Y croire encore et toujours
290 pages
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Y croire encore et toujours , livre ebook

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Description

Les rencontres amoureuses sont vécues de l’adolescence à l’âge senior, avec le même engouement. Internet et les sites de rencontre offrent de nos jours des possibilités accrues en ce domaine. Pour autant, on constate souvent dans l’utilisation de ces sites une certaine légèreté.
Dans cet ouvrage, Didier Bouin a essayé de mettre en lumière les attitudes typiques récurrentes, les comportements et les tabous. Il a aussi identifié les motivations réelles des adeptes de rencontres et a essayé de décomposer l’envie, le désir, la séduction, l’amour, le plaisir, et la rencontre amoureuse par rapport à ce qui nous porte, nous motive, nous angoisse. L’auteur tente de réfléchir sur le couple, sur le fait d’être seul, la rencontre et la relation amoureuse, en s’intéressant tout particulièrement à l’âge senior.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juin 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414239344
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-23932-0

© Edilivre, 2018
Préambule, présentation, visées
De nos jours, et plus exactement depuis la généralisation de l’utilisation des ordinateurs et d’internet, les possibilités de rencontre entre hommes et femmes ont pris de l’ampleur. Les sites de rencontre se sont multipliés, gratuits ou payants, permettant à toutes et tous d’y tenter leur chance, pratiquement sans limite d’âge.
Le site de rencontre s’inscrit dans le virtuel, donc l’anonymat. Il permet ainsi de dépasser nos craintes, nos inhibitions, notre timidité, pour essayer d’entrer en contact avec une personne.
Les relations établies donneront lieu à rencontres réelles, ou resteront dans le contexte virtuel. Mais dans les deux cas, l’effet sera bénéfique sur l’individu, il sort de sa solitude affective.
En outre, il devient possible de s’adresser à des personnes éloignées géographiquement, y compris de pays étrangers.
Ces possibilités de rencontre concernent les relations hétérosexuelles comme homosexuelles. Pour autant je ne suis en mesure de construire mon analyse que sur le milieu hétérosexuel.
Ce formidable outil de communication n’est pas toujours utilisé à bon escient. L’anonymat du virtuel permet également de laisser libre cours aux déviances, en toute sérénité, impunité. Les plus fragiles peuvent être atteint(e)s.
Il m’apparaît intéressant, important, utile, d’essayer d’analyser tout d’abord l’utilisation de ces sites de rencontre, et par-delà les contextes des rencontres elles-mêmes, ainsi que les relations en découlant. Je pense intéressant également d’essayer d’analyser les comportements.
Il me semble que de nos jours, malgré les différents moyens de communication modernes mis à notre portée, les relations entre les individus sont devenues difficiles à établir.
D’autre part, pour évoluée que soit notre société, les tabous persistent, les non-dits également.
Dans mon récit transparaîtront mon propre mode de fonctionnement, de vie, et certaines de mes expériences. Tous les contextes que j’évoquerai font partie intégrante de mon vécu.
Senior, je viens de souffler mes soixante et une bougies, vis dans une commune de province, sous-préfecture, où je fus enseignant, très longtemps. Je suis divorcé depuis plus de vingt ans et père d’un enfant qui a grandi près de moi. Mon métier, à fortiori exercé dans ma commune de résidence, m’a conduit à une extrême discrétion concernant ma vie privée au niveau de cette commune.
Les sites de rencontre ont joué un rôle important dans ma vie sentimentale et dans mes relations amicales.
J’ai failli traverser l’océan pour une rencontre (dans un pays où l’on parle le français), et ce sont mes obligations parentales qui m’ont fait me dégonfler, ou plutôt renoncer. Je le regrette un peu.
Je suis handicapé, depuis plusieurs années. Rencontrer dans ce contexte devient plus délicat, et l’utilisation d’un site de rencontre s’avère particulièrement rassurant, efficace, agréable.
Pourquoi écrire un ouvrage sur ce sujet ?
Tout d’abord parce c’est un fait de société actuel important. Beaucoup d’hommes et de femmes utilisent les sites aux fins de rencontres, sans pratiquement de limite d’âge. Parce que la systématisation des rencontres amène certains risques. Parce que persistants sont les tabous et les non-dits. Parce que certaines personnes peuvent éprouver des blessures par l’utilisation des sites de rencontre. Parce qu’il m’apparaît très intéressant d’essayer d’analyser ces rencontres, ces relations, les attitudes, les comportements.
Aussi dans l’espoir de faire prendre conscience à certaines personnes qu’elles n’utilisent pas les sites de rencontre avec assez de conscience, et de ce fait les dénaturent, faisant payer les conséquences aux autres qui peuvent sortir de cette expérience écœurés, meurtris.
Je n’ai aucune formation ni aucune connaissance scientifique médicale, en dehors de ce que j’ai appris au contact des professionnels de santé, essentiellement me concernant. J’exprime ce que je ressens, avec les mots qui me viennent à l’esprit et me semblent les plus appropriés.
J’ai essayé d’intéresser à mon projet un médecin, sexologue particulièrement compétente, que j’ai consultée de nombreuses années. Je n’ai pas trouvé d’écho. Dommage, je pense que nous aurions pu aller plus loin.
