Cachemir et le meilleur du rock féminin
276 pages
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Cachemir et le meilleur du rock féminin , livre ebook

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Description

Michel Allou célèbre le talent des groupes formés par des femmes, du rock indépendant en passant par le punk, le hard, le pop, l'indie et même le glam rock, sans oublier le post rock et d'autres genres plus marginaux. Ce mélomane passionné constitue une liste quasi exhaustive d'une catégorie trop méconnue de l'histoire de la musique. Classés par ordre alphabétiques, les portraits des musiciennes passent en revue les grandes étapes de leur carrière et s'accompagnent d'illustrations des pochettes de disques. Souvent dénigrées par la critique, victimes de discrimination, voire même de persécutions comme au Cachemire, la popularité de ces artistes demeure injustement sujette à caution alors qu'elles méritent qu'on s'y intéresse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 octobre 2017
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414132355
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0165€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-13233-1

© Edilivre, 2017
De The Ace Of Cups à Chastity Belt en passant par Lunachicks ou The Pandoras puis rockbitch ou bien encore Vixen pour finir par le groupe Zen. On y retrouve toutes les formes de musique du rock au métal en passant par du Indie et également de l’électro. Tout commencera aux débuts de 1964 avec Goldie and The Gingerbreads groupe américain et Dara Puspita d’Indonésie. Ou bien Sanjalice groupe de l’ex-République yougoslave qui a joué son premier spectacle le 29 décembre 1964 pour arriver quelques décennies plus tard avec des groupes plus récents comme Hinds ou La Luz après 2010. Même si ces groupes son peu visible à côté des gros mastodontes masculins il en existe qui son sur scène depuis plus de trente ans comme L7 ou Sleater Kinney et ont largement dépassés la notoriété de beaucoup de groupes masculins. Beaucoup de ces ensembles se sont formés sur les bancs du collège ou du lycée, une longue amitié les liées pour certaines et pour d’autres ce fut les rencontre au travers soit des concerts soit des répétitions soit par copinages.
J’ai essayé dans cet ouvrage de rendre hommage à des groupes féminins qui ont marqué toute une génération. On y trouve aussi bien des anglo-saxons, des pays nordiques, de l’Est du Sud et de France. Le talent n’ayant pas de frontière et la qualité des musiciennes n’étant plus à démontrer.
On y rencontre des groupes à tendance rock, pop, indie, punk ou également alternatif, voir heavy métal.
Certains de ces groupes n’auront jamais sortis de 45 tours et on ne pourra les découvrir que sur des compilations et ne dureront que quelques mois alors que d’autres font encore de la scène actuellement pour notre plus grand plaisir.
Il est regrettable, que dans les médias ou dans la presse spécialisée on ne parle que très rarement des groupes féminins ou les membres dans les revues concernant leur pratique d’un instrument, qui feraient pourtant le bonheur des amateurs de rock. C’est bien dommage aux vues de la qualité de leurs productions musicales. Certes quelques Rock stars féminines font parfois la une des journaux, mais c’est tellement marginal que l’on a l’impression qu’elles sont peu visibles dans ces revues.
On notera aussi que pour beaucoup d’entre elles nous pouvons les identifier dans différents groupes et même jouer de tant à autre dans plusieurs formations à la fois. Elles ne restent que très rarement plusieurs années dans ceux-ci soit pour des désaccords musicaux soit des problèmes de personnes soit également pour découvrir des styles contraires. Il arrive qu’elles se retrouvent après plusieurs expériences musicales pour reformer le groupe initial avec des succès pas toujours heureux, mais quelquefois le résultat des expérimentations accumulées apporte aux groupes un nouveau souffle et donne des morceaux beaucoup plus aboutis. On a le grand retour du groupe Sleater Kinney avec leur récent album sorti en 2015 qui nous montre tout le chemin parcouru par le travail dans d’autres ensembles et qui a donné un enregistrement de toute beauté.
J’ai pu également au fur et à mesure que je découvrais ces groupes écouter ce qu’ils avaient produit, ce qui m’a procuré encore plus l’envie de faire partager ces moments de plaisirs.
Cachemire. Le premier groupe de rock féminin contraint d’abandonner sous les menaces.
C’est aussi cela le rock au féminin. Tout a commencé le 22 décembre 2012. Le groupe de rock Pragaash (de l’obscurité à la lumière) se produisait dans un festival de la ville de Srinagar, dans le Cachemire majoritairement musulman que le Pakistan et l’Inde se disputent. Deux jours après, elles ont commencé à subir des insultes sur les réseaux sociaux et des menaces, raconte The Kashmir Walla . Un internaute a posté sur une page Facebook – disparue depuis – une photo du groupe en disant : « Je trouve que ce sont des gamines gâtées sans vergogne. Qu’en pensez-vous ? » Une avalanche de commentaires allant dans le même sens a suivi. Certains ont ajouté que leur musique allait à l’encontre des pratiques de l’islam, voire qu’elles mérit (ai) ent d’être violées. On devrait leur réserver le sort identique qu’à cette fille de Delhi (l’étudiante violentée et tuée par six hommes en décembre).
Depuis, les adolescentes Farah Deeba (batterie), Aneeka Khalid (basse) et Noma Nazir Bhatt (chant/guitare) ont quitté la scène. Sur leur page Facebook, de nombreuses personnes ont manifesté leur soutien au groupe. Mais la page est surtout pleine de messages haineux, où l’affrontement entre les pour et les contre vire très vite au débat entre pro-Inde et proPakistan.
En août 2012, ce groupe de filles était présenté comme une révolution dans la vallée par la télévision locale. Six mois après, elles sont contraintes de renoncer à leur musique.
Le trio, qui jouait ensemble depuis 2003, ne répond pas aux sollicitations des journalistes, ne parle plus de leur groupe et ont cessé toute activité. D’autant que le mufti de leur ville a décrété que leur musique n’était pas compatible avec l’islam. L’interpellation par les autorités, de trois jeunes hommes qui les menaçaient ne devrait que les consoler à moitié : l’enquête se poursuit pour arrêter le reste des cyberharceleurs.
Ce n’est pas la première fois que des filles sont victimes d’un tel harcèlement dans cette région, pour avoir fait l’affront de porter des jeans, utiliser des téléphones portables ou encore de conduire une voiture.
Il y eut en 1991, un concert composé de groupes entièrement féminins à la International Pop Underground Convention à Olympia, dans l’État de Washington, annonçant le phénomène émergeant qu’était le riot grrrl. Appelé love Rock Revolution Girl Style Now, le concert recense des groupes comme Bikini Kill, Bratmobile, Heavens to Betsy, L7, et Mecca Normal. Ce mouvement de punk rock féministe est caractérisé par des paroles traitant de la discrimination sexuelle, du viol, et d’autres sujets en rapport à la place de la femme dans la société contemporaine. Corin Tucker et Carrie Brownstein, de Heavens to Betsy et Excuse 17, respectivement, deux groupes actifs dans les scènes queercore et riot grrrl, cofondent le groupe Sleater-Kinney en 1994. La chanteuse de Bikini Kill, Kathleen Hanna, la figure iconique du riot grrrl, forme le groupe d’art rock Le Tigre en 1998.
Mais découvrons un peu plus la présence et l’évolution des femmes dans la musique pop rock et l’arrivée des premiers groupes exclusivement féminins durant ces cinquante dernières années.
1960
Les groupes composés uniquement de femmes ont commencé à émerger avec l’avènement du rock and roll. Parmi les premiers groupes de rock entièrement féminin qui seront signés à un label était Goldie and The Gingerbreads, chez Atlantic Records en 1964. The Pleasure Seekers avec Suzi Quatro chez Hideout records en 1964 et Mercury Records en 1968. The féminine complex chez Athéna Records en 1968, et Fanny (qui a lancé le son de groupe féminin du début au milieu des années 1970) en 1969, quand Mo Ostin les a fait signer à la Warner Bros Records. Il y avait aussi d’autres groupes, comme Les Liverbirds (1962-1967), The Ace Of Cups (1967), The Heat Beats (1968), et Ariel (1968-1970), qui inclut les trois membres de la Deadly Nightshade.
1970
Roger Ebert, dans son commentaire audio pour Beyond the Valley of the Dolls (1970) donne le crédit de film pour inspirer des groupes de rock tous femmes. C’est avec le groupe fictif Nations Carrie créé pour les besoins du tournage, affirmant que ces bandes étaient assez rares à l’époque, mais il a commencé à surgir dans le sillage du long métrage.
En 1975, le duo canadien des sœurs, Kate et Anna McGarrigle, a enregistré le premier d’une série d’albums. Les Runaways étaient en début de succès commercial, hard-edged, bande de hard rock entièrement féminin. La sortie de leur premier album en 1976 : les membres de la bande étaient Joan Jett, Cherie Currie et Lita Ford et ils sont tous allés vers une carrière solo.
Au Royaume-Uni, l’avènement du punk, à la fin des années 1970 avec son « n’importe qui peut le faire » conduisent à la réunion de groupes tels que The Slits, The Raincoats, Mo-Dettes, et Dolly Mixture, Les Innocents, entre autres. Et la formation d’autres groupes où les membres féminins ont influencé le (la musique et contenu lyriques Au Pairs, Delta 5) ou l’artiste étaient en vedette au sein de l’ensemble, notamment Siouxsie and the Banshees et X-Ray Spex. L’expansion du punk vers l’Europe a donné lieu en Suisse à Kleenex/Lilliput.
En Australie en 1977 le groupe tout-fille Sweet Jayne a commencé à faire des concerts réguliers avec la programmation initiale : Cris Bonacci, Chris Scheri, Robyn Clark et Sally Zylstra. Labellisé « Sweet et Heavy Rock » Sweet Jayne spécialisée surtout en jouant sur du matériel d’origine. Doux Jayne à ensuite par diverses cassettes, vinyle et des clips de film de presse et le changement de line up a joué 700 concerts sur 6 ans. Sweet Jayne s’est séparé en 1983 quand Chris Scheri (flûte et chant) et Cris Bonacci (guitare) ont été invités par le Royaume-Uni à travailler pour Mike Oldfield.
Le groupe Girlschool, du sud de Londres, fut formé en 1978 sur les cendres de Painted Lady, comme une bande de couvertures entièrement féminines. Bien que peu de succès au Royaume-Uni jusqu’au début des années 80, elles sont devenues plus connues en raison de la réussite de The Go-Gos dont la bassiste, Kathy Valentine, avait été un membre de la bande dans les années 70. Parmi leurs premiers enregistrements était un EP intitulé « Le St. Valentines Day Massacre » qu’ils ont enregistré avec Bronze Label camarades des Motörhead sous le nom Headg

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