The Jacksons : Musicographie 1976-1989
260 pages
Français

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The Jacksons : Musicographie 1976-1989 , livre ebook

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Description

On a souvent l'image d'un Michael Jackson superstar planétaire à l'âge adulte après avoir débuté durant son enfance avec la formation familiale des Jackson 5. Ce serait oublier que, telle une transition, ce groupe est devenu The Jacksons après son départ de la firme Motown pour Epic Records en 1976. Une période importante pour Michael et ses frères, voulant grandir en tant qu'hommes, mais également en tant qu'artistes. Cet ouvrage retrace donc cette discographie jusqu'en 1989, année du septième et dernier album de The Jacksons, et est l'occasion d'aborder de nombreux aspects, aussi bien humains que musicaux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 février 2014
Nombre de lectures 6
EAN13 9782332723949
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-72392-5

© Edilivre, 2014
Avant-propos
L’écriture du livre « Michael Jackson : Itinéraire d’un passionné » a été une belle aventure, tel un retour aux sources pour se replonger entièrement dans cette riche discographie, en prenant le temps de la savourer entièrement. Ce fut une sacrée expérience qui restera, quoi qu’il arrive, un souvenir indélébile dans mon esprit. Un projet complexe à l’origine que j’ai mené à bien sans aucune prétention, mais avec beaucoup de fierté. Cette phase d’écriture particulière, accompagnée d’écoutes au casque pour mieux m’imprégner de ces notes musicales lors de longues soirées d’automne, m’avait manqué au point de souhaiter me lancer à nouveau dans un projet de livre. Je n’oublie pas également les encouragements de nombreux lecteurs suggérant un tome II, ce qui ne peut laisser indifférent quand vous marchez à l’affectif. Il est vrai qu’aujourd’hui je n’ai plus ce sentiment d’un travail en solitaire car je ressens la présence d’un auditoire avec lequel j’ai envie de partager, ce qui m’encourage à prolonger le bal. Ce souhait de m’impliquer dans une telle démarche ne pouvait cependant débuter sans l’avoir laissé mûrir, et disposer d’une idée de sujet solide pour mener à bien ce nouvel itinéraire.
Le temps de la réflexion a contribué à laisser germer dans mon esprit ce qui allait devenir ce second ouvrage, au point de réaliser qu’il sera logiquement et inévitablement lié au précédent.
J’avais parcouru la carrière solo adulte de MJ de 1979 à 2008 à travers la parution de ses singles, et s’épancher sur sa discographie avec ses frères était donc une solution idéale, mais avouons-le, également un moyen de prolonger l’expression de ma passion pour son univers musical. Je décide alors de commencer mes écrits au moment où les Jackson 5 quittent Motown pour Epic, filiale du groupe CBS, et deviennent The Jacksons. C’est une période délicate, à la fois ambitieuse et semée d’embûches, où une formation familiale fait le choix courageux de vouloir progresser artistiquement et de s’épanouir, tel un moyen de grandir et d’évoluer dans un nouveau contexte. C’est un virage important dans la vie des frères Jackson, qui veulent faire leurs preuves en tant qu’adultes, à l’image de ce statut d’enfant-star vécue par leur leader Michael. En tout cas, avouons que cela m’offre une introduction intéressante sous bien des aspects, aussi bien musicaux qu’humains, pour vouloir mener à bien ce second ouvrage. Celui-ci n’est donc pas une suite du premier mais une sorte de complément.
Je revisite donc la discographie de The Jacksons qui comprend sept albums (six en studio et un autre en public) de 1976 à 1989. Je souhaite de nouveau prendre le temps de les savourer comme il se doit, pour apporter ma vision et mon ressenti à leur écoute, sans oublier d’évoquer les collaborateurs en studio, comme c’était le cas dans « Itinéraire d’un passionné ». L’occasion également de mettre légitimement en avant les frères Jackson, premiers témoins et complices d’un enfant qui a grandi pour devenir la plus grande star de la planète. Ce dernier a mûri à leur contact, parfois dans des écorchures de la vie, parfois dans des joies musicales, et je pense que cette facette de l’univers Jackson mérite un livre à part entière.
Je m’attèle donc à cette tâche, conscient qu’à l’origine, je suis devenu fan du Roi de la Pop en découvrant ses albums solos, et que l’intérêt vers The Jacksons est donc venu en grandissant, sans pour autant avoir connu leurs albums en temps réel. Je n’apporterai donc pas de souvenirs personnels d’époque comme pour l’« Itinéraire » précédent, et cela entraînera un résultat forcément différent. Cependant, je souhaite vivement exprimer toute mon admiration et mon intérêt pour ces opus car, pour moi, la musique est avant tout synonyme de ressenti et d’émotion. J’ai donc l’envie de la communiquer, à travers ces lignes, tel un échange avec le lecteur, pour un partage musical.
Chaque album du groupe est donc traité en deux parties distinctes. Pour la première, la genèse en studio avec les collaborateurs et le contexte de l’époque sont ainsi abordés. Une façon de tenter de comprendre ce qui a déterminé le résultat parvenu jusqu’à nos oreilles, tels des ingrédients d’une recette complexe et fascinante. Puis, c’est l’écoute de l’album pour une revue détaillée qui alimente la seconde partie, amenant des ressentis et réflexions personnels, tout en évoquant le thème des paroles avec parfois des témoignages des protagonistes de la composition, pour mieux s’imprégner de l’univers de ces galettes.
En souhaitant que les fans de The Jacksons apprécient de replonger dans cet univers, au point de réécouter ces œuvres, que ce soit en vinyle ou en Compact Disc, tout en feuilletant ces pages.
Peut-être que d’autres fans de Michael Jackson, n’ayant pas encore découvert ses travaux dans le giron familial, trouveront ici l’occasion de prolonger le plaisir en parcourant ces lignes. Si c’est le cas, j’en serai le premier heureux, car la musique représente des échanges et des partages qui devraient être sans limites. C’était en tout cas le souhait de Michael Jackson, mais également des Jacksons qui étaient bien plus qu’un groupe : une famille.
The Jacksons (1976)
Des Jackson 5 à The Jacksons
J’aime surfer sur le web, comme beaucoup de gens, et cela passe par le fait d’écouter des chansons sur YouTube. Ce n’est pas un secret, pour ceux qui me connaissent bien, que celles de Michael Jackson font partie de mon programme, et j’ajoute le répertoire avec ses frères à celui-ci. En ce cas, l’appellation Jackson 5 est souvent de rigueur, d’autant que c’est le nom original du groupe, auquel la majorité du grand public est habitué, sans pour autant être fan du Roi de la Pop. Il n’empêche que ce terme n’est pas toujours exact, et les puristes et admirateurs du son de cette famille le savent bien car le groupe est devenu The Jacksons à partir de 1976. Je vais donc tout d’abord expliquer cette nuance, les experts maîtrisant cet aspect me le pardonneront, pour bien insister qu’un tournant artistique s’est déroulé à ce moment-là.
Nous sommes en 1974 et les Jackson 5 ont fait du chemin depuis 1968 et leur signature chez Motown, la maison de disques de Berry Gordy. Les problèmes commencent alors entre les deux parties, la formation familiale se sentant désormais prête à écrire et produire ses propres chansons. Il faut rappeler que les membres du groupe ne pouvaient jouer de leurs propres instruments en studio, ni s’impliquer dans la composition des morceaux : c’était la règle chez Motown. La réponse fut cinglante : « Pas question que vous écriviez vos chansons, vous avez des professionnels pour ça. » C’est donc dans un état de frustration que se trouvait alors Michael, le leader du groupe, sachant la direction à prendre malgré ses seize ans. Le jeune artiste était conscient que lui et ses frères étaient prêts à davantage d’autonomie, d’autant qu’ils avaient géré eux-mêmes la conception d’un spectacle familial à Las Vegas. Il s’agit d’une série de trois périodes lors de l’année 1974 totalisant une quarantaine de dates, et incluant également La Toya, Randy et Janet à la formation d’origine. Les dirigeants de Motown étaient d’ailleurs réticents à les voir se produire dans cet événement, peut-être conscients qu’il s’agissait d’une sorte d’émancipation artistique.
Le retour des frères prodigues de la fratrie Jackson en Californie sonnait donc comme un calvaire après avoir goûté à ce soupçon de liberté dans la ville du jeu. La pilule était d’autant plus difficile à avaler que d’autres artistes-maison avaient eu gain de cause : c’est en effet sous le label Motown que Marvin Gaye était impliqué dans la composition et la production de son album mythique « What’s Going On ». On peut ajouter à cette liste Smokey Robinson et Stevie Wonder, l’autre enfant-star de la firme de Détroit, qui avait su grandir aux yeux de Berry Gordy. Ce n’était vraiment pas le cas pour les frères Jackson, conscients d’être encore traités comme des gamins, comme l’a expliqué MJ dans son autobiographie « Moonwalk », parue en 1988 :
« Je suis sûr que si Motown avait pu agir sur notre âge à leur gré, ils auraient aimé que Jackie ne vieillisse pas et que chacun de nous le rattrape, à part moi, car je pense qu’ils auraient aimé me voir rester un enfant-star. Ça peut paraître insensé, mais quand je pense à la façon dont ils nous manipulaient, en nous empêchant de devenir un groupe autonome, avec notre propre ligne de conduite, et nos idées, je ne suis pas loin de la marque. Nous grandissions en taille, en âge et en créativité. Nous avions beaucoup d’idées que nous désirions expérimenter, mais ils nous freinaient car ils prétendaient qu’on ne peut pas bousculer une formule de succès qui a fait ses preuves, sans risquer de tout compromettre. Du moins, ils ne nous ont pas laissé tomber comme on l’avait prédit quand ma voix a changé. »
Il fallait donc aller voir ailleurs si l’herbe était plus verte, ce que fit Joe Jackson, le père mais également manager des Jackson 5. C’est en cette période de négociations qu’il rencontre celui qui est en mesure d’offrir la meilleure proposition pour ses fils, à savoir Ron Alexenburg, le patron de Epic Records, filiale du groupe CBS. Ce dernier contacte alors son supérieur hiérarchique, Walter Yetnikoff, patron de CBS Records, car il veut rapidement faire signer les frères Jackson et ne peut le faire sans son accord. Yetnikoff, fraîchement promu à son poste, est hésitant, argumentant que les frères n’ont plus fait de tubes depuis longtemps, et les considérant comme des « has been ». Ron insist

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