Ecrire pour témoigner donc, mais aussi pour écrire, construire un ouvrage. J’y ai goûté il y a un an déjà, en écrivant mon premier manuscrit « Un prof de l’intérieur ». L’investissement intellectuel est fabuleux, et apporte un bien être psychique extraordinaire. J’ai été conforté dans cette démarche, cette aventure, par la proposition d’édition (à compte d’éditeur) de mon manuscrit, après avoir toqué aux portes des éditeurs bien sûr, sans me décourager.
Je ne travaille plus, par suite de mon handicap, et il m’était nécessaire de trouver une occupation intellectuelle forte. C’est chose faite. Il n’est pas impossible que je ne sois jamais venu à l’écriture sans ce fichu handicap.
Il est nécessaire bien entendu de maîtriser assez bien sa langue et l’expression écrite. Il est impératif d’être rigoureux et de vérifier tout ce que l’on avance, en dehors des contextes vécus. Il faut s’appliquer à rechercher la perfection , notamment en relisant, reprenant maintes fois son manuscrit. Et pour cela il faut du temps, beaucoup. Il est donc, à mon sens, plus envisageable d’être en période d’inactivité professionnelle pour écrire. Enfin l’expérience est nécessaire pour le sujet que l’on aborde.
Mais écrire apporte un tel bien être que tout individu devrait essayer, même si l’ouvrage n’est pas édité.
Un dernier mot concernant l’édition, j’exposerai la nuance entre édition à compte d’éditeur et édition à compte d’auteur, à l’intention des nouveaux auteurs, afin qu’ils ne tombent pas dans un piège, qui pour grossier qu’il soit, n’en est pas moins efficace et légal.
Les rencontres amoureuses
Les rencontres amoureuses sont des moments forts dans notre vie. Elles s’inscrivent dans une quête, un besoin relationnel, d’amour, de désir, de plaisir, de tendresse, de sensualité, de sexualité, de reconnaissance, d’écoute, de partage.
Si notre besoin d’amour évolue au long de notre existence, il va néanmoins persister, et nous procurer à chaque heureuse rencontre tout autant de satisfaction, de plaisir.
Il est cependant bien difficile de décomposer, d’identifier quelles sont nos aspirations et nos satisfactions réelles, dans ce besoin.
On y arrive d’autant mieux que l’on se connaît bien, et les années, comme les expériences seront précieuses dans ce domaine.
Quand on est jeune, les choses se font naturellement. On est gai, optimiste, simplement parce que la vie ne nous a pas encore marqués par les épreuves. On est tout neuf, enthousiaste. Et même si l’on peut être moins à l’aise que les adultes, plus naïfs parfois, les rencontres ne posent pas de souci. On en fait forcément. En milieu scolaire, universitaire, comme dans le monde du travail, des loisirs, et social au sens large.
J’ai commencé tard par rapport à celles et ceux de ma génération, à vingt-quatre ans. Je travaillais, en région parisienne.
Jeune, on ne se connaît pas, ou très mal, même si l’on est persuadé du contraire. On peut éprouver de l’inquiétude par le fait d’être seul, non accompagné amoureusement. Mais on ne sera pas inquiet quant à l’évolution d’une relation. On est relativement insouciant, et c’est bien ainsi. On ne le sera plus par la suite, on ne pourra plus.
Il est fréquent de constater chez les jeunes des relations amoureuses qui s’établissent et durent longtemps, plusieurs années parfois. C’est beaucoup moins le cas chez les seniors.
L’individu jeune forge sa personnalité dans son contexte familial, éducatif, puis son immersion sociale, son travail, ses loisirs et ses relations amoureuses. Je pense que c’est l’âge où justement on peut enchaîner les rencontres, chacun à son rythme.
Pour se connaître dans la dimension amoureuse, il faut avoir vécu. Il faut des expériences. Plus on acquiert ces expériences dans sa jeunesse, plus on a de chances de se stabiliser en prenant de l’âge.
Pouvoir analyser son parcours amoureux permettra de le comprendre, et par là même de ne pas le reproduire à l’identique, et souvent de façon cyclique.
Je ne sais plus qui a dit : « Qui ne comprend pas son passé est condamné à le revivre » ou « Qui ignore son passé est condamné à le revivre » ou « Qui veut ignorer son passé est condamné à le revivre ». Je sais qu’un homme d’état a dit « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre », et qu’un grand philosophe a dit « Connaître le passé est une manière de s’en libérer ».
Il est bien difficile d’essayer d’analyser son parcours quand on est jeune. On le fera plus tard. Mais il faut profiter de sa jeunesse pour vivre des situations, enrichir son expérience.
Il est relativement fréquent de constater le comportement de couples encore relativement jeunes, moins de quarante ans, voire de trente-cinq, qui se séparent ou divorcent, malgré la présence d’enfants.
Il arrive également souvent que des adultes s’épanouissent dans leurs relations amoureuses après avoir divorcé. Si l’envie est légitime, les conditions sont bien différentes par rapport à leur jeunesse, et les situations bien plus compliquées de par la présence d’enfants.
Je considère que les enfants sont prioritaires, et que l’adulte doit faire passer son souhait de rencontre amoureuse après eux. J’ai agi ainsi. J’ai dû divorcer lorsque mon fils n’avait pas encore deux ans, je n’ai pas choisi. Pour la suite de ma vie amoureuse, j’ai vécu en plaçant mon fils en priorité. J’ai fait un essai de vie co

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