait la raison de mon admiration pour lui, je lui répondis que, d’abord, le « Monsieur » représentait le type nouveau d’hommes politiques. Par son charme, son sourire et sa richesse, il se trouvait à l’abri de toute étroitesse de la vie, ce qui était un atout non-négligeable dans cette pléthore d’aventuriers politiciens. Ensuite, Silvio Berlusconi me rappelait le feu président Moïse Kapenda Tshombe du Katanga et Premier ministre de la République Démocratique du Congo. Lui aussi fut un « Monsieur » qui ne connut point la chicheté de la vie, qui avait toujours, dans l’adversité comme dans la prospérité, un sourire aux lèvres. Comme l’actuel président du Conseil italien, il dut se battre contre la presse de gauche et même de droite. Enfin, les démêlés de Silvio Berlusconi avec la justice laquelle mettait à jour le pharisaïsme du monde occidental. Dans nos pays, les missi dominici viennent louer les vertus de la démocratie qu’ils ne respectent point dans le cas de Silvio Berlusconi : la presse et la justice veulent inverser les résultats électoraux, comme quoi : vox populi n’est pas la vox Dei.
Dans le cas de l’actuel président du Conseil, toutes les machinations par la justice ont échoué et la désinformation n’a apporté aucun succès puisque lui-même possède ses propres médias dont on cherche à le dépouiller. Si, en France, Bernard Tapie a perdu, c’est puisqu’il n’avait pas eu l’intuition de Silvio Berlusconi. Celui-ci en sort toujours victorieux grâce à ses moyens médiatiques qui remettent les choses en ordre là où La Repubblica et L’Espresso, en Italie ; The Ecommunist, Der Spiegel, Le Monde, El País, Der Standard et tutti frutti inventent et déversent des mensonges dans le public. Comment expliquer que l’épouse du président du Conseil prenne langue avec la presse ayant juré la perte de son mari ? Comment expliquer que les personnes mises sur écoute par la police se retrouvent quasi toutes dans le cercle de Silvio Berlusconi. Pourquoi la Repubblica et l’Espresso sont les premiers à les publier ?
Bref, ses adversaires en politique ou en affaires ne lui pardonnent guère sa descente dans l’arène politique. Beaucoup ont rigolé et quand il est devenu président du Conseil, on a répandu des faux bruits qu’il cherchait à échapper aux poursuites judiciaires. Lorsqu’un énergumène a failli le tuer, la Libération a trouvé que c’était un coup monté. A y voir de plus près, c’est aussi la jalousie qui est en jeu. Elle est humaine, mais la pousser plus loin comme on le fait en Europe, est dangereux. Il y a des pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Confédération Helvétique et les Pays-Bas que je désigne par leur origine de « tribus germaniques » sont les plus farouches adversaires de Silvio Berlusconi et leur hostilité n’est en rien inférieure à celle de Talibans ou des Islamistes. Voilà pourquoi je les qualifie de Talibans et d’Islamistes. Les tribus germaniques sont les Talibans et les Islamistes de l’Europe par leur comportement et par le rejaillissement de la barbarie qui les poussent à commettre l’irréparable. On a qu’à voir leurs réactions inconsidérées vis-à-vis du pape Benoît XVI, pourtant celui-ci est fils de leur nation.
En écrivant ce livre, j’espère qu’en dehors de l’Europe, du Canada et des Etats-Unis, on acquière un autre regard sur Silvio Berlusconi.
Prologue
En 1994, un homme venu du monde des affaires remporta les élections législatives haut la main et bouleversa ainsi tout le paysage politique italien et inspira admiration, sourire et même, chose bizarre, une hostilité incompréhensible dans toute l’Europe occidentale. Ce fut à la faveur de la désintégration du paysage politique italien et elle-même consécutive à la fin du conflit Est-Ouest que cet homme, Silvio Berlusconi, s’élança sur la scène politique italienne. Cette arène lui était par ailleurs familière depuis belle lurette. Personne ne paria un kopek sur sa longévité en politique et les plus optimistes ne lui concédèrent que l’espace d’un matin, comme la rose. Quinze ans après, il y est toujours et comme lui-même le dit, il est le meilleur premier ministre par qui l’Italie a l’honneur d’être dirigée depuis plus de 150 ans. Ce qui est vrai et on ne peut objectivement rien trouver à y redire.
Il avait auparavant une carrière limpide en affaires dans sa ville natale de Milan. Cet ancien Mediolanum des Romains se situe en Italie du Nord, se trouve en Lombardie contemporaine et elle est aujourd’hui la capitale économique et financière de l’Italie. Elle est en outre au centre de la plaine du Pô avec ses 1,3 million d’habitants et tout autour d’elle, il y a une agglomération de plus de 4 millions et elle compte au total plus de 7 123 563 d’habitants. Lorsqu’on parle de la mode, Milan en est l’un des centres le plus actif du monde. Les industries y sont à foison, sa place financière est l’une de celles qui sont les plus attrayantes au monde.
L’histoire de la ville est riche et variée par ses origines. Selon Tite-Live, la ville de Milan fut fondée par les Gaulois bituriges sous la conduite de Bellevesos, neveu du roi mythique Ambigatos. En 222 avant Jésus-Christ, la localité est conquise par les Romains après un siège fait par les consuls romains Gnaeus Cornelius Scipio Calvus et Marcus Claudius Marcellus qui dura plusieurs années. Avec l’arrivée du Carthaginois Hannibal, les Romains sont chassés et les habitants s’allièrent au conquérant pour échapper à la domination romaine. Comme les Romains ne signaient jamais la paix dans une situation de vaincus, ils laissèrent les Gaulois gonfler l’armée du Punique. Les Romains rassemblèrent leurs forces pour ainsi battre le général carthaginois qui dut quitter l’Italie et de cette façon-là, les peuples gaulois tombèrent sous l’administration romaine. Cette cité ne tarda pas à acquérir l’importance militaire, politique et économique pour recevoir le titre de municipalité et avec le temps celui de colonie impériale. Au fur et à mesure que son importance croissait, Rome en fit le chef-lieu de la province d’Aemilia et Liguria. En 286 après Jésus-Christ, l’empereur Dioclétien coupa l’empire en deux. Milan devint la capitale de l’empire romain d’Occident et celle de l’Orient fut installée en Nicomédie. Milan connut un essor économique et politique rapide. L’empereur y construisit un hippodrome et les bains. A partir du premier siècle, il y eut dans la ville un amphithéâtre après celui du Colisée à Rome et celui de Capoue. La cour résidait à Milan jusqu’en 402. C’est alors que Ravenne devint la capitale de l’Empire d’Occident. L’empereur Constantin Ier promulgua dans cette cité l’Edit de Milan en 313 lequel fit du christianisme la religion officielle de l’Empire romain. Avec l’évêque du lieu, Saint Ambroise, Milan devint l’un des centres les plus influents de la nouvelle religion dans l’empire. L’empereur Théodose Ier y vint la tête couverte de cendres pour y faire sa pénitence. Cette humiliation le contraignit à sévir contre les païens.
En 539, Milan fut prise par les Ostrogoths. Au Moyen Age et à l’époque moderne, la ville demeura la capitale du Nord et à partir de 1263 jusqu’en 1447, elle devint même celle d’un duché tenu par les Visconti. Elle passa à la famille de Sforza après une brève République ambrosienne de 1447 à 1450. Les rois de France, les Valois-Orléans, pour faire valoir leurs prétentions, ils participèrent aux guerres d’Italie à l’aube de la Renaissance. En 1535, Charles Quint s’en empara ; en 1713, les Autrichiens la conquirent. Napoléon Bonaparte fit de Milan en 1797 la capitale de la République Cisalpine. En 1859, le roi de Sardaigne, Victor-Emmanuel avec l’aide d’un autre Napoléon, entra victorieusement à Milan et il y fut proclamé roi d’Italie.
C’est dans cette ville que naquit Silvio Berlusconi, futur président du Conseil italien. Il est l’un des innombrables personnalités célèbres qui virent le jour dans la ville ou qui y vécurent ou même ils y firent un passage.
Chapitre 1 La famille de Berlusconi 1
Silvio Berlusconi est l’aîné des trois enfants de Luigi Berlusconi et de Rosa Bossi. Il a une sœur, Maria Antonietta qui est née en 1943 et un frère cadet, Paolo Berlusconi né en 1949. Son père travaillait dans une banque privée, la Banca Rasini où il était fondé de pouvoir. Silvio Berlusconi est né le 29 septembre 1936 à Milan dans un quartier situé au Nord de la ville proprement dite, à Isola Garibaldi. Cette ville est au centre de toutes les transformations, de toutes les innovations et de toutes les révolutions qui ont eu lieu en Italie. La victoire sur les Autrichiens en 1848 a eu un écho immense, en dépit de 13 mille hommes sous le commandement du maréchal Radetzky. En cinq jours de combat, les Autrichiens sont boutés dehors. L’Italie et l’Allemagne ont été les derniers pays, en Europe, à être réunifiés et c’est alors que Milan a commencé à acquérir l’importance d’une place financière et commerciale du pays. La ville a eu le surnom d’une capitale morale tandis que Rome est restée le pilier politique avec ses intrigues et l’omniprésence de l’église catholique. La situation géographique de Milan lui ouvre la porte de l’Europe du Nord. La proximité de la Confédératio

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents