La Folie en tête de Maevy
218 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

La Folie en tête de Maevy , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
218 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Des lettres qui, mises bout à bout, forment des mots qui forment des phrases, pour mettre en forme des idées, des images sorties de l'imagination volatile, fertile de l'auteure, attirée par l'évasion et le désir de liberté !

« Poèmes », « nouvelles », « pièces de théâtre », « one woman show », autant de mots pour partager et communiquer avec vous...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 avril 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9782332870766
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0135€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-87074-2

© Edilivre, 2015
NOUVELLES


NOUVELLES
LA PELLE DU LUXEMBOURG
DELIRE DE PLUIE MA NUIT AU MUSEE
LA PRINCESSE ET LE MATELOT
La pelle du Luxembourg
C’était un de ces jours de pré-printemps où le ciel parisien ressemble à une palette de peinture, où le bleu clair strié de blanc fait que les nuages ressemblent à des filaments de coton étirés, laissant passer ce bleu si pur quand le soleil brille à Paris.
Ce jour là, accompagnée de mon amie, nous avions fait le chemin par le bus 27, du quartier de la place d’Italie au bd st Michel.
Promenade lèche vitrine, le long du bd st Michel de boutique de mode en bouquiniste, le temps frais donnant envie de presser le pas, mais qu’il fait bon de se sentir partie prenant de cette ville, le soleil jouant à cache-cache, accompagnant nos bavardages égrenés de fous rire, souvent bêtes, il faut dire que souvent ce qui fait rire n’est que le reflet de moquerie gentille, gaminerie, qui font friser l’œil à tout âge.
Courte après midi, le fond de l’air devenant plus frais en cette fin d’après midi de samedi, nous décidons de rentrer.
Le bus ayant un arrêt prés du jardin du Luxembourg, il me vient l’idée d’y aller faire un tour. Mon amie préfère rentrer chez elle, lui dis au revoir et me dirige vers le jardin. Il est environ 17 h, les nuages s’étirent de plus en plus laissant la place au soleil. Le marchand de glaces et friandises à l’entrée du parc a du succès.
Je me dirige vers l’entrée et prends la direction du bassin. Il y a comme d’habitude beaucoup de promeneurs et beaucoup d’enfants ; Le parc est décoré d’immenses statues en bois, hommes et femmes représentant l’amour.
J’ai oublié l’auteur, ne gardant que l’originalité des personnages si grands et si minces.
Mes pas me mènent vers le bassin où, comme d’habitude, petits et grands guident leur bateau avec une perche en bois ou par manette électrique.
Je passe devant un petit groupe entourant un jeune homme armé d’un bâton qui cherche à attraper quelque chose à travers une grille au sol.
Rien de bien particulier qui retient le regard, sinon le fait que ce jeune homme, en jean et pull crème, en basket et casquette à l’envers sur le front, est agrippé par la jambe par un petit bout d’homme, de moins de 2 ans, il me semble, vacillant sur ses petites jambes et pleurant à chaudes larmes, en réclamant l’objet que son papa s’escrime à rattraper.
C’est ce tableau qui fait s’arrêter les passants, et sourire aussi devant l’insistance de ce bruyant garçon qui ne fait qu’accentuer l’énervement du papa qui commence à s’impatienter.
Devant ce tableau, jeune homme charmant, blond aux yeux bleus souriants et très jeune papa, environ 25 ans, je ralentis mes pas, curieuse de connaître l’objet de tant de convoitise !! Me penchant, je remarque, sous la grille, une pelle rouge en plastique, de celles qui servent à faire des châteaux de sable. Je me permets une remarque, disant qu’un crochet ferait mieux l’affaire ?
Le jeune homme hoche la tête, toujours tiraillé par son garçon. Je lui souhaite bon courage et poursuis ma promenade. Quelques instants plus tard, j’aperçois le même jeune homme venant dans ma direction, cette fois-ci tenant dans sa main une longue perche équipée d’un crochet au bout. Il passe prés de moi et me montrant l’objet en riant l’air triomphant, et retourne vers sa grille.
Ayant fait le tour du jardin, je me dirige à nouveau vers le bassin, pour rejoindre la sortie. Surprise de revoir encore ce jeune papa au-dessus de sa grille. Je m’arrête au moment où il se penche au-dessus de la grille, essayant encore d’accrocher la pelle.
Mais voila, que son portable, rangé dans la poche-poitrine de sa chemise, glisse à travers la grille. Perdant patience, et essayant de calmer son garçon encore énervé, je le vois se diriger vers une rangée de chaise où une très jeune femme, se lève et vient prendre dans ses bras l’enfant. La maman. Au courant de l’incident, la pelle et le portable, ce dernier posant plus de problème au papa désormais, elle essaie de trouver une solution.
Essais infructueux avec le crochet, le papa à l’idée de tirer sur la grille, qui à la surprise de tous, il ôte facilement, avec des hochements de tête significatifs, un peu pour dire tout ça pour ça, depuis 1 h !! Mais bon tout le monde est content, enfant avec sa pelle et adulte avec son mobile !!
Je regardais tout cela assise sur le bord du bassin, au soleil. Qu’elle n’est pas ma surprise de voir le bout de chou échappant à la surveillance de ses parents, la pelle à la main, se diriger vers le bassin, d’un pas bien décidé.
Je me précipite, le voyant déjà passer par-dessus bord. Je le stoppe d’un bras, mais il jette d’un coup sa pelle dans le bassin, en éclatant de rire. Sa maman vient le récupérer. J’ai juste le temps de me pencher et avec mon bras, prolongé de mes lunettes de soleil, à l’aide d’une branche, à récupérer la pelle, objet de tant de tracas en cet après midi de mars.
La maman, suivant mes gestes, me remercie, se montre désolée, le petit enfant gesticulant, car jeter la pelle dans l’eau lui à bien plu et il est prêt à récidiver !!!
Le papa nous rejoint et mis au courant par sa femme, me remercie ; décidemment, dis-je, cette pelle aura eu son histoire et sera un souvenir qui s’ajoutera à ceux que vous raconterez à vos amis.
Et c’est cette histoire que j’ai eu envie de vous conter, et qui vous donnera, qui sait, l’envie, de faire un détour par le jardin du Luxembourg, un jour de printemps, à Paris.
Ma nuit au Musée
Philippe était un garçon Gentil, Timide, un peu naïf au dire de ses proches.
19 ans, sportif, il excellait dans un sport pas très connu du public, la boxe française, la savate.
En dehors de ses copains de sport, de sa famille, il vivait avec sa mère, son frère ainé était parti en province, marié depuis 1ans.
Il poursuivait des études pour être prof de sport. L’utile à l’agréable, c’est ce qu’il voulait dans sa vie.
Il était en formation en apprentissage, gagnait un peu d’argent, mais l’été venant, il se chercha un emploi car il voulait passer son permis et acheter un voiture d’occasion, à l’occasion !
Donc chercher un emploi qui lui laisserait du temps dans la journée, à part travailler la nuit, il ne voyait pas ; Il fit donc le tour des hôtels, veilleur de nuit, des entrepôts, vigile, mais on lui répondait partout trop jeune, pas d’ex périence pour vous laisser toute une nuit seul.
Un peu dégouté, il envisageait d’aller au mac do, pas sa tasse de thé mais bon…
Il avait fait le tour des restaus, supermarchés, mais, aussi, voulait-il un emploi qui lui laisse le temps de s’entraîner à la boxe.
D’ici 3 mois il participerait à un championnat, dans sa catégorie, -64 kg. Et oui, un de ses objectifs était de devenir professionnel et de vivre de sa boxe ; Ce que sa maman ne voyait pas d’un très bon œil, « je veux que tu aies un métier avant tout, la boxe n’est pas un métier, c’est un loisir ! lui disait-elle depuis plusieurs années ! Mais elle était fière de lui et lui servait d’infirmière pour les entorses, les claquages et autres bobos.
En allant à la bibliothèque, il adorait les romans historiques, les voyages, et lisait tout ce qui concernait son sport aussi et le cinéma, autre passion.
Ce jour là, il prit un livre sur l’Égypte ; en donnant sa carte pour l’enregistrer il vit prés du bureau de l’accueil, des annonces. Il parcouru les étiquettes et tomba sur « recherchons étudiant, gardien de nuit 20 h-6 h, musée de la ville, mois de juillet, repos dimanche – lundi ; se présenter de 10 h à 17 h rue de l’hôtel de ville, avec carte d’identité et quittance du dernier loyer.
Il se munit des pièces demandées et se rendit au musée.
Il avait déjà visité avec son école le musée, mais c’était différent d’y venir pour travailler.
La secrétaire, de l’âge de sa mère, le reçu et lui expliqua ce qu’on attendait de lui.
Il devait venir 30mn avant son service pour prendre le relais du gardien de nuit ; on lui montra son vestiaire, il reçu un badge d’entrée et un autre pour les différents accès aux salles qu’il devrait surveiller, une torche et où trouver les différents trousseaux de clés. Et il reçu un uniforme, lui qui n’aimait pas l’armée !!
Il fit sa première nuit d’essai avec un ancien qui le pilota partout, lui laissant aussi un document avec toutes les consignes pour qu’il n’oublie rien.
Il était ébloui par tout ce qu’il voyait, prit les brochures pour se documenter dans chaque salle et écouta son mentor lui raconter des histoires à dormir debout, lieu hanté, tableau qui bouge, odeurs bizarres. Il écouta avec un sourire se disant que son collègue avait passé trop de temps enfermé avec des reliques.
Le lendemain, il prit son service comme prévu, se changea, il garda son portable, bien que la réception soit faible attendit que le musée soit vide de visiteurs et de gardiens, et entreprit les premières vérifications des alarmes.
Il avait consigne, dans la galerie égyptienne, de ne rien déranger dans la salle de restauration. On lui avait montré la veille, une momie qui était arrivée d’Égypte et qui était sous une protection de verre, en l’attente d’un spécialiste qui devait venir l’examiner et dater sa provenance. Il n’avait vu qu’un ensemble de bandelettes qui donnait l’aspect d’un silhouette pas très grande, environ 1.60m.
Il passa dans la salle, le spécialiste devait passer dans 1 j ou 2, il aurait bien aimé le voir opérer.
Il bouquina son encyclopédie d’Égypte, au chapitre des momies pour en savoir un peu plus.
Il commençait à avoir les yeux qui se fermaient. Ferma son livre et se leva pour faire sa ronde, his

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents