Dialogue des pénis

Arthur Z. Balogh

Description

En fin de compte, le sexe est éternel, mais toujours au second plan à cause des philosophies religieuses fondées exclusivement sur la primauté du masculin, sur la supériorité de l’homme sur la femme.
Le sexe est devenu notre pain quotidien avec la description de plus en plus ouverte de l’acte dans la littérature, en regardant d’abord les films dans les salles obscures, plus tard devant nos écrans de télévision, et de nos jours sur nos ordinateurs. Nous utilisons le sexe avec des pin-up déshabillées vantant une marque de voiture ou un dentifrice en montrant le galbe de leurs cuisses sur les pages de nos hebdomadaires.

Sujets

• Architecture
• Urbanisme
• Sciences appliquées
• Techniques

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 09 mai 2019
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782414339648
• Langue: Français

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ISBN numérique : 978-2-414-33965-5

© Edilivre, 2019
Préface
Dans les années 60, avec Masters et Johnson, nous avons quitté le monde caché des rêves de Freud et Jung. Nous avons prononcé le mot tabou : sexe ! C’était la libération des esprits et de notre vocabulaire.
Le sexe est devenu à la mode. Le monde entier avait l’impression de découvrir une nouveauté. Même les esprits les plus progressistes, sans parler des hommes réellement intelligents, avaient oublié que le sexe existait, existe et existera tant qu’il y aura des hommes sur la Terre.
On éditait « courageusement » des livres illustrés avec des photos sur les trente-six positions et nous imaginions être en avance sur le temps, être modernes en oubliant les mosaïques de Pompéi avec les mêmes trente-six positions.
En fin de compte, le sexe est éternel, mais toujours au second plan à cause des philosophies religieuses basées exclusivement sur la primauté du masculin, sur la supériorité de l’homme sur la femme.
Le sexe est devenu notre pain quotidien avec la description de plus en plus ouverte de l’acte dans la littérature, en regardant d’abord les films dans les salles obscures, plus tard devant nos écrans de télévision, et de nos jours sur nos ordinateurs. Nous utilisons le sexe avec des pin-up déshabillées vantant une marque de voiture ou un dentifrice en montant le galbe de leurs cuisses sur les pages de nos hebdomadaires.
Un jour une femme a prononcé le mot « vagin ». Elle le répétait à satiété. Le vagin était devenu une machine, tout comme le pénis, cette machine connue pour ses fonctions érectiles et son rôle de tuyauterie pour évacuer des eaux usées.
Pourtant le vagin et le pénis sont, depuis le commencement des temps, étroitement liés, l’un dépendant de l’autre. Leur fonction primordiale est la reproduction et le plaisir.
Si le vagin a des problèmes, c’est parce que le pénis a des problèmes. Le contraire n’existe pas. Depuis des millénaires la société est masculinisée, la primauté est assurée et réservée aux hommes.
C’est une situation imparfaite. J’ai essayé de montrer cette imperfection, les doutes et les faiblesses de l’homme en parlant des deux sexes.
Pornographie ? Non, je ne pense pas. Je ne parle que de ce que nous faisons.
Il faut en parler pour remettre l’homme à sa place, pour en finir avec son rêve de supériorité. Un jour peut être les vagins et les pénis deviendront réellement complémentaires dans notre esprit.
Il est permis de rêver.